-
Publié le 23/06/2014 4 minutes de lecture
Notre planète se caractérise par une grande diversité de géographies et de climats, certains si extrêmes que la présence de l'homme y tient du miracle.
1. Atacama (Chili)
Le plus sec des déserts de la planète se trouve dans l'Atacama chilien. Certaines zones n'ont jamais reçu la moindre goutte de pluie, et les seules précipitations qui tombent ici sont apportées par le brouillard. Encadrée d'un côté par les chaînes côtières du Pacifique et de l'autre par les sommets enneigés des Andes, cette succession de salares (déserts de sel) n'abrite quasi aucune végétation.
Un trek encadré de 7 jours est la formule la plus sûre pour visiter cette région. Comptez 1 500 $US, au départ de San Pedro.

2. Sahara (Mali)
Des sommets enneigés au cœur du Sahara et une température de seulement 14°C en hiver? Tout cela est-il bien correct pour un désert digne de ce nom? Heureusement pour l'imagerie populaire, le sable est bien là lui aussi, tout comme le soleil et l'immensité. De nos jours, le Sahara s'étend sur 8 370 km et couvre pas moins de 9 000 000 km², soit une superficie équivalente à celle des États-Unis. Et il progresse de jour en jour.
Randonnez dans les zones escarpées avec un guide fiable. Il est par ailleurs judicieux de suivre les conseils d'autres voyageurs. Pour vos achats, emportez des euros.
3. Delhi (Inde)
Quelque 13,8 millions d'habitants vivent ici sur seulement 1 483 km², dans cette ville aux contrastes saisissants, coupée en deux mondes extrêmement différents. Allez et venez entre le chaos apparent des ruelles de la vieille ville et le calme trompeur des larges avenues plantées de New Delhi. L'été à Delhi n'est pas de tout repos: le mercure monte à 45°C, associé à de violentes tempêtes de sable et aux pluies de mousson.
Vous trouverez un peu de fraîcheur à l'ombre du mémorial de l'India Gate, dans le centre de New Delhi. Non loin, un hangar à bateaux loue des pédalos.

4. Parc national de Banff (Canada)
Ce parc de 6 641 km² englobe une partie des Rocheuses canadiennes et des paysages montagneux spectaculaires. Avec plus de 25 sommets majestueux dépassant les 3 000 m, la ligne d'horizon est à couper le souffle. Mais la beauté est partout, avec des lacs aux eaux turquoise et des forêts verdoyantes, des cours d'eau alimentés par la fonte des neiges et de hautes prairies. Une faune et une flore variées trouvent ici un habitat de choix. Orignaux, ours, bisons et loups partagent le parc avec skieurs, kayakistes et alpinistes.
Le mois de juin est idéal pour la marche: les lacs ont dégelé leurs eaux turquoise, et la foule estivale n'est pas encore là.
![[bastian.] Parc national de Banff, Canada.](https://img.lonelyplanet.fr/s3fs-public/styles/wysiwyg_800px_/public/import/sites/lonelyplanet/files/_parc_national_de_banff.jpg.webp?itok=cGO32lly)
5. Ladakh (Inde)
Leh, la capitale du Ladakh, se niche tout au fond d'une vallée entre les massifs de l'Himalaya et du Karakoram. Les spectaculaires étendues désertiques du Ladakh se trouvent sur le plus haut plateau indien et abriteraient le col le plus élevé du monde, à 5 602 m d'altitude. La vallée est jalonnée de monastères bouddhiques, uniques traces humaines dans ces paysages nus et contemplatifs. Des passerelles précaires se balancent au-dessus de canyons gigantesques, et les pics enneigés sont souvent parsemés de glaciers.
Les mois de juin à septembre sont les moins froids. D'importantes chutes de neige ferment la plupart des routes dès octobre. L'été, les monastères sont à la fête.

6. Outback (Australie)
Hormis les sables du désert de Simpson et la terre rouge de la chaîne des MacDonnell, l'intérieur de l'Australie, entre l'extrémité sud de l'île-continent et Darwin, très, très loin au nord, n'est que spinifex, soleil écrasant et cieux immenses. Parfois, on n'entend guère que les croassements rauques et mélancoliques des corbeaux, en parfaite harmonie avec les paysages qu'ils survolent. L'Outback, immensité vide, est à la fois une invitation à la méditation et sa parfaite métaphore.
Les serpents eux aussi adorent l'Outback. Avant de partir, apprenez à réaliser un bandage d'immobilisation sur le site de l'Australian Venom Research Unit: www.avru.org.

7. Dépression Danakil (Éthiopie)
La température à l'ombre est sans doute agréable, mais, dans le désert de sel de la dépression du Danakil, la seule ombre que vous trouverez est celle de vos mains en visière sur vos yeux. À plus de 100 m au-dessous du niveau de la mer, le Danakil est le point le plus bas des terres émergées et serait aussi la région la plus chaude du globe.
Organisez plutôt votre voyage en décembre ou janvier, les mois les plus frais, même si les tour-opérateurs sont généralement actifs jusqu'en mars.

8. Chaîne de l'Alaska (États-Unis)
Un climat arctique rude et hostile balaie cette chaîne montagneuse d'Amérique du Nord. En hiver, les températures peuvent descendre jusqu'à − 50°C et les tempêtes alimentées par la mer voisine sont fréquentes. Dans ce milieu tourmenté, la gravité pousse les glaciers à «s'écouler» telles des rivières glacées dans le détroit peu profond. L'État rémunère les habitants pour qu'ils résident en Alaska, c'est dire! Pendant l'hiver, lorsque la neige monte jusqu'aux fenêtres des maisons, les Alaskiens sont condamnés à se nourrir de conserves.
La compagnie publique Marine Highway System permet de se déplacer en bateau à bas prix tout l'été. Le pass See Alaska, avec trois escales, est à 160 $US. Renseignements sur www.state.ak.us.

9. Cordillère des Andes (Équateur)
La cordillère des Andes coupe en deux ce pays relativement peu étendu. Rares sont les visiteurs qui se rendent sur les hauts plateaux du centre, aux formations volcaniques ondulantes. Cette «Avenue des volcans», dont certains sont en activité, façonne des paysages rocheux labourés par les éruptions successives. Sous sa cime neigeuse, le Tungurahua (5 016 m), le volcan le plus au nord, envoie secousses, vapeur, gaz et cendres à des kilomètres alentour. Plus isolé encore, le volcan Sangay (5 230 m) ne cesse de cracher pierres et gaz sulfureux depuis les années 1930.
Pour le Tungurahua, prenez un bus pour Baños, puis une camioneta jusqu'à l'entrée du parc, et marchez 3 heures jusqu'au refuge, point de départ de l'ascension.

10. Mexico (Mexique)
Mégapole bouillonnante, aussi enivrante qu'oppressante, Mexico est un cocktail d'ingrédients contradictoires qui créent une confusion permanente: musique et vacarme, air vicié et espaces verts, palais coloniaux et gratte-ciel, musées réputés et bidonvilles en perpétuelle expansion. La pollution atteint des niveaux spectaculaires en raison de la circulation, des activités industrielles et d'une population de 18 millions d'habitants, formant un nuage maintenu au-dessus de la capitale par les montagnes qui l'encerclent.
Fraîcheur et culture vous attendent au Museo Universitario Arte Contemporáneo (www.muac.unam.mx).
