
Barrage de Roselend © Celine Chamiot Poncet - Unsplash
Mis à jour le : 2 août 2022
Berceau de l’alpinisme dès le milieu du XIXe siècle, le massif alpin français n’en demeure pas moins le royaume de la randonnée. De villages coquets en alpages, de cols vertigineux en vallées glaciaires, de sommets dentelés en mystérieux lacs bleu azur, l’effort est toujours récompensé. Au nord des géants alpins, le doux modelé du massif du Jura, moins exigeant, déroule un décor plus pastoral.
Le trajet d’approche par le Cormet de Roselend (col situé à 1 968 m) est déjà tout un programme ! Le panorama est aussi éblouissant que celui qui entoure cet itinéraire d’un lac à l’autre. De faible dénivelé (1 562/1 793 m), cette randonnée lacustre serpente dans le cadre bucolique du Beaufortain.
L’incontournable mer de Glace couronne cette superbe randonnée à mener en famille. Sans grimper jusqu’au sommet, on tutoie le massif du Mont-Blanc au pied des aiguilles de Chamonix. L’ascension par le téléphérique et la descente par le train à crémaillère ont le double avantage de ménager les mollets et d’agrémenter la sortie. Un itinéraire sans grande difficulté (altitude min/max 1 913/2 317 m) pour une journée inoubliable.
Classique des classiques de la vallée de Chamonix, cet itinéraire au panorama grandiose mène à ce lac miroir où se reflète tout le massif du Mont-Blanc. Oscillant entre 1 877 et 2 352 m sur le versant sud de la vallée, les excursionnistes cheminent en rangs serrés sur le sentier chaque week-end d’été. Mieux vaut partir tôt ou dormir au refuge du lac Blanc pour profiter en toute quiétude du lever du soleil sur sa majesté le mont Blanc.
Pâturages et forêts de conifères encadrent cette boucle haut-savoyarde du Bas-Chablais (altitude min/max 1 165/1 674 m). Le Léman, plus grand lac alpin d'Europe, est à vos pieds et votre agilité sera mise à contribution au fil des 12 m d'une échelle vertigineuse, mais sans danger.
En plein val d'Abondance, cette boucle grimpe des alpages herbeux vers un trio de cols fréquentés par les bouquetins. Une montagne bucolique (altitude min/max 1 500 / 1955 m) où se fabrique un fin fromage à pate cuite, l'abondance.
Taillée pour les gourmets, cette randonnée circulaire porte les couleurs de "l'or du Jura". Se glissant entre les vignes d'Arbois, on pourra participer à une dégustation de vin dans les fameuses caves d'Arbois ou les chais de Pupillin.
Densément boisé, le Jura se distingue par ses reculées, des vallées “aveugles” formées il y a 200 millions d’années par l’érosion glaciaire. Le cirque de Baume-les-Messieurs en est le plus beau spécimen. Ce circuit (altitude min/max 307/510 m) part d’une ancienne abbaye et parcourt le vaste cirque de Baume jusqu’au sommet de falaises karstiques. Un parcours à travers champs et forêts, semé de cascades impétueuses et de grottes peuplées de chauves-souris.
Sans être le plus haut sommet du parc des Écrins, la Tête de la Maye (2 518m) offre par temps dégagé un panorama à 360° sur le deuxième plus grand parc national français. L’ascension abrupte (altitude min/max 1 719/2 518 m) et les parois périlleuses ne conviennent cependant pas aux randonneurs en herbe.
Long gué dallé, lacs sublimes et glaciers démesurés : tels sont quelques-uns des trésors de cette rude randonnée en Vanoise. Sillonnant le plus vieux parc national français, ce classique savoyard suit en partie le célèbre GR®55 (altitude min/max 1 650/2 516 m).
De loin le plus célèbre trek des Alpes, le TMB encercle le massif du toit de l’Europe. Partant du village des Houches, tout près de Chamonix, pour y revenir, le Tour du Mont-Blanc passe par l’Italie et la Suisse via des sentiers époustouflants, dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. Pour venir à bout de ce classique de 10 jours (170 km), il faut parcourir entre 7 et 21 km par jour. Nombre de randonneurs effectuent le trek en plusieurs fois ou combinent marche et transports publics. Ne franchissant jamais les 3 000 m d’altitude, il ne nécessite pas d’équipement particulier ; tout marcheur en bonne forme physique peut se lancer. Le TMB a son site Internet (www.autourdumontblanc.com) et son logo – une flèche circulaire sur fond vert. Consultez le site pour des cartes, des itinéraires, des hébergements, des informations sur l’état du sentier, des horaires de bus, de trains et de téléphériques.
Tutoyant les oiseaux à 3 747 m, ce sommet vertigineux de la réserve naturelle de la Grande Sassière vous invite à poser le pied sur le toit de l’Europe. Contrairement à d’autres sommets de taille analogue des Alpes françaises, la Grande Sassière n’impose pas au randonneur de marcher sur un glacier. Cette rude ascension (1 510 m de dénivelé) est donc accessible à quiconque se trouve en bonne forme physique. À condition d’avoir pour soi la météo – un temps ensoleillé et dégagé uniquement – et de s’en tenir strictement au créneau fin juin à août. Mémorable, l’itinéraire grimpe depuis le parking situé sur la rive du lac du Saut, à 25 minutes de route des grandes stations de ski de Tignes et de Val-d’Isère, traverse des alpages herbeux et des passages rocailleux avant d’atteindre l’orée du glacier de Sassière et le panorama final.
Ce légendaire sentier de grande randonnée assure la traversée des Alpes françaises du Nord au Sud. Le GR®5 sillonne les Alpes de Thonon-les-Bains/Saint-Gingolph (rive sud du Léman) à Nice/Menton. Il aborde des sommets et des cols atteignant 3 000 m, des vallées sauvages et des glaciers de Haute-Savoie et de Savoie, Chamonix, le parc de la Vanoise, la Haute-Provence et, enfin, le littoral méditerranéen. Comptez 20 jours jusqu’à Briançon – sous forme de trek ou avec des étapes d’environ 20 km par jour.
Accessible depuis Sixt-Fer-à-Cheval, dans le domaine skiable du Grand Massif, ce circuit sillonne des falaises de calcaire d’où jaillissent des cascades étincelantes. Ce classique familial mène au Bout du Monde. Le circuit passe par une passerelle himalayenne sur la rivière et des champs de neige perdurant jusqu’au début de l’été. Les cascades spectaculaires, qui dévalent les falaises de 500 m jusque dans la vallée, sont au sommet de leur beauté en juin.
Découvrez l'un des plus beaux villages de France et le plus haut col routier des Alpes dans le parc national de la Vanoise. Après le circuit du lac des Vaches et du col de la Vanoise, parcourez ce sentier (700 m de dénivelé) qui part du charmant village de Bonneval-sur-Arc (1 850 m), au sud du célèbre col de l’Iseran (2 764 m). Partant de L’Écot, il grimpe le long des gorges jusqu’à la cascade de la Reculaz et continue jusqu’au paysage glaciaire du col des Évettes (2 561 m), avec son lac et son refuge.