Ostuni, "la ville blanche" des Pouilles
Perchée au sommet d’une colline, la “ville blanche” d’Ostuni scintille jusqu’à la côte, offrant un panorama époustouflant. Grimpez tout en haut de la ville pour admirer ce paysage : le vert intense du Parco Naturale Regionale delle Dune Costiere, sur le bleu azur de la mer. On comprend vite pourquoi Ostuni figure parmi les villes les plus renommées et les plus prisées de la vallée d'Itria. Le soir venu, après une journée passée sur les plages des environs, les visiteurs affluent dans ses nombreux bars et restaurants. Pour autant, la ville conserve sa dimension paisible et romantique, surtout en soirée quand, dans les ruelles illuminées par la lune, on entend résonner ses propres pas.
La physionomie du centre historique d’Ostuni – maisons adossées les unes aux autres et reliées par des arcades ou des escaliers, murs aveugles… – témoigne de son histoire tourmentée : la ville se retrancha derrière de hautes enceintes pour échapper au péril turc et lutta contre la peste en badigeonnant ses édifices de chaux d’un blanc immaculé.
Une balade dans le centre historique d'Ostuni
La Piazza della Libertà est le point de convergence des villes nouvelle et ancienne. De là, la Via Cattedrale mène vers les principales curiosités. Au no 29, l’imposant Palazzo Zevallos (fermé au public), édifié au XVIIIe siècle, rappelle le règne de cette famille de banquiers napolitains sur Ostuni. Au no 15, le Museo di Civiltà Preclassiche della Murgia conserve l’étonnant squelette d’une femme enceinte datant du haut paléolithique.
Plus haut, la Basilica di Santa Maria Assunta, ou Cattedrale est un travail d’orfèvre. Les trois rosaces de sa façade sont très ouvragées, notamment celle du centre représentant le Christ Sauveur du monde entouré des 12 apôtres. Bâtie entre 1435 et 1495, la cathédrale fut maintes fois remaniée, et son plan en croix latine date du XVIIIe siècle. En face se dresse la sobre façade du Palazzo Vescovile, édifié autour de 1560 et remanié vers 1750. L’édifice actuel est relié au Palazzo del Seminario par une élégante loggia à arcades.
Sur les hauteurs nord-ouest de la ville, vous verrez un long tronçon de remparts aragonais. Regardez-le d’abord d’en haut, entre les bastions de la Via Stefano Trinchera. Puis, après avoir franchi la Porta San Demetrio (XIVe siècle), observez-le d’en bas (Viale Oronzo Quaranta) afin d’en apprécier encore mieux l’aspect imposant et la blancheur éblouissante.
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