La grotta del Ciolo à Santa Maria di Leuca dans les Pouilles.

Salento

Santa Maria di Leuca

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Santa Maria di Leuca, "la fin de la Terre"

Vous êtes ici au point le plus méridional du “talon” de la Botte italienne, confluence de l’Adriatique et de la mer Ionienne, une région que les Romains appelaient finis Terrae (fin de la Terre).

Que voir, que faire ?

Se balader dans son centre historique

Aussi blanche que le suggère son étymologie (leukos veut dire “blanc” en grec), Santa Maria di Leuca n’a cependant guère de style. Hormis une poignée de villas du XIXe siècle (en mai, la manifestation Ville in Festa permet d’en visiter les jardins) dont la Villa Episcopo et la Villa Fuortes (siège de la Pro Loco), elle affiche une architecture moderne anonyme, dont quelques monstruosités récentes.

À défaut d’un véritable centre-ville, les vacanciers arpentent le lungomare (front de mer), entre le port de plaisance et Punta Ristola, où se concentrent les établissements balnéaires et les restaurants de poisson. Près du port, d’immenses escaliers sont en réalité l’extrémité de l’aqueduc des Pouilles, voulu par Mussolini, qui se transforme en cascade géante quelques jours par an.

Le principal centre d’intérêt reste toutefois la Basilica Santuario di Santa Maria de Finibus Terrae, qui coiffe le sommet de Punta Mèliso. Ce lieu de pèlerinage repose sur les vestiges d’un temple romain dédié à Minerve, où les marins s’arrêtaient jadis avant de doubler le cap. L’édifice actuel date de la première moitié du XVIIIe siècle. Profitez de la vaste terrasse donnant sur la mer (le panorama est impressionnant, été comme hiver, pendant les grandes marées) et jetez un œil à la statue en bronze de Benoît XVI qui bénit les visiteurs, avant de gagner le grand phare (47 m), visible à 40 km à la ronde. Depuis 1866, il avertit les navigateurs que c’est juste là, au Capo di Leuca, que s’achève la mer, et que commence l’Italie.

Profiter des plages de Santa Maria di Leuca

Des cabines préservant l’intimité des baigneuses fortunées s’alignaient jadis le long des rochers de la baie. Elles ont cédé la place à des établissements balnéaires comme Samarinda Fine Beach, qui dispose d’une vaste plateforme avec transats et parasols dominant la mer, et d’un accès facile à l’eau.

À 6 km au nord, tout près de la fameuse discothèque Gibò, le Ciolo est une crique de galets qui s’inscrit entre les parois de la gorge qui s’évase jusqu’à la mer depuis Gagliano del Capo. Deux longs escaliers en pierre la desservent. C’est une plage d’autant plus fréquentée qu’elle est à la fois proche de la Grotta del Ciolo (accessible uniquement par la mer) et du pont de 36 m de haut au-dessus de la gorge, qui sert de plongeoir à bon nombre d’inconscients (ne les imitez pas). Garez votre véhicule juste après le pont et empruntez le joli Sentiero delle Cipolliane (45 min) pour rejoindre la grotte du même nom, avec des panoramas sur la mer.

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