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Publié le 18/08/2016 3 minutes de lecture
Le Sri Lanka est l’un des pays d’Asie du Sud les plus intéressants pour l’observation de la faune. L’île possède une surprenante variété d’habitats et d’espèces en regard de sa superficie. Vous serez certainement impressionné par la vue de grandes hardes d’éléphants, de léopards farouches, de bancs de dauphins, de centaines d’oiseaux colorés et de récifs peuplés de poissons multicoloresle long des plages.Suivez nos conseilspour organiser votre safari etprofiter des superbes espaces sauvages du Sri Lanka !
Où observer les animaux au Sri Lanka ?
Demandez-vous d’abord quels animaux vous voulez voir et le type de safari que vous souhaitez faire. Le parc national de Yala, au sud-est, figure par exemple au programme de nombreux voyageurs ; si les léopards se montrent davantage qu’ailleurs, la visite prend souvent des airs de cirque avec un minibus derrière l’autre à la recherche des félins. Pour voir un léopard dans une ambiance plus calme (avec moins de chances), essayez le parc national de Wilpattu.


Parcs nationaux et réserves
Il y a plus de 2 000 ans, des souverains éclairés interdirent toute activité humaine dans certains secteurs. Pratiquement toutes les provinces de l’ancien royaume de Kandy possédaient des udawattakelle (sanctuaires), où les animaux et les plantes prospéraient sans être dérangés.
Aujourd’hui, les parcs et les réserves regroupent des sanctuaires traditionnels, ceux créés par les Britanniques et des secteurs récemment aménagés, comme les corridors pour les éléphants. Couvrant environ 8% du territoire, une centaine d’espaces sont surveillés par le gouvernement et répartis en trois types : les réserves naturelles interdites aux visiteurs, les parcs nationaux, accessibles sous conditions, et les réserves avec habitations autorisées. Le Sri Lanka compte aussi deux sanctuaires marins, le Bar Reef, à l’ouest de la péninsule de Kalpitiya, et le parc national de Hikkaduwa.
Hors des sentiers battus
L’État sri lankais contrôle 82% du territoire. Cet espace est régi par un ensemble de lois destinées à empêcher les activités destructrices et à protéger les zones sensibles, comme les nombreuses forêts naturelles.
Pour éviter la surfréquentation de certains parcs, n’hésitez pas à vous tourner vers des lieux moins connus mais tout aussi beaux. La visite de Lunugamvehera (qui relie les parcs nationaux de Yala et d’Uda Walawe, permettant aux éléphants de circuler entre les deux) peut remplacer celle de Yala, et Wasgomuwa se substituer à Gal Oya ou Minneriya.
Le Sri Lanka comprend actuellement trois bandes côtières reconnues par la convention de Ramsar sur les zones humides : le parc national de Bundala ; l’estuaire du Madu Ganga (915 ha) près de Balapitiya, à 80 km au sud de Colombo sur l’A2, qui abrite l’une des dernières mangroves intactes ; et la réserve naturelle d’Annaivilundawa, à l’ouest de l’A3 à 100 km au nord de Colombo, un ensemble d’anciens réservoirs d’eau douce aménagés par l’homme qui hébergent aujourd’hui une fabuleuse biodiversité.
Pour des listes de réserves hors des sentiers battus, contactez les services gouvernementaux de conservation ou consultez le site de LOCALternative Sri Lanka.



Quand partir au Sri Lanka ?
Si les animaux peuvent s’observer toute l’année, la meilleure saison correspond généralement à la principale saison touristique, de novembre à avril. À cette époque, tous les grands parcs sont ouverts et l’absence de pluies pousse les animaux à se rassembler autour des points d’eau, facilitant l’observation (surtout de février à début avril). Si vous venez durant la mousson du sud-est, de mai à octobre, visitez les parcs proches des cités anciennes et dans l’est de l’île.
Comment réserver votre safari ?
Il est extrêmement facile d’organiser un safari dans les principaux parcs nationaux et autres secteurs protégés. Des conducteurs de jeeps proposent habituellement leurs services dans la ville la plus proche ou à l’entrée des parcs, et les hôtels peuvent également organiser des safaris. Il suffit généralement d’arriver la veille, de préciser vos souhaits et de négocier le prix. Dans tous les parcs, les droits d’accès sont payés à l’entrée.