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Publié le 02/11/2017 3 minutes de lecture
L’été est terminé, mais est-ce une raison pour cesser de se faire du bien ? Prendre du temps pour soi consiste aussi à sortir du quotidien. Ouvrez tous vos sens, et donnez à la détente de votre corps l’écrin d’une évasion pour votre esprit !
A Marrakech, les secrets de beauté à la marocaine
Charmeurs de serpents, tatoueurs au henné, cracheurs de feu et vendeurs de tapis : cette compagnie pittoresque n’est pas (seulement) celle des contes des 1001 Nuits, c’est celle qui anime quotidiennement la place Djemaa al-Fne, à Marrakech. Classée au patrimoine mondial de l’Unesco pour sa capacité à faire revivre tous les soirs la tradition orale du Maroc, cette place est le centre névralgique des légendes bien vivantes de la ville rouge. Cependant, c’est dans l’atmosphère feutrée des hammams que les secrets ancestraux les plus raffinés du Maroc se vivent : soins à l’huile d’argan ou de rose, au ghassoul ou au savon noir, ici le bien-être se conjugue hors du temps, et au mode nature. Dans le centre au cœur de la médina ou hors des remparts en surplombant l’Atlas, un moment bien-être à Marrakech est un scintillement d’images merveilleuses, entre palmeraies et souks animés.
Honfleur, une destination spa au cachet impressionniste
Honfleur est d’abord une inspiration. Ses façades normandes se reflétant dans le vieux-bassin en ont fait un port autant fréquenté par les marins que par les esthètes, tant et si bien que les galeries de peintres y sont presque aussi nombreuses que les bateaux ! Eugène Boudin, précurseur de l’impressionnisme, n’est pas étranger à la popularité de cette célèbre vue de la ville où il naquit : bien d’autres le suivirent ensuite, qui comme lui furent autant émus par l’atmosphère du lieu que par la somptuosité de son ciel. Contrairement à sa voisine située de l’autre côté du pont de Normandie, Le Havre, Honfleur fut épargnée par les bombardements de la seconde guerre mondiale. Le charme est intact ; il est la garantie d’un séjour sous le signe du cachet et de la simplicité.
A Majorque, l’antidote au refroidissement
L’automne a certes son charme, avec ses couleurs chatoyantes, mais il apporte son lot de microbes et de refroidissement, nettement moins agréables. A cela, Majorque est un antidote complet. Antidote à la grisaille. Antidote au froid. Antidote à la déprime. Une échappatoire à portée de main, qui se présente sous la forme de plages de sable blanc, d’eau turquoise, de vignobles, de plantations d’oliviers, de caroubiers, de massifs spectaculairement escarpés et de villages se fondant harmonieusement dans la roche. La plus grande île des Baléares est, sorti de Palma, une île qui a gardé sa puissance naturelle et son rythme insulaire, nourris au soleil qui y brille en permanence. Idéal pour un moment spa aussi loin des désagréments de la civilisation qu’intime avec une Méditerranée encore sauvage.
A Vichy, au cœur de la tradition française du thermalisme
La « reine des villes d’eau » mérite toujours sa couronne. Si la villa Marie-Louise rappelle qu’elle était la destination préférée de Napoléon III pour ses cures, le véritable festival de styles architecturaux que constitue Vichy démontre qu’elle n’a depuis lors pas cessé de séduire une clientèle aussi fidèle que fortunée : art nouveau, art déco… les élans artistiques des XIXè et XXè siècles se sont donné rendez-vous sur ces façades que l’on ne peut s’empêcher d’admirer sans penser que l’on touche là au summum de l’art français du thermalisme. Les centres actuels maintiennent cet art en l’adaptant au confort et aux techniques les plus modernes.
A Stresa, la dolce vita entre lac, palmiers et montagnes
Le lac Majeur, que se partagent la Suisse et l’Italie, est également un trait d’union entre les traditions raffinées des deux pays. Ainsi, Stresa, du côté italien, combine l’élégance aristocratique des villes d’eau alpines et la douceur du climat italien : le long de la promenade, les reflets des villas cossues et des hôtels de prestige « liberty » côtoient ceux des Alpes sur eaux claires du lac. Palmiers, montagnes et architecture Belle-Epoque semblent flotter sur cet azur rassérénant. Les îles Borromées semblent avoir été posées là pour atteindre la quintessence de l’idyllique. Cette carte postale reste inchangée depuis que les habitués de la haute société s’y donnaient rendez-vous au XIXè siècle. Deux siècles plus tard, la magie et la douceur sont intactes.
Article réalisé en partenariat avec Thalasseo.com