Italie

Transport Italie

Comment aller en Italie ?

Il est aisé de rejoindre l’Italie en voiture ou en train depuis la France, la Belgique et la Suisse. Si vous préférez l’avion, à condition de réserver assez tôt, vous trouverez facilement des billets à des prix intéressants. La péninsule est également desservie par des bus longue distance, de moindre intérêt. Enfin, des ferries relient le pays à tout le bassin méditerranéen. 

Entrer en Italie

Les Français, les Belges et les Suisses doivent posséder une carte d’identité ou un passeport en cours de validité. Le permis de conduire n’est pas une pièce d’identité valable.

Pour les Canadiens, un passeport en cours de validité suffit (pas de visa) pour un séjour touristique n’excédant pas 90 jours.

  • En Italie, la loi requiert que vous ayez votre passeport ou votre carte d’identité sur vous à tout moment.
  • Vous devrez présenter votre carte d’identité ou votre passeport à votre arrivée dans votre hôtel ou B&B.
  • En théorie, les passeports ne sont pas contrôlés aux postes-frontières terrestres d’Italie, mais des contrôles aléatoires ont parfois lieu.

Aller en Italie en avion 

L'avion depuis la France vers l'Italie

La principale compagnie italienne, Ita Airways et Air France proposent de multiples vols à destination de toute l’Italie (Rome, Milan, Turin, Gênes, Florence, Venise, Vérone, Naples, Pise), au départ de Paris et de nombreuses villes de province (Bordeaux, Marseille, Lyon, Montpellier, Nantes, Nice, etc.). À titre indicatif, en classe économique, les tarifs débutent entre 100 et 130 euros pour un vol direct aller-retour entre Paris-Charles-de-Gaulle et l’aéroport Leonardo da Vinci (Fiumicino) de Rome (2 heures 05). Ils sont similaires entre Lyon-Saint Exupéry et l’aéroport Marco Polo de Venise (1 heure 25).

  • Transavia assure de nombreux vols directs entre la France et l’Italie, avec notamment des liaisons aller-retour entre Paris-Orly et Naples (2 heure 20) à partir de 45 euros environ l’aller, ainsi que des liaisons au départ de Nantes pour Venise (à partir de 39 euros environ l’aller). Les low cost affichent des prix bas en période creuse – qui tendent à s’envoler pendant les mois les plus demandés.
     
  • Ryanair offre des liaisons entre la France (départ de Paris Beauvais, Bordeaux, Lourdes et Marseille) et diverses villes italiennes (Bari, Bologne, Brindisi, Milan-Bergame, Pise, Rome Ciampino, Venise-Trévise). À titre indicatif, les tarifs d’un aller entre Paris-Beauvais et Trévise (1 heure 40) commencent à 9,99 euros environ en basse saison.
     
  • easyJet assure des vols au départ de Paris et des régions (Bâle-Mulhouse, Bordeaux, Lyon, Montpellier, Nantes, Nice, Toulouse) et à destination de toute la péninsule (Bari, Bologne, Brindisi, Milan-Linate, Naples, Pise, Rome et Venise), avec des Paris-Venise à partir de 50 euros environ aller-retour hors saison.
     
  • Volotea propose des vols directs à destination de plusieurs villes italiennes depuis Bordeaux, Marseille, Nantes et Toulouse. Les tarifs pour un aller-retour entre Bordeaux et Naples (2 heures environ) démarrent à 80 euros environ.

Rejoindre l'Italie depuis la Belgique

  • Ita Airways assure des vols directs aller-retour entre Bruxelles et Rome ou Milan à partir de 80 euros. La compagnie propose des vols avec escale à destination de nombreuses villes italiennes, à partir de 150 euros environ.
     
  • Brussels Airlines propose au départ de Bruxelles des vols directs à destination de Bologne, Florence, Milan, Naples, Rome, Turin et Venise. Selon la destination, les tarifs les plus intéressants pour un aller-retour en classe économique oscillent entre 70 et 100 euros environ.
     
  • Ryanair assure des vols directs au départ de Bruxelles-Zaventem vers Rome-Fiumicino, Pise, Milan et Trévise. De Bruxelles-Charleroi, elle dessert Ancône, Bari, Bologne, Brindisi, Lamezia, Milan-Bergame, Naples, Pérouse,Pescara, Pise, Rome-Ciampino, Turin, Venise, Trévise et Vérone. En période creuse, on trouve des allers-retours à partir de 20 euros environ (compter beaucoup plus le reste de l’année).

Voyager en Italie depuis la Suisse

  • Au départ de Zurich, Swiss dessert par des vols directs Florence, Milan, Rome, Venise, Brindisi, Bari et Naples – certains vols sont opérés en partenariat avec la Lufthansa ou Helvetic Airways. Pour un Zurich-Florence (1 heure 15), les tarifs commencent à 190 FS environ aller-retour. La compagnie propose aussi des vols directs entre Genève et Brindisi, Bari, Rome, Florence, Milan et Naples, pour certains également en partenariat avec Helvetic Airways ou la Lufthansa.
     
  • Ita Airways assure des vols directs pour Rome au départ de Zurich/Genève à partir de 100/80 FS environ – nombreux vols avec escale également.
     
  • EasyJet propose des liaisons directes au départ de Zurich et à destination de Venise et Naples. De Genève, la compagnie propose des vols directs pour Brindisi, Naples, Rome et Venise. Les tarifs débutent à 60 FS pour un aller-retour Genève-Rome (1 heure 30). Des vols directs sont également assurés depuis l’aéroport de Bâle-Mulhouse pour Brindisi, Lamezia, Naples, Rome et Venise.

Aller en Italie depuis le Canada

  • À titre indicatif, Ita Ariways propose des vols Toronto-Venise avec 1 escale à partir de 1 000 $CA environ (comptez au minimum 11 heures de voyage).
     
  • Sur Air Canada, il faut également compter un minimum de 1 000 $CA pour un vol Toronto-Venise avec escale. Les tarifs sont similaires au départ de Montréal. Comptez plutôt 2 000 $CA pour un aller-retour Montréal-Rome (23 heures de vol, 1 escale).

Aller en Italie par voie terrestre

Que ce soit en voiture, en train ou même en bus, ce n’est pas le choix qui manque pour rejoindre l’Italie.

Passage des frontières

À l’exception des routes côtières qui relient l’Italie à la France et à la Slovénie, l’entrée dans le pays se fait

surtout par des tunnels (ouverts toute l’année) et des cols (fermeture saisonnière et port de chaînes obligatoire) qui franchissent les Alpes. Voici les principaux points d’entrée :

  • France De Nice à Vintimille par l’A10/E80, de Modane à Turin par l’A32/E70 (tunnel du Fréjus), de Chamonix à Courmayeur par l’A5/E25 (tunnel du Mont-Blanc).
     
  • Suisse De Martigny à Aoste par la SS27/E27 (tunnel du Grand-Saint-Bernard), de Lugano à Côme par l’A9/E35.
     
  • Autriche D’Innsbruck à Bolzano par l’A22/E45 (col du Brenner), de Villach à Tarvisio par l’A23/E55.
     
  • Slovénie De Sežana à Trieste par la SS58/E70.

Aller en Italie en bus

Face à la concurrence du train et de l’avion, les liaisons en bus internationales à destination de l’Italie présentent un intérêt limité. Eurolines était auparavant une des compagnies les plus intéressantes car elle desservait toute l’Italie, mais elle a été rachetée par l’allemand Flixbus en 2019.

  • Vous pouvez toujours réserver quelques destinations sur le site d’Eurolines, mais vous serez renvoyé sur le site de FlixBus, la compagnie qui relie Rome à Paris (à partir de 35 euros), Lyon (39 euros), Nice (29 euros), Zurich (30 euros) et Genève (25 euros) ; et Venise à Lyon (29 euros) et Paris (39 euros), entre autres destinations. Le pass InterFlix (99 euros) est valable pour 5 trajets au choix, dans toute l’Europe, pour une durée de 3 mois.
     
  • Renseignez-vous également sur l’offre de Blablabus (ex-Ouibus), qui propose plusieurs liaisons à destination de l’Italie.

Aller en Italie en train

  • Sur certaines distances, le train reste très compétitif – d’autant que même en famille, un trajet de nuit en train-couchette ne revient pas nécessairement plus cher qu’une nuit à l’hôtel dans une grande ville italienne. En outre, les gares sont bien plus facilement accessibles que les aéroports et les formalités y sont nettement plus simples. Le train vous amène directement au cœur de la ville de destination. À Venise, l’arrivée est tout simplement… magique.
     
  • Les liaisons ferroviaires sont aussi plus écologiques que les trajets aériens : à distance égale, le train génère dix fois moins de CO2 par voyageur que l’avion.
     
  • La réservation sur les trains internationaux à destination de l’Italie est conseillée, voire obligatoire.
Depuis la France
  • La SNCF assure chaque jour des liaisons directes en TGV au départ de Paris-Gare-de-Lyon et à destination de Turin (7 heures) et Milan (5 heures 50) – prévoir une correspondance dans l’une de ses deux villes pour rejoindre Rome (pas de TGV direct depuis Paris). En réservant tôt, on trouve des allers-retours à 90 euros pour ces deux villes.
     
  • De Turin ou Milan, vous devrez empruntez un train de Trenitalia ou d’Italo pour rejoindre d’autres villes italiennes.
     
  • Dans une tout autre gamme, le Venice Simplon Orient-Express circule de mars à novembre. Il assure la liaison Paris-Gare de l’Est-Venezia Santa Lucia – à partir de 2 200 euros environ en cabine double.
Depuis la Belgique
  • Il n’existe pas de train direct entre la Belgique et l’Italie. Le plus simple est de prendre le Thalys jusqu’à Paris, puis de rejoindre l’Italie depuis la France.
  • SNCB Europe
Depuis la Suisse
  • Des liaisons ferroviaires directes sont assurées entre la Suisse et l’Italie. Au départ de Zurich et de Genève, pour rejoindre Milan, comptez entre 3 heures 30 et 4 heures de trajet et un minimum de 100-150 FS aller-retour. De Milan, il est possible de prendre des correspondances vers d’autres villes du pays.
     
  • La liaison entre Genève et Venise est assurée quotidiennement (8 heures ; changement à Milan, à partir de 150 FS aller). Il existe également des trains directs au départ de Zurich.
     
  • SBB/CFF

Aller en Italie en voiture ou en moto

  • Rome est à 1 420 km (13 heures 30) de Paris en passant par la Suisse, à 700 km (7 heures) de Nice, à 990 km (9 heures 40) de Lyon, à 1 500 km (14 heures 30) de Bruxelles, à 890 km (8 heures 50) de Genève et à 870 km (8 heures 30) de Zurich.
     
  • Si vous voyagez avec votre véhicule, vérifiez que vous êtes couvert à l’étranger. Vous devrez obligatoirement être en possession de la carte verte – certificat d’assurance automobile reconnu en Europe.
     
  • Tout véhicule traversant une frontière doit porter la plaque du pays où il a été immatriculé.
     
  • Une assistance routière en cas de panne en Europe est un bon investissement. Vous pourrez en souscrire une auprès de l’association automobile nationale, l’Automobile Club d’Italia.
     
  • L’Italie est le pays rêvé pour les motards, qui sont nombreux à sillonner ses routes panoramiques en été. Une moto vous permettra d’embarquer sur les ferries sans réserver et de vous faufiler dans les embouteillages. Permis et casque sont obligatoires.

​Aller en Italie en bateau

  • Diverses compagnies de ferries relient l’Italie à tout le bassin méditerranéen. Certaines liaisons ne fonctionnent qu’en été – qui marque par ailleurs une hausse des prix. Le tarif pour un véhicule dépend de sa taille.
     
  • Le site Direct Ferries est pratique pour comparer les meilleurs prix. Le moteur de recherche TraghettiOnline recense toutes les compagnies qui opèrent en Méditerranée et permet d’effectuer une réservation en ligne. 
     
  • Depuis la Corse, Corsica Ferries assure des liaisons par car-ferries entre la Corse (Bastia et L’Île-Rousse) et les ports italiens de Savone et Livourne.


Comment se déplacer en Italie ?

Le réseau de trains, de bus, de ferries et de vols intérieurs permet de rallier aisément la plupart des destinations, souvent pour un tarif relativement abordable.

Se déplacer avec son propre véhicule offre plus de liberté. Toutefois, sachez que les prix des carburants (benzina) sont particulièrement élevés et que les autoroutes (autostrade) reviennent vite cher. Les Italiens ont en outre un style de conduite particulier, qui peut rendre plutôt stressants les déplacements et le stationnement dans les grandes villes. Certains étrangers choisissent de prendre les transports en commun pour aller d’une ville à l’autre et de réserver la voiture à la découverte de la campagne et de l’arrière-pays – une solution cependant moins courue parmi les visiteurs venus des pays limitrophes.

Se déplacer en avion en Italie

L’Italie est quadrillée par un vaste réseau de vols intérieurs. Les taxes d’aéroport sont comprises dans le prix des billets. La compagnie nationale italienne, Ita Airways, assure des vols intérieurs entre les villes du continent ainsi que celles de Sicile et de Sardaigne. Plusieurs compagnies low-cost sont aussi présentes en Italie :

Circuler en bateau en Italie

  • Horaires et billets : Le site très complet Direct Ferries permet de se renseigner sur les lignes, de comparer les prix et de réserver des billets.
     
  • Itinéraires : Consultez les rubriques consacrées aux transports dans les différents chapitres régionaux de ce guide.
     
  • Types de bateaux : Alors que des navi (gros ferries) font la navette avec la Sicile et la Sardaigne, des traghetti (ferries de taille moyenne) et des aliscafi (hydroptères) desservent la majorité des îles italiennes de moindre taille. La plupart des ferries assurent le transport des véhicules, ce qui n’est pas le cas des hydroptères.
     
  • Cabines et sièges : Vous aurez le choix entre une place en cabine (2 ou 4 pers) et une poltrona (siège inclinable). La classe “pont”, la plus économique, qui permet de s’asseoir dans les salons ou sur le pont, n’est disponible que sur certains ferries.

Les bus en Italie

Les bus sont particulièrement pratiques dans les régions montagneuses et reculées de l’intérieur des terres, là où le réseau ferroviaire est peu développé.

  • Billets :  Les bus sont généralement compétitifs par rapport aux trains. Dans les agglomérations importantes, la plupart des compagnies possèdent des guichets (habituellement dans les gares routières principales ou à proximité) ou mettent leurs billets en vente dans des agences. À la campagne, et dans certaines villes, les tickets s’achètent dans les bars ou à bord des bus.
     
  • Horaires : Les horaires sont disponibles sur les sites des compagnies de bus et dans les offices du tourisme, où vous pourrez également acheter vos billets. sur les côtes, les bus locaux circulent souvent en saison, avec une fréquence renforcée pendant les vacances d’été. À l’inverse, dans les petites villes et les villages, il y a souvent plus de départs en période scolaire.
     
  • Itinéraires : Les lignes de bus couvrent aussi bien des petites routes de campagne sinueuses que des liaisons interurbaines, rapides et fiables.
     
  • Réservation : Habituellement, elle n’est pas obligatoire. Elle est toutefois recommandée en haute saison, pour les trajets de nuit ou longue distance.

Prendre le train en Italie

Les trains italiens, pour la plupart rapides et confortables, sont souvent meilleur marché qu’en France.
La plupart des liaisons sont assurées par Trenitalia, la compagnie nationale.
La compagnie privée Italo gère des trains à grande vitesse entre Turin, Milan, Vérone, Venise, Bologne, Florence, Rome, Naples et Salerne.
Les billets doivent être compostés, avant l’embarquement, dans les machines vertes souvent placées en tête des quais. Les contrevenants s’exposent à une amende.
 Inutile de valider les billets imprimés chez vous et ceux pour les trains Frecciarossa, Frecciargento, Frecciabianca, Italo, InterCity et EuroCity, car ils ne sont valables que pour un train donné et mentionnent la place réservée. Il existe plusieurs catégories de trains :

  1. Regionale Les plus lents et les moins chers. Marquent un arrêt à presque toutes les gares.
  2. InterCity (IC) Liaisons rapides entre les principales villes italiennes ; leurs équivalents internationaux sont appelés Eurocity (EC).
  3. Alta Velocità (AV) Trains à grande vitesse (jusqu’à 300 km/h) appelés Frecciarossa, Frecciargento, Frecciabianca ou Italo. Circulent entre les capitales régionales.

Classes et tarifs

Les prix varient en fonction du type de train, de la classe, de la durée du trajet et du moment de la réservation. La plupart des trains italiens comprennent une 1ere et une 2e classe. Un billet de 1ere classe coûte habituellement de 30 à 50% plus cher qu’un billet de 2e classe.

  • À bord des trains Frecciarossa, la 1ere classe est appelée Business Class et la 2e classe est appelée Standard.

Réservations

  • La réservation est obligatoire pour les trains InterCity, Frecciabianca, Frecciargento et Frecciarossa.
     
  • On peut réserver sur les sites Web de Trenitalia et Italo, dans les gares (aux guichets et aux automates) et dans des agences de voyages.
     
  • Trenitalia et Italo proposent diverses réductions. Le prix est d’autant plus bas que vous prenez votre billet à l’avance. Le nombre de places à prix réduit est limité. Les conditions de remboursement et d’échange sont strictes. Tarifs et options consultables sur les sites Web de Trenitalia et Italo.

Forfaits

Trenitalia commercialise diverses cartes de réduction, dont la Carta Verde (40 euros, 12-26 ans) et la Carta d’Argento (30 euros, plus de 60 ans). Ces formules se révèlent surtout utiles pour les résidents ou dans le cadre de longs séjours, car elles ne sont amorties que pour des trajets réguliers sur une période étendue. Les pass Eurail et InterRail présentent davantage d’intérêt pour les visiteurs.

Les transports urbains en Italie

Toutes les grandes villes sont dotées d’un bon système de transport, avec bus, tramways et métros. Sauf Venise, bien sûr, où vous ne pourrez vous déplacer qu’en bateau (essentiellement des vaporettos) ou à pied !

Bus et métro

  • Il existe un réseau de metropolitana (métro) étendu à Rome, à Milan, à Naples et à Turin ; il est plus restreint à Gênes. À Pérouse, le futuriste Minimetrò relie la gare au centre-ville.
     
  • Toutes les agglomérations sont desservies par des bus urbains (urbano) et de banlieue (extraurbano) – le service est souvent réduit le dimanche et les jours fériés.
     
  • Les tickets de bus, de tramway et de métro s’achètent avant de monter à bord et doivent être validés. Les contrevenants s’exposent à une amende (50-110 euros dans la plupart des villes).
     
  • Les billets sont en vente chez les tabaccai (buralistes), dans les kiosques à journaux, ainsi qu’aux guichets et aux distributeurs des gares routières et des stations de métro. Ils coûtent en général de 1 à 2 euros. Dans la majorité des grandes villes, des pass valables 24 heures permettent de faire des économies.

Les taxis

  • Il y a des stations de taxis devant la majorité des gares ferroviaires et routières. Vous pouvez aussi appeler un radio-taxi, en sachant que le compteur commencera à tourner dès votre appel et non à l’arrivée du taxi.
  • Les tarifs varient d’une région à l’autre. Pour un court trajet en ville, vous devrez approximativement débourser entre 10 et 15 euros. Dans la plupart des taxis, le nombre de passagers est limité à 4 personnes.
  • Uber n’est pas très actif en Italie : seul Uber Black fonctionne, à Rome et Milan uniquement. Vous pouvez aussi utiliser l’app MyTaxi.

Faire du vélo en Italie

La petite reine jouit d’une grande popularité en Italie du Nord, moindre dans le sud. Voici quelques conseils pour pédaler en toute sérénité.

  • Pour transporter votre vélo en avion, vous devrez le démonter et l’emballer pour le voyage – et peut-être payer un supplément.
     
  • Prévoyez quelques outils et des pièces de rechange, une lampe, un antivol et un casque.
     
  • Les vélos sont interdits sur les autostrade (autoroutes).
     
  • Le transport des vélos est autorisé dans tous les trains nationaux marqués du logo d’une bicyclette. Sur ces lignes, il vous suffira d’acheter pour votre monture un billet séparé (supplemento bici), valable 24 heures (3,50 euros). Certains trains internationaux acceptent aussi les vélos (12 euros, payables à bord). Les vélos démontables, qui prennent peu de place, voyagent gratuitement s’ils sont emballés, même dans les trains de nuit. Pour plus de renseignements, consultez la page consacrée aux vélos sur le site Web de Trenitalia
     
  • Les vélos peuvent parfois être transportés sans supplément à bord des ferries.
     
  • On trouve des vélos de ville et des VTT à louer dans la plupart des villes italiennes. Comptez un minimum de 10/50 euros par jour/semaine pour les premiers, un peu plus pour les seconds. Un nombre croissant d’hôtels mettent gratuitement des vélos à disposition de leur clientèle.

Circuler en voiture ou moto en Italie

L’Italie dispose d’un vaste réseau routier. La plupart des routes sont en bon état, mais l’entretien laisse à désirer dans certaines régions. Attendez-vous à des nids-de-poule et des revêtements irréguliers, surtout sur les petites routes secondaires.

  • Autostrade (autoroutes à péages). Indiquées sur les panneaux par un “A” blanc et un numéro sur fond vert. L’A1, l’Autostrada del Sole (autoroute du Soleil), qui relie Milan à Naples par Bologne, Florence et Rome, est le principal axe nord-sud. De Naples, l’A3 va jusqu’à Reggio di Calabria, à l’extrême sud de la péninsule. Pour emprunter une autostrada, prenez un ticket à votre péage d’accès, puis payez (en espèces ou en carte bancaire) à la sortie.
     
  • Strade statale Les routes nationales, “S” ou “SS” sur les cartes. Elles peuvent aussi bien prendre la forme de quatre-voies que de deux-voies. On circule parfois très lentement sur les deux-voies, surtout en montagne.
     
  • Strade regionale Les routes régionales, “SR” ou “R” sont gérées par les autorités régionales et non l’État.
     
  • Strade provinciale Les routes départementales, “SP” ou “P”, plus petites et moins rapides. 

Permis de conduire

Les permis de conduire des ressortissants de pays membres de l’UE sont valables sur l’ensemble du territoire de l’Union. Dans la pratique, les agences de location de voitures acceptent de nombreux autres permis nationaux (notamment canadiens). Les ressortissants d’autres pays devront se procurer un permis de conduire international (IDP) auprès de leur association automobile nationale.

  • Il faut posséder un permis pour chevaucher une moto. Le permis automobile suffit pour un scooter ou une moto jusqu’à 125 cm3 ; pour tout engin plus puissant, le permis moto est requis.

Automobile club

L’association automobile nationale, ou Automobile Club d’Italia, est la meilleure ressource pour les automobilistes en Italie. Elle propose une assistance routière 24h/24, facturée à l’incident.

Code de la route

En Italie aussi, on conduit à droite.
Le port de la ceinture de sécurité est obligatoire, à l’avant comme à l’arrière.
Les deux-roues doivent circuler avec les feux de croisement allumés en toute circonstance.
Pour tous les véhicules automobiles : obligation d’allumer ses feux de croisement, sur les autoroutes et les voies rapides.Tous les automobilistes doivent être équipés d’un triangle de signalisation et de gilets fluorescents.
Le port du casque est obligatoire sur deux-roues.
Dans les villes italiennes, les motos peuvent circuler dans la plupart des zones à circulation limitée (ZTL). La police ferme généralement les yeux sur les deux-roues garés sur le trottoir.
Le taux maximal d’alcool dans le sang autorisé est de 0,5 g/l – 0 g/l pour les conducteurs de moins de 21 ans et pour tous ceux qui détiennent leur permis depuis moins de 3 ans. Les limitations de vitesse sont les mêmes qu’en France :

  1. Autoroutes 130 km/h
  2. Autres grands axes 110 km/h
  3. Routes nationales 90 km/h
  4. En agglomération 50 km/h

Essence

  • Les stations-service (benzinai, stazioni di servizio) avec du personnel sur place sont très répandues. Les plus petites ferment souvent entre 13h et 15h30, et parfois le dimanche après-midi.
  • Nombre de stations possèdent des pompes en libre-service (fai da te), utilisables 24h/24. Insérez un billet de banque dans la machine et saisissez le numéro de la pompe choisie.
  • L’essence sans plomb est indiquée benzina senza piombo ; diesel se dit gasolio. Les prix varient d’une station à l’autre. Lors de nos recherches, il fallait compter en moyenne 1,46 euros par litre d’essence sans plomb et 1,29 euros par litre de diesel.

La location de voiture en Italie

Voiture
  • Il revient souvent moins cher de réserver que de vous présenter directement dans une agence à votre arrivée en Italie.
     
  • Le conducteur doit généralement être âgé d’au moins 21 ans, détenir une carte bancaire et présenter son permis de conduire national (ou un permis de conduire international).
     
  • Ne boudez pas les petites voitures, moins gourmandes en carburant et plus pratiques pour négocier les rues étroites et se glisser dans les places de stationnement.
     
  • Renseignez-vous auprès de votre banque ou de votre assureur pour savoir si vous disposez d’une garantie “dommages matériels”, qui vous protège en cas de dégâts si vous louez une voiture avec votre carte.

Quelques agences de location :

Moto

Partout en Italie, des agences de location proposent des deux-roues allant de la petite Vespa à la grosse cylindrée. Comptez au minimum 35/150 euros par jour/semaine pour un scooter de 50 cm3 et jusqu’à 80/400 euros par jour/ semaine pour une moto de 650 cm3.

Voir aussi

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