La station de Courchevel dans les Alpes.

Savoie Mont-Blanc

Beaufortain, Trois-Vallées et Tarentaise

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Guide du Beaufortain, des Trois-Vallées et de la Tarentaise !

Entre le Beaufortain et le val d’Arly, calmes et bucoliques massifs de moyenne montagne, et la haute Tarentaise et ses grosses stations festives, que de contrastes !

Que vous optiez pour les 600 km de glisse aux Trois-Vallées, l’un des plus grands domaines skiables au monde, dont les panoramas sont à couper le souffle, ou les 600 km de sentiers balisés du parc national de la Vanoise, situé entre les vallées de la Tarentaise et de la Maurienne ; que vous préfériez le bling-bling de Courchevel et de Méribel, la sérénité du plateau de Rosuel ou l’authenticité des villages de Champagny et Pralognan, vous en prendrez plein les yeux. 

Par contraste, le Beaufortain fait a priori figure de douce montagne apte à reposer le regard. Mais soudain, le lac de Roselend vous assène le coup de grâce par ses scintillements émeraude et turquoise à 1 557 m d’altitude. Auges et verrous glaciaires, falaises, cascades, cimes dentelées et autres pelouses alpines complètent le tableau d’une géographie grandiose que forme la Tarentaise.

Que voir dans le parc de la Vanoise ?

Le col de l’Iseran Perché 

A 2 764 m d’altitude, le plus haut col routier des Alpes, situé dans le parc de la Vanoise, marque la séparation entre la Tarentaise et la Maurienne. Pour les deux vallées savoyardes, c’est donc une sorte de bout du monde, une impression qui se reflète dans un paysage grandiose mais austère, magnifique et troublant. 
De son sommet dévalent quelques-unes des plus belles pistes de Val-d’Isère. Chaque fin de printemps, il faut environ un mois pour dégager la route du col encombrée sous plusieurs mètres de neige. 

Construite dans l’entre-deux-guerres, la route de l’Iseran fait aujourd’hui partie de la route des Grandes Alpes et a été empruntée sept fois par les coureurs du Tour de France. Si vous vous sentez capable de grimper à vélo ce col classé hors catégorie, voici nos recommandations : montez depuis Bonneval-sur-Arc, plus beau et sauvage (14 km jusqu’au col) ; partez tôt le matin pour éviter la circulation dense (attention aux motards) ; prévoyez des vêtements chauds ; et allez-y avec un bon braquet (32 devant et 28 derrière) et surveillez les marmottes qui ont l’habitude de traverser la route hors des passages cloutés.

Lac de Roselend

Au cœur du vert des alpages, un lac aux eaux évoluant entre le turquoise et l’émeraude, et un gigantesque barrage considéré comme le plus esthétique de Savoie… On peine à imaginer autrement ce paysage de carte postale. Pourtant, avant 1960, il y avait là un village d’alpage, Roselend, autour duquel s’étaient développés une vie pastorale et même les débuts d’une activité touristique. Tout cela disparut à la mise en eau du barrage.

Mais cette construction pharaonique de 800 m de long et 150 m de haut fut un mal pour un bien, puisqu’elle mit un frein à la naissance probable d’un tourisme de masse ; de plus, EDF versa des indemnités qui permirent indirectement la naissance de la coopérative laitière de Beaufort. Seul souvenir du hameau englouti, la chapelle Sainte-Marie-Madeleine au bord de la D925, réplique de l’originale, et joli lieu de pique-nique face au lac. Tout autour, les sentiers de randonnée sont légion. Au départ du plan de la Lai, nous vous recommandons celui de la Grande Berge (2 heures 30). Cette balade familiale empruntant le GR®5 passe par un authentique chalet d’alpage, le refuge de Plan Mya, et permet d’observer les marmottes qui gambadent dans les prairies au-dessus du lac. Le plus ardu Roc-du-Vent (5 heures) est une impressionnante formation rocheuse surplombant les lacs de Roselend et de la Gittaz. Très belle via ferrata sur le rocher. Enfin, la Roche Parstire, boucle de 4 heures 30 au départ du col du Pré (parking), offre un panorama à 360° avec Roselend, la vallée d’Arêches et le Mont-Blanc en toile de fond.

Depuis Beaufort, on rejoint le lac de Roselend par la D925 mais on peut aussi passer par le col du Pré, via Arêches et Boudin. La route est magnifique, quoique sinueuse et étroite. On peut aussi s’y rendre à pied, au départ de l’office du tourisme d’Arêches – comptez 4 heures 30 pour la boucle.

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