Saint-Malo

Saint-Malo, la cité Corsaire ! 

Campée dans le décor grandiose de la Côte d’Émeraude, qui égrène pointes granitiques et plages de sable fin aux panoramas époustouflants, la Cité corsaire fascine les visiteurs avec sa romanesque histoire maritime dont ses imposants remparts sont les témoins.

“Malouin d’abord, Breton peut-être, Français s’il en reste” : cette devise résume bien l’histoire de la cité corsaire. Évangélisée par un moine gallois (Malo, Maclow ou Maclou, en 541), la ville se fortifie pour se protéger des invasions normandes et anglaises. Son rattachement à la France en 1395 marque le début de sa prospérité. Elle devient alors l’un des principaux ports du royaume : armement des bateaux pour Terre-Neuve, commerce des toiles et exploration vers de nouveaux territoires l’enrichissent. Les corsaires deviennent même les hommes les plus riches de la cité. On part alors vers l’Amérique du Sud, les Indes orientales, le Yémen, que l’on appelle encore l’“Arabie heureuse”. L’activité est débordante, et la ville tout entière, enviée. 

Saint-Malo est également connue à travers le monde pour ses habitants. Le plus célèbre d’entre eux, Jacques Cartier explore le Canada en 1534. Mais il y a aussi René Duguay-Trouin qui accoste en 1711 à Rio, Bertrand-François Mahé de La Bourdonnais qui colonise l’archipel des Mascareignes (Madagascar, Réunion, Maurice…), Robert Surcouf, le plus célèbre des corsaires français, sans oublier l’écrivain François- René de Chateaubriand. 

Détruite à 80% par les bombardements alliés en août 1944, la ville intra-muros sera reconstruite lentement jusqu’au milieu des années 1950. La dénomination Saint-Malo inclut non seulement la ville intra-muros, mais également, entre autres, les quartiers de Paramé (à l’est), de Rothéneuf (au nord-est) et de Saint-Servan (au sud-ouest).