Sardaigne

Transport Sardaigne

Comment aller en Sardaigne ?

L’avion est le moyen le plus rapide et le plus simple pour se rendre en Sardaigne. Il existe pourtant des liaisons maritimes au départ de plusieurs villes et régions françaises (Marseille, Toulon, Nice et la Corse), ce qui est appréciable si vous envisagez de venir avec votre voiture pour parcourir l’île.

Entrer en Sardaigne

Les ressortissants de l’Union européenne et les Suisses peuvent entrer sur le territoire italien avec leur carte d’identité ou leur passeport. Les voyageurs venant de pays ne délivrant pas de carte d’identité devront présenter un passeport valide. Les voyageurs venant de tout autre pays doivent être munis d’un passeport valide et parfois remplir une carte de débarquement à l’arrivée en Italie.

Si vous arrivez en Sardaigne via l’Italie continentale, toutes les formalités de douane et d’immigration auront lieu à l’aéroport du continent. Le vol vers la Sardaigne sera considéré comme un vol intérieur.

Il faut être muni d’une pièce d’identité pour les vols intérieurs et les traversées en ferry.

Aller en Sardaigne en avion

Aéroports

Les vols en provenance d’Italie et d’Europe desservent les trois principaux aéroports de Sardaigne.

Des vols intérieurs rallient les aéroports d’Italie continentale (Rome, Milan, Naples, Bari, Bologne, Turin, Venise et Vérone). Certaines compagnies low-cost européennes assurent des vols saisonniers, généralement de mai à octobre.

Compagnies italiennes desservant la Sardaigne :

  • Alitalia. La compagnie nationale dessert Olbia et Cagliari depuis Milan, Rome, Turin et Bologne.
  • Meridiana

Depuis/vers la France

Air France et Alitalia sont en partenariat pour les vols à destination de Cagliari et d’Olbia via les grandes villes du nord de l’Italie. Comptez à partir de 200 euros en basse saison et à partir de 300 euros en haute saison pour un aller-retour. Le vol Paris- Rome dure environ 2 heures (1 heure 30 pour Milan). Depuis Rome, le temps de vol est de 1 heure 05 pour Cagliari, 50 minutes pour Olbia et 2 heures pour Alghero.

Des compagnies low cost permettent de trouver des vols à prix intéressants :

  • EasyJet. De mars à septembre, vols vers Cagliari et Olbia depuis Paris-Orly. Vols hebdomadaires en moyenne saison, plus fréquents en juillet-août.
  • Ryanair. Vers Cagliari et Alghero depuis l’aéroport de Paris-Beauvais. Quelques vols directs, parfois en liaison avec Vueling.
  • Volotea. En saison, Volotea assure des vols vers Cagliari (au départ de Nantes, Lyon, Bordeaux et Toulouse) et Olbia (depuis Nantes, Bordeaux et Strasbourg).
  • Vueling. Plusieurs villes françaises (Bastia, Bordeaux, Brest, Lyon, Marseille, Nantes, Nice, Paris, Toulouse) sont reliées à Cagliari en saison.

Quelques agences et transporteurs susceptibles de proposer des vols secs pour la Sardaigne :

Depuis/vers la Belgique

La compagnie low cost TUI (ex-Jetairfly) est la seule à proposer un vol direct (Bruxelles-Olbia) de mai à septembre (aller-retour autour de 300 euros). Sinon, pour rallier l’île en avion, il vous faudra prendre une correspondance.

L’aller-retour Bruxelles-Rome (ou Milan) coûte de 140 à 380 euros en basse/haute saison sur un vol régulier. Le temps de vol Bruxelles/Rome est d’environ 2 heures.

Depuis/vers la Suisse

En été, EasyJet propose des vols directs depuis Genève et Bâle-Mulhouse-Fribourg en direction d’Olbia et de Cagliari. Sinon, vous devrez prendre une correspondance à Rome ou à Milan. Vous trouverez des billets Genève-Rome à partir de 100 FS. Au départ de Zurich, le prix est un peu plus élevé. Le trajet dure 1 heure 30.

Depuis/vers le Canada

Alitalia propose des vols quotidiens entre Rome et Toronto. En été, Air Transat vole en continu entre Montréal et Rome. Air Canada propose également tous les jours des vols Toronto-Rome directs, ou bien via Montréal ou Francfort, ainsi que des Toronto-Milan via Francfort, Munich ou Zurich. Comptez environ 750/820 C$ pour des vols depuis la côte est/ ouest du Canada.

Voie terrestre

Située à 200 km du continent, la Sardaigne est l’île la plus isolée de la Méditerranée.

Aller en ferry en Sardaigne 

La Sardaigne est accessible en ferry depuis l’Italie continentale, la France et l’Espagne. Des ferries desservent tous les grands ports. La traversée la plus courte depuis l’Italie continentale relie Civitavecchia à Olbia, sur la côte nord-est de l’île, mais il existe bien d’autres possibilités.

En Sardaigne, les ports d’arrivée sont Olbia, Golfo Aranci, Santa Teresa di Gallura et Porto Torres au nord de l’île, Arbatax à l’est et Cagliari au sud.

Les services sont plus fréquents entre mi-juin et mi-septembre. Il est d’ailleurs conseillé de réserver bien à l’avance. Les billets s’achètent dans les agences de voyages italiennes ou sur Internet.Sites web sur les ferries :

  • DirectFerry. Site francophone informant sur les lignes et les compagnies assurant des liaisons vers la Sardaigne. Réservation en ligne.
  • Traghetti Web. Site italien (avec version française) répertoriant les principales lignes et compagnies. Réservation en ligne.

Les ferries depuis l’Italie continentale et la Sicile

Toute l’année, des ferries rallient la Sardaigne depuis Gênes, Livourne, Civitavecchia, Naples et Palerme. De Piombino (Toscane), il n’existe que des liaisons saisonnières. Les traverses saisonnières sont généralement assurées de mi-avril à fin septembre.

Outre les sièges inclinables (poltroni), la plupart des ferries proposent aussi des cabines avec sdb. Les tarifs varient suivant le nombre d’occupants (en général, entre 1 et 4) et la situation (avec ou sans fenêtre). Les cabines ne coûtent pas toujours beaucoup plus cher que les sièges inclinables, surtout en basse saison – cela vaut la peine de vérifier. La plupart des compagnies offrent des réductions sur le trajet retour – consultez le site web ou renseignez-vous auprès de votre agence de voyages.

Trois principales compagnies de ferries desservent la Sardaigne depuis l’Italie continentale :

  • Grandi Navi Veloci Entre Gênes et Porto Torres, dans le nord de la Sardaigne.
  • Moby Lines Relie Civitavecchia, Gênes, Livourne et Piombino à Olbia, dans le nord-est de la Sardaigne.
  • Tirrenia  Relie Civitavecchia, Naples, Palerme et Trapani à Cagliari ; Civitavecchia et Gênes à Olbia ; Civitavecchia et Gênes à Arbatax et Gênes à Porto Torres.

Les ferries pour la Sardaigne depuis la France

Vous pouvez embarquer à Marseille (Porto Torres, dans le nord-ouest de l’île), Toulon (Porto Torres) et Nice (Golfo d’Aranci, dans le nord-est) pour rejoindre la Sardaigne. Les réservations doivent se faire le plus tôt possible.

  • La Méridionale propose des ferries de Marseille à Porto Torres (via la Corse). La traversée dure environ 10 heures. Comptez environ 44 euros pour un passager (choix d’un fauteuil inclinable) et 98 euros pour une petite voiture en haute saison.
  • Corsica Linea. Une traversée par semaine au départ de Marseille vers Porto Torres (8 heures 30).
  • Corsica Ferries/Sardinia Ferries. Liaisons vers Porto Torres et Golfo d’Aranci au départ de Toulon (7 heures de traversée ; comptez entre 130 euros et 220 euros pour un passager et une petite voiture).
Aller en Sardaigne en Ferry depuis la Corse

La principale traversée entre la Corse et la Sardaigne relie Bonifacio à Santa Teresa di Gallura, sur la côte nord, mais des ferries partent aussi de Bastia, Ajaccio et Propriano. Corsica Ferries/ Sardinia Ferries assure ces traversées.

Prendre un bateau pour la Sardaigne depuis l'Espagne

Les ferries Grimaldi Lines  circulent entre Barcelone et Porto Torres. Comptez environ 59 euros par personne pour un fauteuil inclinable et autour 115 euros pour une voiture. Le trajet dure 11 heures 45. La liaison est assurée de mi-avril à octobre, avec jusqu’à cinq traversées hebdomadaires de mi-juin à début septembre.

Comment se déplacer en Sardaigne ?

Si possible, vous avez tout intérêt à venir avec votre propre véhicule en Sardaigne. Toutefois, même si parcourir l'île en transports publics est compliqué et demande du temps, cela reste possible. De manière générale, préférez les bus aux trains, qui sont souvent plus lents et nécessitent de faire de longs changements.

En avion 

Il n’y a aucun vol intérieur étant donné les dimensions réduites de l’île.

Se déplacer en bateau en Sardaigne

Les excursions en bateau sont un moyen prisé d’explorer le littoral sarde, surtout en été. Vous devrez également prendre un ferry pour rejoindre l’Isola di San Pietro, au large de la côte sud-ouest de la Sardaigne, et l’Isola di La Maddalena, au nord.

En hiver, les liaisons sont bien moins fréquentes : renseignez-vous à l’avance. Si vous souhaitez embarquer avec votre véhicule en été, pensez à venir assez tôt : les bateaux se remplissent vite.

Les excursions maritimes sont en général possibles de fin mars ou début avril à octobre. L’idéal pour rejoindre les sites côtiers difficiles d’accès de l’intérieur des terres.

L’excursion la plus prisée longe le Golfo di Orosei de Cala Gonone à Santa Maria Navarrese. Vous pourrez aussi découvrir les îles de l’Arcipelago di La Maddalena en partant de Palau.

Depuis Porto San Paolo, au sud d’Olbia, des bateaux longent la côte et poussent jusqu’à l’Isola Tavolara. Depuis Alghero, des circuits conduisent à Capo Caccia et à la Grotta di Nettuno ; d’autres partent de la péninsule du Sinis pour l’Isola di Mal di Ventre.

Les excursions se font en général à bord d’embarcations à moteur ou de ferries, mais le voilier est une option à ne pas négliger.

Saremar et Delcomar relient Palau à l’Isola di La Maddalena. En été, des bateaux partent toutes les 30 min. La traversée de 15 min coûte 3.40 euros à 5 euros par personne selon la date et l'horaire du passage. Celle d'une voiture coûte 7.30 euros à 12.50 euros ou 16.50 euros avec une petite voiture.

Saremar assure jusqu’à 15 liaisons quotidiennes entre Portovesme et Carloforte, sur l’Isola di San Pietro. Saremar relie également Carloforte et Calasetta sur l’île voisine, l’Isola di Sant’Antioco.

Delcomar propose des traversées de nuit de Portovesme à Carloforte, et entre Carloforte et Calasetta.

Circuler en bus en Sardaigne

Le transporteur sarde principal est l'Azienda Regionale Sarda Trasporti, il assure la plupart des trajets locaux et longues distances. Il gère également quelques chemins de fer privés, à l'image du trenino verde (voir ci-contre).

  • Chaque grande ville de province possède sa station de bus ARST, située en général dans le centre-ville, sauf à Nuoro. Ces stations peuvent parfois être utilisées par les autres compagnies. Dans les petites localités, les bus interurbains s'arrêtent à la fermata (arrêt), dont l'emplacement n'est pas toujours facile à repérer.
  • Vous devrez acheter vos billets avant de monter dans le bus, soit à la station, soit dans un café, un tabacchi, ou encore au kiosque à journaux le plus proche. Quand ils sont vendus à bord, ils coûtent un peu plus cher.
  • Sur certaines lignes, les liaisons se raréfient ou ne fonctionnent ni le dimanche ni les jours fériés. Pensez-y si vous ne voulez pas rester coincé dans un petit village.
  • De nombreuses compagnies privées couvrent les lignes locales et interurbaines, assurant des jonctions entre les petits villages. On peut se rendre à peu près n’importe où sur l’île par les transports publics, mais il faut s’armer de patience (il n’y a souvent qu’un départ par jour). Toutefois, les bus restent plus fiables que les trains.
  • Les horaires sont parfois affichés à l’arrêt, mais ne comptez pas trop dessus.
  • Dans les grandes villes, les offices du tourisme peuvent fournir les horaires de leur secteur. Autrement, demandez au bar ou au kiosque à journaux où vous achetez vos tickets.
  • Dans les plus petites villes, vous devrez parfois demander où s’achètent les tickets.

Faire du stop en Sardaigne

Faire du stop présentant des risques dans n'importe quel pays, nous ne vous le recommandons pas.

  • Sachez de plus que les Sardes n'y ont pratiquement jamais recours et, en conséquence, se méfient des auto-stoppeurs.
  • Si vous pratiquez le stop, adoptez une tenue présentable et voyagez léger.
  • Indiquez en italien votre destination sur une pancarte.
  • Laissez de côté le traditionnel signe du pouce qui, en Sardaigne, est un geste d'insulte…

Prendre le train en Sardaigne

En Sardaigne, le réseau ferroviaire est limité et de nombreux itinéraires s’effectuent plus rapidement en bus. Cela dit, voyager en train est simple et peu coûteux. Vous trouverez l’orario (horaires) sur les panneaux d’affichage de la gare. Les partenze (départs) et arrivi (arrivées) sont clairement indiqués. Notez toutefois que les horaires sont à géométrie variable et que les trains circulent bien moins fréquemment le dimanche. Distinguer bien les horaires feriale (jours ouvrables, du lundi au samedi) et festivo (dimanche et jours fériés). Il n’y a qu’une seule classe dans les trains sardes, la classe regionale.

Quelques trains proposent cependant des wagons de 1re classe, qui ne se distinguent des autres que par le prix. Seuls ceux qui aiment payer plus cher les emprunteront. Si vous ne voyagez qu’en Sardaigne, inutile d’acheter une carte Eurail or InterRail.

  • Trenitalia est l’entreprise ferroviaire publique qui gère les linges sardes. La principale relie Cagliari et Oristano, et continue jusqu’à Chilivano-Ozieri, où elle se divise en deux branches. L’une se dirige vers Sassari et Porto Torres au nord-ouest, l’autre vers Olbia et Golfo Aranci au nord-est. De nombreux trains passent également par Macomer, avec des liaisons pour Nuoro.
     
  • Azienda Regionale Sarda Trasporti. L’ARST gère un réseau limité de petits trains privés à voie étroite (servizi ferroviari), ainsi que le trenino Verde.
     
  • Trenino verde. Ce train touristique de l’ARST circule entre mi-juin et début septembre. Il existe quatre lignes : Arbatax-Mandas (avec des liaisons pour le Mandas-Cagliari), Isili-Sorgono, Bosa Marina-Macomer (relié à la ligne Macomer-Nuoro) et Palau-Nulvi (d’où vous pouvez prendre un train Trenitalia pour Sassari) via Tempio Pausania. En termes de transport, le trenino verde est très lent et dessert peu de destinations. C’est toutefois un excellent moyen de découvrir la campagne sarde spectaculaire et peu accessible que vous ne verriez probablement pas autrement. La ligne Mandas-Arbatax est particulièrement impressionnante.

Transports locaux

Les grandes villes disposent généralement d'un réseau de bus urbain.

  • La plupart du temps, vous n'en aurez pas besoin car les services touristiques, les hôtels, les restaurants et les gares routières sont concentrés dans un périmètre assez restreint.
  • Les billets (autour de 1 euros le ticket) s'achètent dans les kiosques à journaux, et les tabacchi proches des arrêts, ou aux endroits indiqués sur les bus.
  • Des navettes relient toujours l’aéroport au centre-ville le plus proche.

Voiture et moto

Conduire en Sardaigne est assez reposant. En dehors des grandes villes (Cagliari, Sassari, Olbia notamment), et en basse saison, la circulation pose rarement problème et les conducteurs sont plutôt courtois. Dans certains bourgs, vous croiserez peut-être quelques bandes de jeunes filant en direction des boîtes le samedi soir. Autrement, les troupeaux de moutons et les paysages spectaculaires constituent le seul danger.

  • Pour explorer l'île en profondeur, mieux vaut emprunter les strade provinciali (P ou SP sur les cartes). Ces axes, parfois de simples routes de campagne, traversent les paysages les plus beaux et donnent accès à de nombreux bourgs et villages.
     
  • La majorité des plus belles plages ne sont accessibles que par des routes de terre.
     
  • La fièvre du deux-roues n'a pas encore contaminé la Sardaigne, même s'il y a un bon nombre de motards autrichiens ou allemands qui parcourent les lacets sinueux de l'île. La moto permet de circuler plus facilement dans les villes et il n'est pas toujours nécessaire de réserver sur les ferries avec une moto.
     
  • Le port du casque est obligatoire.

Assurance

  • En Italie, l'assurance responsabilité civile et la carte verte d'assurance internationale, que vous obtiendrez auprès de votre assureur, sont obligatoires.
     
  • Votre assureur vous fournira un formulaire européen de déclaration d'accident qui simplifiera les choses le cas échéant.
     
  • Une assurance couvrant les pannes s'avère utile.

Automobile-clubs

L'association italienne Automobile Club d'Italia est une excellente source d'informations et fournit une assistance routière 24h/24.

Il n'est pas nécessaire d'être inscrit à l'ACI pour bénéficier de l'assistance, mais il faudra s'acquitter de 100 € à 120 € de frais (supplément de 20% week-end et jours fériés).

Carburant

Le prix des carburants est élevé en Sardaigne. Comptez 1,70 € par litre pour la benzina senza piombo (super sans plomb) et 1,60 € par litre pour le gasolio (diesel). Les stations-service sont nombreuses, que ce soit dans les villes ou en périphérie, ou sur les axes principaux.

Code de la route

En Sardaigne, la conduite est à droite.

  • Sauf indication contraire, vous devez céder la priorité à droite aux croisements.
     
  • La ceinture de sécurité est obligatoire à l'avant comme à l'arrière sous peine d'amende payable sur-le-champ.
     
  • La police effectue occasionnellement des tests d'alcoolémie. Les peines encourues en cas d'accident en état d'ébriété sont lourdes. Le taux d'alcool autorisé dans le sang est de 0,05%.
     
  • La vitesse est limitée à 110 km/h sur les voies rapides (il n'y a pas d'autoroute en Sardaigne), à 90 km/h sur les routes secondaires et à 50 km/h dans les agglomérations. Les amendes pour excès de vitesse suivent les critères de l'UE et sont proportionnelles à l'excès; elles peuvent atteindre 1 433 € et être accompagnées d'une suspension de permis.
     
  • Depuis 2002, les feux de croisement doivent être allumés nuit et jour sur les voies rapides.
     
  • Pour conduire un deux-roues de moins de 50 cm3, il faut être âgé de 14 ans minimum mais aucun permis n'est nécessaire. Vous ne pouvez pas transporter de passager ni circuler à plus de 40 km/h. Les engins jusqu'à 125 cm3 nécessitent d'avoir 16 ans minimum et d'être détenteur au moins d'un permis voiture. Le casque est obligatoire. Au-delà de 125 cm3, un permis moto est nécessaire. Un deux-roues permet d'entrer sans difficulté dans les zones urbaines restreintes au trafic automobile, et la police de la route se montre généralement indulgente avec ceux qui se garent sur les trottoirs. Les motos n'ont pas à garder leurs phares allumés de jour.

État des routes

L'état des routes sardes dépend des reliefs de l'île: une grande partie des routes de montagne ne sont pas bitumées, et il est généralement plus facile de circuler entre le Nord et le Sud qu'entre l'Est et l'Ouest.

  • L'artère principale de l'île est l'autoroute deux voies SS131 Carlo Felice, entre Cagliari et Sassari (et jusqu'à Porto Torres), via Oristano et Macomer. Elle se dédouble à Abbasanta et devient la SS131dcn jusqu'à Olbia via Nuoro. Un autre tronçon (la SS130) part de la Carlo Felice vers Iglesias. Une nouvelle extension à quatre voies (SS291) relie Sassari à Porto Torres et, sur une partie du trajet, à Alghero.
     
  • Le long de la côte nord, la SS200 part de Porto Torres, contourne Castelsardo et continue jusqu'à Santa Teresa di Gallura. Depuis Palau, juste à côté, la SS125 (Orientale Sarda) est une autre grande route de l'île qui longe le littoral est jusqu'à Cagliari, au sud.
     
  • Dans l'ensemble, les routes côtières très touristiques sont en bon état, mais étroites et sinueuses.
     
  • En été, vous vous trouverez souvent pris dans les embouteillages, en particulier entre Olbia et Santa Teresa di Gallura.
  • À l'intérieur de l'île, les routes sont inégales; les voies principales, bien entretenues mais étroites, n'en finissent pas de tourner, et les routes secondaires présentent de nombreux nids-de-poule.
     
  • Sortir ou entrer dans des villes comme Cagliari ou Sassari met les nerfs à rude épreuve aux heures de pointe. Vous serez également surpris par la quantité de routes pavées qui ne manqueront pas de vous inquiéter – et de vous secouer – lorsque vous roulerez en pleine montagne au volant de votre précieuse voiture de location.

Location de voiture et de camping-car en Sardaigne

  • Réserver son véhicule avant d’arriver en Sardaigne revient toujours moins cher.
     
  • Tous les grands loueurs disposent de bureaux dans les aéroports où vous pouvez retirer votre véhicule au départ et le laisser à la fin de votre séjour. Vous trouverez aussi des agences dans certaines grandes villes et dans la plupart des stations balnéaires.
     
  • L’âge minimum requis varie suivant les agences, mais il faut généralement avoir plus de 21 ans.
     
  • Si vous avez moins de 25 ans, un supplément jeune conducteur peut être appliqué.
     
  • Une carte bancaire et un permis de conduire valide vous seront demandés.
     
  • Vous pourrez louer motos ou scooters dans les endroits les plus touristiques comme Santa Teresa di Gallura et Alghero.
     
  • La plupart des agences ne louent pas de deux-roues aux moins de 18 ans.
     
  • Beaucoup d’agences exigent une importante caution et vous risquez même d’être amené à rembourser une partie du véhicule en cas de vol.

Voici les principales agences internationales ou nationales :

Permis de conduire

Tous les permis de conduire délivrés au sein de l'Union européenne sont reconnus. Si vous venez d'un autre pays, procurez-vous auprès de votre automobile-club national un permis international d'une validité d'un an.

Transport de véhicules

Les voitures qui entrent sur le territoire italien doivent obligatoirement posséder une plaque d'immatriculation et une carte grise en règle. Ayez toujours sur vous les papiers du véhicule. Comme en France, un triangle de signalisation et un gilet jaune ou orange sont obligatoires en cas d'accident. Une trousse de premiers secours, un kit d'ampoules de rechange et un extincteur sont également recommandés.

Faire du vélo en Sardaigne

La Sardaigne se prête bien au vélo: les routes sont peu fréquentées en dehors de la haute saison, les paysages sont splendides et il pleut rarement. Toutefois, il faut tenir compte des reliefs vallonnés (voire montagneux) qui peuvent venir à bout des plus endurants, et de la chaleur en été.

  • Il n'est pas compliqué d'apporter son vélo en Sardaigne. Les consignes diffèrent selon les compagnies aériennes, mais la plupart vous demanderont de ranger votre cycle dans un sac ou une boîte spéciale, pédales et guidon démontés et pneus dégonflés. Un supplément de l'ordre de 25 euros à 40 euros est habituel.
     
  • Embarquer sur un ferry avec votre vélo vous reviendra moins cher, autour de 3 € à 10 €.
     
  • La plupart des trains acceptent les vélos gratuitement.

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