Santa Cesarea Terme, sources thermales et architecture mauresque
Parsemé de majestueuses villas du XIXe siècle, entourées de petites plages et de criques que borde une eau turquoise d’où émergent des récifs dorés, ce petit bijou de station thermale légèrement au nord de Castro a attiré pendant un siècle la noblesse du Salento, qui y venait en cure. Entre mer Adriatique et mer Ionienne, elle possède en effet quatre bassins côtiers réchauffés par des sources souterraines.
Face à la Villa Sticchi (Via Roma 159) polychrome, qui ressemble à une petite mosquée enracinée au milieu des roches, vous aurez le sentiment de vous retrouver sur le Bosphore. Toujours de style mauresque mais moins extravagante, la Villa Raffaella a été commandée vers 1850 par la baronne Lubelli à l’ingénieur milanais Emilio Corti. Plus sobre, le Palazzo Tamborino joue sur l’alternance entre baies simples et géminées, qui baignent l’intérieur de lumière.
Les sources thermales de Santa Cesarea Terme
De l’âge d’or des cures thermales restent de grands hôtels qui accueillent les curistes en été. Mais ne vous attendez pas à trouver ici des spas luxueux. Les thermes de Santa Cesarea occupent un vieil hôpital où flotte une odeur de soufre persistante. Accordez-vous plutôt une demi-journée de détente au joli Bagno Piscina Sulfurea moins vieillot, alimenté en permanence par l’eau sulfureuse de la Grotta Fetida, autour de 27°C. Les escaliers creusés dans la roche facilitent les bains de mer, tout aussi bénéfiques.
Les plus belles plages
Avec son littoral rocheux et déchiqueté, Santa Cesarea n’est pas l’endroit le plus pratique pour un bain de mer. Mais ses ravissantes criques sont un paradis. Si vous tenez au confort, optez pour le Bagno Urbano Caicco, en avant du Piazzale delle Terme, ou le Bagno Marino Archi, via Fontanelle. Enfin, Porto Miggiano, un peu en dehors de la ville, est une jolie petite plage aux eaux émeraude, à l’ombre de la tour, mais qui se remplit vite.