Îles grecques et Athènes : Histoire
Histoire des îles grecques et Athènes
Vers 2800 av. J.-C.
Début de la période de bronze en Crète et figurines de marbre dans les Cyclades.
Vers 1450 av. J.-C.
Éruption volcanique à Thira (Santorin) ; destruction des palais minoens ; ruine de Cnossos.
1000 av. J.-C.
Premiers spécimens de poterie à motifs géométriques.
776 av. J.-C.
Premiers Jeux olympiques.
461-429 av. J.-C.
"Siècle de Périclès" : âge d'or d'Athènes. Socrate, Platon, Eschyle, Sophocle, Euripide et Aristophane marquent cette époque.
336 av. J.-C.
Début du règne d'Alexandre le Grand.
221 av. J.-C.
Le roi de Macédoine devient le maître de toute la Grèce.
146 av. J.-C.
Prise de Corinthe par les Romains.
339
Derniers Jeux olympiques de l'Antiquité.
395
Séparation de l'empire d'Orient et de l'empire d'Occident.
1203
Prise de Constantinople par les croisés.
1204
Partage de l'Empire byzantin.
1453
Chute de Constantinople.
1770
Soulèvement contre les Turcs.
1821
Début de la guerre d'indépendance.
1827
Traité de Londres. Vote de la première Constitution grecque à Trézène.
1834
Athènes est proclamée capitale de la Grèce.
1863
Les îles Ioniennes sont rattachées à la Grèce.
1924
Proclamation de la république.
1940
Invasion italienne.
1941
Invasion allemande.
1946-1949
Guerre civile.
1948
L'Italie cède les îles du Dodécanèse, donnant ainsi à la Grèce ses frontières naturelles.
1967-1974
Régime des colonels.
1981
Victoire électorale du PASOK. Andréas Papandréou est le premier dirigeant socialiste en Grèce.
1990
Adhésion de la Grèce à l'Europe communautaire
1996
Mort d'Andréas Papandréou.
1999
La Grèce, pro-Serbes, ne soutient pas l'intervention de l'Otan au Kosovo.
2000
Réélection du PASOK de Costas Simitis. Le Conseil européen accorde à la Grèce son entrée dans la zone euro en janvier 2001.
2001
Le rapprochement avec la Turquie incite la Grèce à reporter l'achat de matériel militaire et à investir plus de fonds dans la préparation des Jeux olympiques de 2004, l'équipement du territoire et la politique sociale.
2004
Athènes accueille les premiers Jeux olympiques du nouveau millénaire.
2005
Démantèlement du groupe terroriste du "17 novembre" qui met un terme à 27 années d'attentats revendiqués par ce mouvement.
2006
Le Premier ministre procède à un remaniement ministériel.
2007
En septembre, Kóstas Karamanlís est réélu avec une mince majorité de deux sièges sur les trois cents du Parlement.
2008
Nombreuses grèves générales et manifestations massives contre la proposition de réforme du travail et des retraites, ainsi que contre les projets de privatisations censés réduire la dette publique. En décembre, émeutes de jeunes à Athènes et dans tout le pays suite à la mort d’un ado de 15 ans, tué par les forces de police.
2009
Le 4 octobre, le PASOK (parti social-démocrate) obtient 43,94% des suffrages aux élections législatives. Geórgios Papandréou, secrétaire général du PASOK, devient Premier ministre. La tâche est lourde : la Grèce, endettée, traverse une grave crise et subit la pression de l'Union européenne, qui craint pour sa stabilité monétaire.
2010
En échange d'une aide financière massive du FMI (c'est la première fois que cet organisme est sollicité pour un pays de la zone euro) et de l'Union européenne, le gouvernement socialiste met en place un plan d'austérité : lutte contre une très forte fraude fiscale, coupes sévères dans le budget d’un service public surdimensionné, hausse de nombreuses taxes. Forte mobilisation sociale sans précédent contre ce plan de rigueur.
2011
La crise de la dette en Grèce, doublée de la crise économique européenne, contraint le premier ministre Geórgios Papandréou à démissionner. Il est remplacé par Lukas Papademos, ancien vice-président de la Banque centrale européenne. Ce dernier doit désormais superviser la mise en oeuvre de l'accord européen, en lancant les réformes qui conditionnent l'aide européenne, notamment la décôte de 50% de la dette grecque.
2012
Le gouvernement de coalition de Lucas Papademos, qui réunit les deux grands partis du pays (PASOK et Nouvelle-Démocratie), a lancé le plan d'austérité qui sous-tendait l'effacement d'une partie de la dette grecque (105 milliards d'euros détenus par des créanciers privés), accepté en mars 2012, et l'approbation d'un deuxième prêt international. Le gouvernement propose de réduire le salaire minimum de 22% et les retraites de 15%, tout en supprimant 15 000 emplois dans le secteur public.
2013
Le chômage atteint les 26,8% soit le plus élevé de l'UE. Chez les jeunes, le taux frise les 60%.
2014
Le retour à la croissance prévu pour la Grèce en 2014 par l’UE et le FMI ne se réalise pas.
2015
Le parti Nouvelle Démocratie est remplacé par Syriza, parti de la gauche radicale emmené par le quadragénaire Alexis Tsipras sur la base du refus des mesures d’austérité. Incapable de rembourser sa dette, la Grèce envisage la possibilité de sortir de la zone euro. Elle doit encore s’endetter et observer les mesures d’austérité les plus strictes jamais appliquées.