Côte est

Pourquoi y aller

On la dit pluvieuse, humide, discrète et peu touristique. Tout cela n’est certes pas faux, mais ne suffit pas à résumer la côte est de l’île. Exposé aux alizés, ce littoral a en effet tiré deux atouts de son climat arrosé : non seulement il lui a donné une végétation luxuriante, mais il lui a épargné un trop grand développement urbain.
Si elle ne se distingue pas par ses plages, quasiment inexistantes, la région brille en revanche par son environnement, notamment ses cascades et ses bassins naturels, qui feront la joie des amateurs de pique-niques et de sports en eaux vives. Elle est également très marquée par sa vocation agricole : bienvenue au pays des litchis, de la canne à sucre, de la vanille et des distilleries de rhum.
Elle est une facette à part entière de la personnalité réunionnaise : cette côte est en effet la plus influencée par la communauté tamoule, composante essentielle du melting-pot réunionnais. Aux abords de Saint-André, on vit au rythme des offrandes et des marches sur le feu, à proximité de temples qui semblent tout droit sortis des quartiers de Bombay.
Faible fréquentation oblige, les possibilités d’hébergement et de restauration sont moins diversifiées que dans le reste de l’île. Mais on trouve ici une authenticité devenue plus rare dans l’Ouest, et les habitants ont une sincère volonté de mieux faire connaître les secrets de leur région.

Quand partir

Le calendrier de l’est de l’île est avant tout rythmé par les fêtes de la communauté indienne : des marches sur le feu ont lieu en décembre-janvier autour de Saint-André, ainsi qu’en juillet-août. En février, la fête du Cavadee voit les pénitents se percer les joues d’aiguilles avant de porter une arche de bois en l’honneur de Subramanya, second fils de Shiva. Avril marque le Nouvel An tamoul tandis que Dipavali, autre fête importante, a lieu en octobre-novembre. Octobre est aussi l’occasion de fêter une tradition locale, la pêche aux bichiques, à Bras-Panon. Le principal temps fort chrétien est le pèlerinage à la Vierge au Parasol, le 15 août.

À ne pas manquer

  1. Assister à une cérémonie au temple du Colosse.
  2. La visite de la distillerie de Savanna et sucrerie de Bois-Rouge en période de récolte de la canne.
  3. La vanille Bourbon à La Vanilleraie, à la Coopérative Provanille ou à la plantation Roulof.
  4. Le cadre paradisiaque de la cascade Niagara, de Bassin la Paix et de Bassin la Mer.
  5. Une balade équestre autour du Grand Étang.
  6. La vue depuis le belvédère de Takamaka.
  7. Une descente de rivière en rafting près de Saint-Benoît.
  8. Un pique-nique à l’anse des Cascades
Mis à jour le : 4 juillet 2017