Porto : Les Incontournables
Ce qu'il ne faut pas manquer à Porto
les Azulejos de Porto
Dans toute la ville, les façades ou les intérieurs de monuments se parent de magnifiques azulejos (carreaux peints à la main). L’un des ensembles les plus importants et les plus beaux orne la façade latérale de l’Igreja do Carmo (Praça Gomes Teixeira). Réalisé en 1912 par Silvestre Silvestri, il retrace la légende de la fondation de l’ordre carmélite.
Dans la Rua Santa Catarina, une rue piétonne, c’est tout l’extérieur de la Capela das Almas qui est décoré de superbes carreaux. Ils représentent des scènes de la vie de plusieurs saints, dont la mort de saint François et le martyre de sainte Catherine. Ces azulejos ne datent que de 1929, mais Eduardo Leite les a peints dans un style classique du XVIIIe siècle.
Dans la Sé, il faut rejoindre l’étage supérieur du cloître, par un escalier conçu par Nasoni, pour découvrir le chef-d’œuvre du XVIIIe siècle de Vital Rifarto : les azulejos figurent de somptueuses scènes du Cantique des cantiques.
Tout près de l’Avenida dos Aliados, la gare ferroviaire de São Bento (terminée en 1903) semble tout droit sortie du Paris du XIXe siècle. Son hall principal est ponctué de fresques créées par Jorge Colaço en 1930, faites de quelque 20 000 azulejos représentant des scènes de guerre (dont la conquête de Ceuta par Henri le Navigateur) et l’histoire des transports.
Quant à l’immense fresque moderniste polychrome de Ribeira Negra, c’est l’œuvre de Júlio Resende qui rend hommage à la vie dans le quartier de Ribeira. Réalisée en 1987, elle se trouve à la sortie du tunnel menant à la partie inférieure de la Ponte de Dom Luís I.
Sé (cathédrale)
De la Praça da Ribeira monte un labyrinthe de ruelles et d’escaliers médiévaux qui débouchent, au sommet de la colline, sur cette véritable forteresse dominant le fleuve et la ville. Érigée au XIIe siècle, elle fut reconstruite un siècle plus tard et profondément remaniée au XVIIIe siècle. On discerne encore le périmètre de l’édifice roman. À l’intérieur subsistent de hautes arches de pierre, un cloître gothique du XIVe siècle, de lourdes boiseries au plafond et des reliefs sculptés couverts de feuilles d’or.
Centro Português de Fotografia
Sur le côté sud de la Cordoaria se dresse un imposant bâtiment (1796) qui servit autrefois de prison. Il abrite aujourd’hui ce musée de la photographie. Il faut franchir les lourdes portes en fer et traverser les anciennes cellules pour accéder aux œuvres – ce qui confère encore plus de solennité aux expositions. Les jolies ruelles qui se déploient au sud du musée faisaient autrefois partie de la judiaria (le quartier juif) de Porto.
Vila Nova de Gaia
Administrativement indépendante, Vila Nova de Gaia (“Gaia”) s’étend de l’autre côté du Douro, en face de Porto, à laquelle elle est reliée par toute une série de ponts – et par son histoire de port vinicole. Depuis le milieu du XVIIIe siècle, embouteilleurs et exportateurs y possèdent leurs chais. Aujourd’hui, une soixantaine de chais s’étagent sur la rive escarpée.
Depuis le quartier de Ribeira, on accède rapidement à pied, par la Ponte de Dom Luís I, aux quais de Gaia. Bordée de bateaux à fond plat conçus jadis pour traverser les rapides du Douro avec une cargaison de vin, la promenade offre une vue sur le centre historique de Porto. L’office du tourisme de Gaia distribue un plan de la ville et la liste de tous les chais ouverts au public.
La dégustation de porto est proposée dans une vingtaine de chais. De juin à septembre, c’est un peu la bousculade, mais vous n’attendrez pas longtemps le départ d’une visite en français. Les chais sont de plus en plus nombreux à faire payer la visite (2-3 € ; prix qui comprend toujours une dégustation).
Palaćio da Bolsa
La Bourse occupe un bel édifice néoclassique bâti, entre 1842 et 1910, à la gloire des financiers d’hier et d’aujourd’hui. Passé le vestibule, on avance sous la coupole de verre du Pátio das Nações (salle des Nations) où se déroulaient les opérations. Elle semble bien modeste, en comparaison des autres salles du palais. Pour visiter ces dernières, il faut rejoindre le circuit guidé de 30 minutes, qui débute toutes les demi-heures et est donné en portugais, anglais et français. Le clou de la visite est la salle de bal, dite Salão Árabe (salon arabe). Son fin décor mauresque de stuc est recouvert de 18 kg d’or. Sur place, on peut faire halte au restaurant O Comercial, qui est aussi un bar à vin.
Ponte de Dom Luis I
Achevé en 1886, ce pont est l’œuvre d’un élève de Gustave Eiffel. Le tablier supérieur est maintenant réservé aux piétons et à une ligne de métro. Les voitures empruntent le tablier inférieur, avec d’étroits passages pour piétons en parallèle. Son édification fut un événement, car les piétons devaient jusque-là franchir le fleuve sur un pont constitué de vieilles barques à porto, arrimées les unes aux autres. Pour ne rien arranger, en l’absence de barrages en amont, le courant était alors plus violent. Lors de l’invasion napoléonienne en 1809, le pont de fortune céda, précipitant les passants pris de panique dans les eaux tumultueuses où beaucoup se noyèrent.
Ribeira
Ce quartier – le noyau originel de Porto – offre une magnifique plongée dans l’histoire de la ville. Le long de la rivière, les barcos rabelos (embarcations traditionnelles servant au transport du vin) tanguent à l’ombre de la Ponte de Dom Luís I. On y découvre un beau point de vue sur les innombrables chais de Vila Nova de Gaia, de l’autre côté du fleuve. Malgré l’affluence touristique, Ribeira reste authentique et ne s’est pas embourgeoisé.
Museu de Arte Contemporânea
Cet autre grand ouvrage d’architecture contemporaine de la ville se trouve dans un quartier chic et arboré situé à 3 km à l’ouest, au-delà de la majestueuse Avenida da Boavista. Conçue par l’architecte Álvaro Siza Vieira, cette construction minimaliste est faite d’espaces aux murs blancs, baignés de lumière naturelle. L’essentiel du musée est consacré à des expositions d’avant-garde, mais il comprend aussi une remarquable collection permanente, depuis la fin des années 1960, d'art contemporain. Le billet permet également de visiter la Casa de Serralves, ravissante villa Art déco rose construite dans les années 1930 par un aristocrate aux idées avancées, et qui abrite aussi des expositions temporaires. Ces deux musées sont situés dans un magnifique parc de 18 ha, le Parque de Serralves. Celui-ci est ponctué de bassins couverts de nénuphars, de roseraies, de fontaines classiques et de touches plus excentriques – dont une sculpture rouge vif de cisailles géantes.
Le domaine est à 4 km à l’ouest du centre-ville : prenez le bus n°207 sur la Praça Dom João I, à une rue à l’est de l’Avenida dos Aliados.
Jardim da Cordoaria
En montant depuis Aliados après la Torre dos Clérigos, on arrive dans ce parc agréablement ombragé appelé simplement la “Cordoaria”. Les romantiques ruelles étroites qui s’étendent au nord de la Cordoaria et de la Torre abritent les bars les plus branchés de Porto.
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