Cet élégant musée rappelle la riche tradition littéraire de Dublin (jusqu’à 1970) à partir d’une multitude de témoignages à voir ou à lire, exposés sur les murs et dans les vitrines. L’édifice, qui comprend deux maisons du XVIIIe siècle, est lui-même fabuleux ; la galerie de l’étage fut décorée par le stucateur dublinois Michael Stapleton.
Toutefois, le parti pris d’écarter les auteurs vivants limite son attrait – les auteurs contemporains, qui sont peut-être plus populaires auprès des lecteurs actuels, ne sont aucunement mentionnés.
Dans la galerie à l’étage, les bustes et portraits des grandes figures littéraires méritent qu’on s’y attarde, mais les pièces maîtresses sont exposées au rez-de-chaussée, notamment le téléphone de Samuel Beckett (avec un bouton pour rejeter les appels entrants, bien sûr), une lettre de l’“aristocrate de la plèbe” Brendan Behan à son frère, et une édition originale de Dracula, de Bram Stoker.
Juste à côté, la Gorham Library est intéressante également ; cette bibliothèque se double d’un jardin zen apaisant. Le restaurant du sous-sol, Chapter One , figure parmi les meilleurs de la ville.
Si le musée se concentre sur les disparus, l’Irish Writers Centre juste à côté, est un lieu de travail et de rencontre pour les auteurs bien vivants.
www.writersmuseum.com ; 18 N Parnell Sq ; 9h45-16h45 lun-sam, 11h-16h30 dim ; 3, 7, 10, 11, 13, 16, 19, 46A, 123 depuis le centre-ville, Parnell.01-872 1302 ; www.irishwriterscentre.ie ; 19 N Parnell Sq ; 10h-21h lun-jeu, 10h-17h ven),Le catalogue des éditions Lonely Planet
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