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Publié le 13/05/2020 2 minutes de lecture
À chacune sa saveur, à chacune son atmosphère. Certaines plages de l’île de Ré sont moins bondées que d’autres, voire carrément sauvages. Pour un peu plus d’authenticité, rejoignez les côtes les plus septentrionales.
Si vous êtes plus surf
Diamond head : à deux pas au nord du phare des baleinesLa Pointe du Lizay et Le Petit Bec : eaux limpides et belles vagues à proximité des Portes-en-Ré
Voir cette publication sur InstagramUne publication partagée par Caroline Bourguignon (@carobourgui)
Les Grenettes : à Sainte-Marie-de-Ré, en face du village de La Noue
Si vous êtes plutôt famille
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Plage de Trousse-Chemise aux Portes-en-Ré : très fréquentée, à proximité du célèbre et agréable petit bois. Attention aux forts courants !Plage des Prises : le long du bois Henri IV à La Couarde-sur-Mer
Si vous êtes plutôt sauvage
Plage de la côte sauvage : à Saint-Clément-des-baleines. On s’y baigne à marée haute, la marée basse fait place à l’estran rocheux
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Conche des Baleines : superbe, cette longue plage bordée de dunes sauvages est l’une des plus belles de l’île. Du pied du phare, elle s’étend jusqu’aux Portes-en-Ré. Il est rapporté que plus de 300 baleines se sont échouées ici au Ier siècle de notre ère ; périodiquement, des cétacés sont venus finir leur course ici jusqu’au début du XXe siècle. Si les baleines ont disparu des côtes rétaises, il n’est pas rare de voir aujourd’hui des marsouins portés par la houle. Pour l’anecdote, sachez que les premières scènes du film "Le Jour le plus long" ont été tournées dans ces lieux.
Petit bonus: le phare des Baleines
Chaque année, plus de 180 000 visiteurs gravissent ses 257 marches, ce qui fait de ce phare le site le plus visité de l’île de Ré. Il faut dire que l’effort en vaut la chandelle. Du sommet, la vue est proprement spectaculaire et embrasse toute l’île : la côte sauvage, les marais salants, le clocher d’Ars… Jusqu’au pont à l’autre bout de Ré. Mis en service en 1854, le phare s’élève de 57 m et fut électrifié en 1882. Avec sa lentille de Fresnel et sa portée de plus de 50 km, c’est l’un des plus puissants de la côte Atlantique. Derrière l’édifice se trouve l’ancienne tour à feu, construite sur ordre de Colbert et Vauban en 1682 et que le phare est venu remplacer. Très bien fait, le musée, installé dans l’ancienne école de formation des gardiens, conte l’histoire du site et détaille le fonctionnement des phares.