Groupe Ouest

Entre Yogyakarta et Prambanan, ce groupe comprend trois temples, dont deux près du village de Kalasan sur la grand-route de Yogyakarta. Les villages de Kalasan et de Prambanan sont distants de 3 km ; prenez un angkot ou un bus.

Le Candi Kalasan se dresse près du village de Kalasan. C’est l’un des plus anciens temples bouddhiques de la plaine de Prambanan. Une inscription en sanskrit de 778 évoque un temple dédié à Tara, un bodhisattva féminin. Partiellement restauré au siècle dernier, le temple possède des sculptures détaillées sur le côté sud dont l’entrée est surplombée par une énorme tête de kala à l’air menaçant. Il était autrefois couvert de stuc coloré et brillant et l’on peut encore voir des traces du “plâtre diamant” semblable à la pierre qui servait de base pour la peinture. La salle intérieure du Kalasan renfermait jadis une imposante statue en bronze du Bouddha ou de Tara. Le temple est situé au cœur d’un massif de cocotiers, près de la route principale ; l’entrée coûte 2 000/1000 Rp par adulte/enfant.

À environ 200 m au nord du Candi Kalasan, au milieu des cocotiers et des bananiers, le Candi Sari possède la même structure en trois parties que les grands temples de Plaosan, mais est un peu plus ancien. Des spécialistes pensent que le 2^e étage servait de dortoir aux moines bouddhistes qui l’entretenaient. Les reliefs sculptés à l’extérieur, similaires à ceux de Kalasan, sont en bien meilleur état.

Un chemin conduit au Candi Sambisari, un temple isolé à 2,5 km au nord de la grand-route. Dédié à Shiva, il pourrait avoir été le dernier temple de Prambanan construit par la dynastie du royaume de Mataram. Découvert par un fermier en 1966 et remarquablement conservé, il était enfoui sous des couches de cendre et de poussière volcaniques, à près de 6 m en dessous de la surface des champs alentour. Le sanctuaire intérieur renferme un grand lingam et un yoni (pénis et vagin stylisés – symbole phallique du dieu hindou et son équivalent féminin), éléments emblématiques des temples de Shiva.