Jean-Bernard Carillet, un des auteurs de guide Lonely Planet.

Reportages

J’ai passé 15 jours avec un auteur Lonely Planet

© Dorothée Pasqualin - Lonely Planet

Responsable du service presse de Lonely Planet depuis plus de 20 ans, Dorothée Pasqualin a eu l'occasion de suivre l'auteur de guide Jean-Bernard Carillet sur le terrain, dans les îles Marquises. Voici le récit de son périple.De nombreuses personnes pensent qu’être auteur de guide de voyage est un métier sympa et facile, où l’on fait de magnifiques découvertes. Or, ce n’est pas tout à fait la réalité.Non seulement, c’est difficile de voyager seul car on ne peut pas partager une nouvelle découverte, un paysage magnifique. Un auteur est seul face à la beauté d’un site. Il est seul le soir dans sa pension à écrire ses notes de la journée. Il est seul quand il reprend sa route le lendemain. Etre auteur, c’est être sur le qui-vive constamment, c’est se réveiller et se demander si on va pouvoir tenir son programme, si la météo sera clémente pour pouvoir faire une randonnée, si le loueur a bien déposé la voiture, si le vol ne sera pas retardé, si les restaurants et les hôtels ont changé, s’ils existent encore ou si de nouveaux ont été créés. C’est également savoir trouver les contacts qui pourront l’aider à trouver de nouvelles activités.Papeete, 28 juillet 2018. J’ai rendez-vous le lendemain matin à 5h00 à l’aéroport, avec Jean-Bernard Carillet, auteur du guide Polynésie depuis 23 ans, direction les marquises !

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La baie d’Hanaiapa sur l’île d’Hiva Oa aux Marquises.
La baie d’Hanaiapa sur l’île d’Hiva Oa aux Marquises. Dorothée Pasqualin - Lonely Planet

Marquises, Hiva Oa

En avant pour l’aventure ! Et quelle aventure !

Trois heures trente plus tard, après avoir survolé les atolls des Tuamotu, époustouflants de beauté, nous atterrissons dans un aérodrome posé sur un plateau. Nous sommes sur l’île de Hiva Oa , dans le village de d’Atuona. Nous sommes accueillis par Féli et Gabi, deux personnages incontournables de l’île, qui nous embrassent chaleureusement en nous mettant autour du cou un collier de coquillages, accueil typique polynésien. A l’aéroport, JB croise d’autres personnes rencontrées au cours de ses 13 voyages aux Marquises, et chaque personne l’accueille avec un plaisir évident.

Il attaque directement son travail pendant le trajet jusqu’à la pension. Il cherche à savoir ce qui a changé depuis trois ans qu’il venu, dans quel état sont les sites. Gabi est une source d’information fiable. Ils ne sont que neuf mille sur l’île, cela facilite l’échange d’information. Les couleurs sont incroyables. C’est comme si chaque feuille, chaque fleur, chaque élément du paysage était exacerbé.

A peine avons-nous posé nos sacs que nous repartons chez les prestataires visiter hôtels et pensions. Quels sont les changements par rapport à l’édition d’avant, quelles sont les nouveautés ? Et encore une fois, comme ils sont peu nombreux, tout se sait. Ce sont les habitants qui permettent de faire découvrir les merveilles de leur île. JB, ayant une grande connaissance de la Polynésie, depuis son premier voyage en 1995, apprend ainsi beaucoup de choses, des sites tombés en désuétudes pour cause de conflits familiaux ou fonciers.

Il nous faut vérifier par nous-mêmes bien sûr. Chaque information donnée fait part d’une vérification de JB. Visualiser permet de trouver les mots justes et de donner l’information la plus fiable possible aux lecteurs. Parfois, une visite se fait pour changer deux ou trois mots, parfois un paragraphe entier, selon l’importance des changements.

Plus jamais je ne laisserai un lecteur critiquer le travail d’un auteur quand je vois l’effort fourni pour mettre à jour le guide. Sur toutes les éditions du guide, JB aura passé, en cumulé, quatre années sur place.

L’après-midi nous sommes allés sur la côte nord de l’île, jusqu’à la baie de Hanaiapa. Les routes sont d’une propreté incroyable, pas un morceau de plastique, tout est net, beau, luxuriant, pur. Il n’y quasiment aucun touriste. Nous avons dû croiser en tout et pour tout 4 voitures dans la journée et quelques dizaines de chèvres. Impression d’être seule au monde, d’être une exploratrice. C’est inouï.

Nous allons ensuite sur le site de I’Ipona. Quelle merveille ! J’avais déjà entendu parler du Mana, mais à cet endroit, cela a pris tout son sens. C’est un site chargé d’énergies positives. Nous étions, une fois de plus, seuls sur le site. L’émotion était intense. Tous les dégradés de vert sont présents, l’alternance de la lumière entre ombre et grand soleil est stupéfiante. Les tikis, statues marquisiennes uniques sont désormais protégées par des structures naturelles pour les préserver. Se sentir au cœur de l’histoire. C’est unique et grisant. JB s’assoit, relis son texte précédent et vérifie que tout est conforme.

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Dorothée Pasqualin - Lonely Planet

Le premier réveil avec la vue sur la baie de Tahauku est spectaculaire. Les voiliers mouillent de manière indolente, le temps semble comme arrêté. Nous partons ce matin-là pour une randonnée, sans grande difficulté mais avec la chaleur et le manque d’eau, elle m’a semblé durer une éternité. Mais c’est aussi une expérience, le métier d’auteur est loin d’être de tout repos.

Trouver le début du sentier ne fut pas si simple, heureusement que JB l’a déjà fait et que l'habitante rencontrée quelques minutes plus tôt nous a indiqué le chemin. Il faudra être précis dans le descriptif pour que les futurs voyageurs réussissent à le trouver. Nous commençons la montée sous l’ombre et la chaleur.

C’est au détour d’un virage que s’est révélé la beauté stupéfiante de cette baie. Ce camaïeu de bleus intenses de la mer se finissant sur une plage de sable blanc brodées de cocotiers est magique. La baie est vide, nous étions les seuls au monde. Quelle magie, ce sentiment de vivre une expérience unique. Oublié le tourisme de masse, bienvenue au paradis dans la baie de Hanapaaoa. Ca, c’est le côté positif du métier d’auteur.

Le retour fut éprouvant car nous n’avions plus d’eau et avec la chaleur, la déshydratation nous guettait. Le temps de boire un coca et c’est reparti car la mise à jour n’attend pas ! Vérification sur un autre site préhistorique et la recherche du tiki dissimulé sous l’intense végétation. Jb met un point d’honneur à le retrouver. Rien ne peut le distraire de son travail

Fatu Hiva

Le lendemain, nous partons prendre un bateau pour aller sur l’île de Fatu Hiva. Mais comme le bateau ne part qu’à midi, cela nous laisse le temps d’aller visiter les quelques pensions qui restent sur l’île. Nous nous rendons ensuite sur le port pour prendre le bateau flambant neuf, la liaison entre les deux îles commence à devenir pérenne, ce qui est important à savoir pour l’auteur.

Nous sommes peut-être que 4 touristes sur l’île mais pour JB chaque détail ne doit pas être oublié. C’est alors qu’en visitant la deuxième et dernière pension de l’île, JB voit un homme sur son vélo et l’alpague « Hé mais je te connais, toi ! Tu es Kahu, le chorégraphe de l’île, de la danse de l’oiseau et du cochon, celui par qui les festivals sont possibles ! ».

Ce sont dans des moments comme celui-ci que le métier d’auteur prend toute sa valeur et inspire un grand respect. Je suis reconnaissante à JB d’avoir accepté que je le suive dans son périple. Je pense que je vais vivre un des plus grands voyages de ma vie, il sera unique.

En revenant à la pension, nous entendons des bruits et nous allons voir ce qu’il se passe, JB pense que ce sont des femmes qui travaillent les tapas. Effectivement, deux femmes assises par terre tapent avec leur battoir sur des bouts de ce qui semble être des tissus. Certains baignent dans une bassine. Elles nous font soupeser leurs battoirs qui sont très lourds. En fait de tissu ce sont des écorces d’arbres, mûrier ou acajou (pour les couleurs plus sombres) qu’elles aplatissent et élargissent à force de frappe. Plus un bain de citron et le séchage et ensuite ils peignent dessus toutes sortes de motifs locaux, des guerriers aux animaux et aux symboles.

La randonnée initialement prévue est impraticable à cause de la pluie qui est tombée toute la nuit. C’est aussi ça le métier d’auteur, savoir s’adapter aux imprévus. Qu’à cela ne tienne, il en profite pour mettre à jour toutes ces notes. Son éditrice sera contente, il n’aura pas de retard pour rendre ses textes.

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Dorothée Pasqualin - Lonely Planet

Le temps se dégage au fur et mesure du temps et nous décidons de faire une balade en mer jusqu’à Hanavave, la fameuse baie des vierges. Les paysages sont magnifiques le long de la côte, les falaises sont à pic, le soleil et les nuages changent la physionomie des paysages à chaque instant.

Chaque soir, nous avons droit à un festin fait de légumes du jardin, de poissons crus et autres mets tout aussi délicieux. Une cuisine familiale savoureuse qui sera bien sûr commentée dans le guide. Et pendant que nous dînons, notre hôte nous raconte son île, continue de donner toutes sortes d’informations, de la fabrication du pain, des heures d’ouverture des magasins, entre deux bouchées, l’auteur prend des notes.

Le lendemain matin, nous partons à la recherche du pétroglyphe d’Omoa en forme de poisson, probablement un Mahi Mahi. Plus une deuxième balade pour découvrir un autre pétroglyphe. Il n’est pas encore 11 h du matin que nous avons déjà deux randonnées dans les jambes.

L’après-midi nous partons du col entre les deux villages et nous faisons la descente à pied vers la baie de Hanavave où Hervé viendra nous récupérer en bateau.

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La descente est extraordinaire, à chaque virage un nouveau panorama apparaît, nous sommes stupéfiés par tant de beauté. Et pour la deuxième fois, nous voyons la baie d’Hanavave au soleil couchant, tout aussi féérique que la veille et le petit détail supplémentaire, un arc en ciel énorme couronne la baie. Il pourra ainsi donner toutes les possibilités d’explorer ce coin de paradis.

Dernière nuit sur Fatu Hiva et déjà nous repartons pour de nouvelles aventures. Le retour en bateau est moins éprouvant que l’aller parce que la mer est plus calme et parce que je sais maintenant qu’il faut tout de suite se coucher, le mal de mer est moins intense.

Hiva Oa

Nous revenons sur Hiva Oa et nous changeons de pension pour aller chez Kaiser. Une maison qui surplombe la baie avec une vue de notre chambre à 360°, superbe. Nous dinons dans le seul restaurant de la ville et je constate que les diners dans les pensions n’ont rien à envier à ce restaurant correct mais moins chaleureux. Nous rencontrons deux de nos lecteurs avec qui nous partageons leurs impressions sur le guide. Comme dit JB, c’est le courrier des lecteurs en live. Il leur demande ce qu’ils ont pensé des différents hébergements, des différentes activités. Comme il le dit aux lecteurs, c’est grâce à eux qu’il est là !

Tahuata

Le lendemain, c’est à nouveau une balade en bateau, sur un bonitier, qui est prévue. Direction l’île de Tahuata. Notre guide, Pifa O’Connor, un colosse souriant féru d’histoire, et danseur passionné (danse du cochon et danse de l’oiseau les deux danses en forme de Haka), nous a fait visiter le village de Vaitahu, puis la magnifique église de l’île. Nous sommes ensuite allés à un autre endroit pour voir l’artisanat local, (bijoux, instruments de musique, miel, couverts en corne sculptée…) et nous avons été accueillis par des chants marquisiens au son d’instruments locaux, quelle ambiance festive ! Pendant ce temps, l’auteur prend des notes pour pouvoir tout retranscrire ensuite.

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Dorothée Pasqualin - Lonely Planet

Et pour finir la journée, Pifa nous a emmené sur la seule plage de l’île qui n’est pas infestée de nonos. Nous avons nagé du bateau à la plage dans une eau chaude et claire.

Le retour en bateau n’a pas été un grand bonheur, loin s’en faut. Le vent s’est levé pendant ce temps-là et le retour fut douloureux pour tout le monde car il y avait une forte houle et des creux de plus de deux mètres cinquante.

Bien brassée je suis allée me reposer pendant que JB continuait sa tournée des tikis, du vieux cimetière et autres prestataires. Un auteur ne peut pas prendre le temps de se reposer, son temps et son budget sont comptés.

Oa Huka

Le lendemain, départ pour l’île de Oa Huka, une des îles du groupe nord. Nous avons pris place dans un twin otter, un petit avion avec hélices dans lequel nous étions les deux seuls passagers. Maurice nous a accueilli avec le fameux collier de coquillages et nous a fait monter dans son 4x4, couvert de tissus fleuris, direction sa pension. Comme d’habitude, JB fait l’unanimité. Maurice nous dépose quelques instants à la messe du village où plusieurs centaines de jeunes sont venus de différentes îles à l’occasion. La messe a lieu en plein air, tous les fidèles ont revêtus leurs plus beaux atours, le blanc domine comme souvent. Le diacre, puisqu’il n’y a pas de prêtre sur l’île, officie en aube blanche et verte avec un discours plein d'humour.

Une fois encore, c’est Maurice, notre hôte qui nous donne beaucoup d’indications sur les balades à faire, sur les musées à visiter.

Aujourd’hui, mardi 7 août, nous commençons à préparer nos bagages pour partir à Oa Pou mais notre avion a un problème mécanique, le vol est annulé. Nous sommes donc coincés ici… Sans en savoir plus. Le soir, nous apprenons que le seul moyen de quitter l’île est un speed boat…

C’est aussi ça le métier d’auteur, faire face à l’imprévu. Heureusement que les habitants sont là pour nous aider. Comme ils sont tous plus ou moins cousins et qu’il y a très peu de gens sur l’île, il est facile de trouver une solution en deux ou trois coups de fil.

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Dorothée Pasqualin - Lonely Planet

Nous devions normalement aller à Oa Pou mais compte tenu du retard d’une journée sur le programme, nous ne pourrons pas y aller. Nous allons donc passer 5 jours à Nuku Hiva au lieu de 2 initialement prévus. Ce n’est pas très gênant car nous allons pouvoir faire plus d’activités. Malheureusement, la météo défavorable s’en mêle. En effet, il est inutile d’aller faire une randonnée de 4 heures sous la pluie pour n’avoir aucun visuel au final car les nuages boucheront tout et les chemins seront impraticables et glissants.

Un auteur ne dort pas dans un hôtel 5 étoiles, il doit gérer son budget et être logé comme les voyageurs a petits budgets.

En nous réveillant, le temps n’est pas très beau et nous décidons d’aller voir Ludo le tatoueur le matin. Il n’est finalement pas là et ne sera pas là de la journée. C’est aussi ça la Polynésie, il ne faut pas être pressé. Nous partons donc faire la balade de la sentinelle qui est relativement facile, 45 mn aller. Nous arriverons à voir le tatoueur le jour d'après.

Le lendemain, nous partons faire la baie Colette. Après une jolie descente où nous croisons vaches et chiens nous arrivons sur une jolie baie de galets noirs qui bruissent au ressac des vagues.

Le soir nous testons un nouveau restaurant où le chef tente de nous inviter mais nous refusons pour respecter l’indépendance du guide. Le chef est tellement sympa et nous adorons sa cuisine à tel point que nous y retournerons le lendemain. L’auteur est ravi, il tient enfin son coup de cœur culinaire. Les clients du restaurant ont entendu que l’auteur du guide qu’ils avaient dans les mains était devant eux. Ils lui ont demandé de dédicacer son ouvrage. Ce n'est plus nécessaire de faire des séances de dédicaces à Paris, cela se passe directement sur place !

Nous avons loué un 4x4 pour faire le grand tour de l’île mais le mauvais temps nous contraindra de ne le faire que partiellement. Mais les deux baies que nous voyons sont extraordinaires de beauté avec leurs pics acérés. Pour JB le spectacle est exceptionnel. Je trouve fantastique qu’un auteur puisse autant se réjouir d’un spectacle qu’il connaît déjà. C’est ça la passion d’un métier !

Le lendemain nous louons juste un petit 4x4 pour retourner de l’autre côté de l’île pour faire la baie d’Anaho à pied, une randonnée plus engagée car nous marcherons au global 4 heures. Pour arriver à la première baie, il faut monter une demi-heure et autant de temps pour la descente jusqu’à la baie puis à nouveau une demi-heure de marche jusqu’à la seconde baie, Haatuatua, la plus sauvage et la plus éloignée de Polynésie, à 14.400 km de la France.

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Dorothée Pasqualin - Lonely Planet

14 août. Le retour.

Retour sur Papeete avec un nouveau survol magique des Tuamotu. Je prends beaucoup de photos pendant que JB travaille sur ses notes. Pendant l’attente à l’aéroport, il écrit aussi. Dès qu’il a un moment d’attente, il en profite pour mette ses notes à jour.

Pendant que je me prépare à rentrer à Paris exténuée de ce magnifique voyage, JB lui, attend son avion pour partir sur les îles Australes. C’est loin d’être fini pour lui…

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Dorothée Pasqualin - Lonely Planet

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