L'ouest de la Sicile, entre ruines antiques et îles tranquilles
Pendant des millénaires, la côte ouest a attiré les envahisseurs. Depuis longtemps, ses eaux poissonneuses, ses vignobles perchés et ses marais salants suscitent le désir.
Phéniciens, Grecs, Romains et Normands ont tous convoité cette partie de l’île, influençant en retour son paysage et sa culture d’une grande richesse. Même les Anglais ont laissé leur marque, quand au XVIIIe siècle, des entrepreneurs sont venus s’y enrichir grâce à l’un des vins liquoreux les plus célèbres au monde : le marsala.
Enserrant le port où Pierre III d’Aragon lança l’occupation espagnole de la Sicile en 1282, le croissant de terre où s’étend Trapani était autrefois au cœur d’un puissant réseau commercial qui s’étendait de Carthage à Venise. La ville principale de la région prospérait grâce au corail et à la pêche au thon. Le sel de mer artisanal est encore récolté dans les salines d’un rose brillant le long de la côte au sud.
La pêche au thon traditionnelle avec filets dérivants, autrefois très lucrative, est désormais interdite par l’Union européenne, et les prises sont soumises à des quotas stricts.
Aujourd’hui, le port de Trapani fourmille surtout de ferrys naviguant de nuit vers la mystérieuse île volcanique de Pantelleria, non loin de la Tunisie. Des hydrafouils emmènent également les vacanciers vers les criques secrètes et les sublimes plages de galets de l’archipel des Égades. Préservées par une réserve naturelle marine, ces îles sont l’endroit idéal pour découvrir une nature préservée, savourer une cuisine Slow Food et découvrir une petite touche historique intéressante (elles n’ont été rattachées à l’Italie qu’en 1937).
Que voir dans l'ouest de la Sicile ?
Ne passez pas à côté