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Publié le 12/03/2019 4 minutes de lecture
Randonnées dans la forêt tropicale humide et treks sur des sentiers d’altitude, rafting dans de turbulents rapides et surf dans des eaux chaudes toute l’année, ou tyrolienne dans la canopée suivie d’un après-midi de farniente à la plage, le Costa Rica offre un nombre étourdissant d’activités. Les parcs nationaux permettent d’observer la faune des forêts humides et des forêts de nuages, d’admirer des volcans fumants et des paysages lunaires. Voici 8 expériences hors des sentiers battus à faire au Costa Rica.
1. Région de Boca Tapada
Voici une destination hors des sentiers battus faite pour les aventuriers. Les routes caillouteuses et le manque de signalisation (il y a encore moins de panneaux qu’ailleurs) peuvent entraîner des détours involontaires. Toutefois, le jeu en vaut la chandelle, ne serait-ce que pour le spectacle d’une luxuriante forêt tropicale intacte. La route qui passe devant les plantations d’ananas et les usines de transformation est notamment fréquentée par les campesinos (ouvriers agricoles journaliers). Au bout du parcours, vous serez récompensé par une luxuriante étendue de forêt tropicale humide, peuplée d’oiseaux rares et résonnant du chant des grenouilles. Un paysage qui donne un aperçu d’une symbiose réussie entre l’homme et la nature. Les lodges proposent des circuits dans le Refugio Nacional de Vida Silvestre Mixto Maquenque.
2. Parismina
Ce village de pêcheurs assoupi, coincé entre les canaux de Tortuguero et la mer des Caraïbes, donne à imaginer l’aspect de la côte caraïbe avant l’avènement du tourisme de masse. Ici, pas de tyrolienne. Les anciens jouent aux dominos sous les porches tandis que les gamins s’amusent alentour. Pour les intrépides prêts à faire le voyage, Parismina est un lieu idéal pour observer les tortues de mer et aider à leur protection, loin des foules de Tortuguero. Les tortues y sont moins variées et moins nombreuses, mais il est possible d’apercevoir des tortues luths de fin février à début octobre et des tortues vertes entre juin et septembre. Les tortues imbriquées font quelques apparitions entre février et septembre. Il y a aussi une écloserie où les bénévoles peuvent aider à surveiller les oeufs. On y pratique également la pêche sportive.
3. La Gavilana herbs & arts
Les gérants de La Gavilana Herbs & Art, amateurs d’adrénaline, proposent une randonnée de 2 jours sur le Big Forest Trail, entre El Castillo et San Gerardo (près de Santa Elena). Après avoir traversé des forêts primaires et de tumultueuses rivières, les randonneurs passent la nuit au Rancho Maximo. Dîner et petit-déjeuner compris. Le bureau de l’agence se trouve sur la route principale qui va à La Fortuna et monte depuis le lac.
La Gavilana propose d’autres circuits aventure, notamment un “base camp” et une excursion à la journée dans les cascades. Les gastronomes seront tentés par les ateliers fermentation, un délice si l’on aime les produits marinés.
4. Playa palo seco
Paisible plage de sable noir à l’écart des sentiers battus, Playa Palo Seco (ou Isla Palo Seco) jouxte une mangrove qui se prête bien à l’observation des oiseaux. Immédiatement au sud du Río Parrita, une piste de 6 km la relie à l’extrémité est de Parrita. Autre but d’excursion, l’Isla Damas – en réalité, la pointe d’une péninsule de mangrove qui se transforme en île à marée haute. La plupart des gens viennent ici dans le cadre d’une sortie organisée depuis Jacó ou Quepos, mais l’on peut aussi se faire amener et ramener en bateau. Pour vous loger, vous n’aurez le choix qu’entre deux options haut de gamme, en retrait de Playa Palo Seco.
5. Matapalo
En retrait de la portion de route entre Quepos et Dominical, la plage de sable gris de Matapalo, frangée de palmiers, compte parmi les plus belles destinations de surf de la côte pacifique centrale, mais elle est aussi l’une des plus méconnues. Avec ses deux breaks à l’embouchure d’une rivière (générant des courants dangereux), elle ne s’adresse en aucun cas aux débutants – même si un maître-nageur est généralement de faction –, mais à des surfeurs expérimentés, à l’aise avec des conditions changeant rapidement. Matapalo n’est pas vraiment propice non plus à la baignade, avec ses courants notoirement dangereux, mais invite plutôt à prendre le soleil et à observer les surfeurs en action.
6. Parque internacional la Amistad
Immense étendue sauvage s’étendant de part et d’autre de la frontière entre le Panama et le Costa Rica, le “parc international de l’Amitié”, qui couvre 4 070 km2, est, de loin, le plus grand territoire protégé du Costa Rica. Emblème des perspectives ouvertes par la coopération internationale en matière de protection de l’environnement, le parc fut créé en 1982 et inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco 8 ans après. Il a été inclus par la suite dans le corridor biologique mésoaméricain, qui protège une grande variété d’habitats et d’animaux menacés. Son importance culturelle est également significative car il abrite plusieurs réserves indiennes. La majeure partie du parc est en altitude, dans la Cordillera de Talamanca, et demeure pratiquement inaccessible. En outre, le parc comprend très peu d’infrastructures touristiques, mais il est possible d’explorer à la dure cette zone parmi les plus accidentées du pays, avec un guide expérimenté.
7. Selva Bananito
Au pied du Cerro Muchito, en bordure du Parque Internacional La Amistad, le Selva Bananito Lodge est un domaine familial de 1 200 ha qui développe depuis 30 ans un écotourisme durable. S’il n’offre pas d’accès à la plage, il propose de quoi largement occuper ses hôtes, qu’il s’agisse d’Accrobranche, d’observation ornithologique, de randonnée aux cascades ou de balades à cheval. Les prix comprennent les activités susmentionnées, ainsi que 3 repas quotidiens et le transport depuis San José. Minimum de 3 nuits exigé.
8. Luna lodge
Une route escarpée franchit le Río Carate et grimpe dans la vallée jusqu’à ce merveilleux lodge de montagne, en lisière du Parque Nacional Corcovado. L’hébergement (réduction pour les -12 ans) va des tentes-plateformes prolongées de petites vérandas en pleine nature aux bungalows à toit de chaume avec douche de jardin et terrasse. Tous ont une splendide vue sur la forêt vierge qui ondoie jusqu’à l’océan. C’est l’hébergement le plus éloigné de Carate. Ouvert sur l’extérieur, le restaurant (panorama superbe) sert une cuisine délicieuse. L’espace yoga sur le toit bénéficie d’un emplacement avec une vue encore plus belle. Lana, la propriétaire, se passionne pour la protection de l’environnement et le développement durable. Son lodge en est la parfaite illustration.