La cité corsaire de Saint-Malo dans l'Ille-et-Vilaine en Bretagne.

Bretagne

L’Ille-et-Vilaine

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Guide de L’Ille-et-Vilaine !

Le département le plus oriental de la région Bretagne est un concentré d’histoire et de merveilles architecturales, tiraillé entre la Côte d’Émeraude et la baie du Mont-Saint-Michel, au nord, et la large et puissante vallée de la Vilaine, au sud. 

Entre elles, il y a Rennes et les Marches de Bretagne, les majestueuses cathédrales et les maisons à pans de bois, les châteaux de Vitré et de Fougères aux allures de forteresses, les forêts mythiques associées aux contes et légendes… Côté mer, le littoral est ponctué de certains des plus beaux lieux de villégiature de la Bretagne nord : outre Saint-Malo, ville corsaire aux remparts fortifiés, et Dinard, avec ses somptueuses maisons Belle Époque accrochées aux falaises, vous attendent des stations balnéaires plus modestes et non moins charmantes. L’attrait de la côte tient ici autant aux nuances de vert qu’au patrimoine bâti et à l’histoire maritime.

Château de Fougères

Bâti en bois, au carrefour de deux routes gallo-romaines, et détruit en 1166 par Henri II Plantagenêt, roi d’Angleterre, le château de Fougères fut reconstruit en pierre par le roi Raoul II afin de défendre le duché de Bretagne. La vocation militaire de cette forteresse médiévale (la plus grande d’Europe dans cet état de conservation) perdura jusqu’en 1488, date de la fin de l’indépendance de la Bretagne. Aujourd’hui encore, elle constitue à elle seule un bon résumé de l’histoire bretonne au Moyen Âge.

La première enceinte est accessible par la tour carrée de La Haye-Saint-Hilaire, flanquée de deux tours du XIIIe siècle. L’ensemble est précédé par un pont dormant (et non mobile) ; la ville, parée de remparts, était déjà protégée par un pont-levis. La défense était assurée par deux herses, deux portes et un pont étroit qui limitait la puissance des éventuels assauts. Les meurtrières permettaient de circonscrire l’édifice et de couvrir de flèches la première enceinte si celle-ci venait à être forcée.

C’est dans la basse-cour que s’organisait la vie quotidienne du château et que les paysans venaient se réfugier en temps de guerre. Des bâtiments originels ne subsistent que les fondations du logis seigneurial de style roman, qui en supportait un deuxième, de style gothique, et les deux tours d’artillerie, Surienne et Raoul.

La haute cour est bâtie sur un bloc rocheux ; remarquez la base d’une tour qui ne fut finalement jamais édifiée. La tour des Gobelins, au nord, est légèrement conique ; la tour Mélusine, cylindrique, est constituée de schiste et de granit. La poterne, située derrière les deux donjons, date du XVe siècle ; le pont-levis, qui en permettait l’accès, fut détruit au XVIIIe siècle pour le percement du boulevard de Rennes.

Le Mont- Saint-Michel

Après des travaux titanesques de l’État (destruction de la digue-route et de l’ancien parking et construction d’un pont-passerelle ainsi que d’un barrage sur le Couesnon), le Mont a retrouvé son insularité et s’est, du coup, définitivement débarrassé de la voiture. Il est accessible uniquement à pied ou en navette via le pont-passerelle. On s’en approche ainsi avec lenteur. Tant mieux, ça fait durer le plaisir.

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