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Publié le 23/09/2019 6 minutes de lecture
Si vous rêvez de sable blanc, de spots de surf et de plongée, de sources chaudes, de cascades et de villages traditionnels, Nusa Tenggara sera pour vous une source d’émerveillement. Couvert d’épaisses forêts au nord et de savanes plus sèches au sud et à l’est, cet archipel s’étend à l’ouest de la ligne Wallace, qui marque la frontière entre Asie et Océanie. Ses breaks et rouleaux raviront les surfeurs, tandis que les autres devront se “contenter” de lacs volcaniques irréels, de plages de sable rose, de dragons bravaches et d’univers sousmarins peuplés de mille créatures multicolores. Partout, dans les petites îles de la Sonde, des rites animistes et des traditions ancestrales perdurent, aux côtés des minarets, temples et chapelles. Hormis le bahasa indonesia, chaque île possède au moins une langue vernaculaire, souvent déclinée en dialectes. Que vous soyez en quête d’aventures hors des sentiers battus ou de détente à la plage, vous trouverez votre bonheur à Nusa Tenggara, au coeur de l'Indonésie.
1. Visiter le parc national de Komodo
Créé en 1980 et inscrit au patrimoine mondial et au Programme sur l’homme et la biosphère de l’Unesco en 1986, le parc national de Komodos’étend sur 1 817 km². Il englobe les îles de Komodo, Rinca et Padar, ainsi qu’une constellation d’îles plus petites et un écosystème marin d’une biodiversité incomparable.Les frais s’additionnent vite pour les visiteurs :
Droits de débarquer sur Komodo et Rinca : 150 000 Rp/pers (du lundi au vendredi) ; 225 000 Rp/pers (week-end et vacances)
Traversée : 100 000 Rp
Randonnée guidée par un ranger : 80 000 Rp (maximum 4 pers)
Taxe touristique : 100 000 Rp
Observation de la faune : 10 000 Rp
Randonnée et treks : 5 000 Rp
Pratique de la plongée par personne et par jour : 25 000 Rp
Pratique du snorkeling par personne et par jour : 15 000 Rp
Notez que le montant de ces frais tend à augmenter régulièrement, notammment avec la limitation du nombre de visiteurs prévue en 2020. N’oubliez pas de vous renseigner avant votre arrivée. Les tour-opérateurs (y compris les centres de plongée) collectent généralement les frais à l’avance. Dans le cas contraire, vous les paierez au bureau du parc sur Komodo ou Rinca, ou au comptoir d’information du PHKA de Labua Bajo. Sur Komodo et Rinca, vous aurez le choix entre des randonnées courtes ou longues, que vous organiserez avec un garde à votre arrivée au bureau de l’île. Les randonnées plus poussées sont plus chères.
2. Un trek vers le sommet Gunnung Rinjani
Tetebatu constitue une excellente alternative à Senaru et à la vallée de Sembalun en tant que point de départ pour l’ascension du Gunung Rinjani, surtout si vous avez peu de temps. Sur ce versant du volcan, l’ascension express (2 jours, 1 nuit), avec Jaya Trekkeret d’autres agences locales, ne permet pas de se baigner dans les lacs, mais vous verrez bien moins de touristes, et donc moins de déchets. Le trek coûte autour de 1 750 000 Rp, tarif qui comprend un guide, des porteurs, l’équipement, les repas et l’accès au parc. Notez que cet itinéraire était toujours fermé lors de nos recherches, et devait réouvrir fin 2019 ou début 2020.
3. Explorer l'île de Flores
L’île de Flores, à laquelle les colons portugais du XVIe siècle ont donné le nom de “fleurs”, est le nouveau fleuron du tourisme indonésien. La route qui la traverse serpente sur 670 km, longeant des falaises escarpées et des villages entourés de rizières. Des voies secondaires permettent d’explorer des secteurs où peu de touristes s’aventurent.Sur l’île se mêlent des effluves variés – de la torréfaction du café dans les collines aux cigarettes aux clous de girofle et aux pots d’échappement, avec en fond l’omniprésent parfum iodé de l’océan. Labuan Bajo, à l’ouest, est une ville en plein essor qui peut compter sur les somptueux paysages du parc national de Komodo à proximité, ainsi que sur de superbes sites de plongée et des plages de sable blanc.L’est de l’île permet de découvrir des joyaux : volcans fumants, rizières en terrasses vert émeraude, vestiges préhistoriques, sources chaudes et plages isolées. En dehors des villes portuaires, la population est majoritairement catholique, maisla plupart des insulaires sont également les héritiers de cultures vieilles de plusieurs siècles et vivent dans des villages traditionnels hors du temps.
4. Découvrir des villages mystiques tels que Temkessi
C’est par un étroit passage entre deux falaises de calcaire, à 50 km au nord-est de Kefa, que l’on rejoint Temkessi, l’un des villages de Timor Ouest les plus isolés et les mieux préservés. Vous roulerez sur des crêtes balayées par le vent, avec l’océan en toile de fond, à travers des paysages d’un autre monde. À votre arrivée, vous serez accueilli par des enfants joyeux et peut-être un chiot ou un porcelet.Le long de la voie partant de la route principale, à 19 km de Kefa, Maubesi accueille le meilleur marché de textiles de la région le jeudi. À l’ombre des tamariniers sont étalés ikats, légumes, fruits, animaux et poteries. Si vous passez le jeudi, le Maubesi Art Shop vend un très beau choix d’ikats et d’objets artisanaux locaux.
5. Une immersion dans l'archipel d'Alor
La dernière série de petites îles de la Sonde, à l’est de Java, est volcanique, sauvage et d’une beauté saisissante, avec des pistes d’argile rouge, des pics escarpés, des plages de sable blanc et des baies à l’eau limpide où l’on fait des plongées mémorables.Isolés du monde extérieur, mais aussi les uns des autres par la topographie escarpée, les 212 000 habitants de ce minuscule archipel se répartissent en 134 groupes parlant au total 18 langues et 52 dialectes. Les Néerlandais installèrent des rajas locaux dans les régions côtières après 1908, mais ils n’eurent qu’une influence limitée sur l’intérieur des terres, où l’on coupait encore des têtes dans les années 1950. Aujourd’hui, les traditions animistes ont été remplacées par l’islam et le christianisme, et, dans les zones les plus peuplées, des mosquées jalonnent le littoral, bordées de tombes à carreaux pastel.Un réseau de routes secondaires couvre désormais Pulau Alor ; pour autant, le bateau reste le moyen de transport le plus utilisé. Les rares visiteurs de la région ont tendance à s’attarder sur l’île voisine de Pulau Kepa ou à plonger depuis les bateaux de croisière.
6. Faire le plein d'activités sur Gili Trawangan
Gili Trawangan (Gili T) est un petit coin de paradis tropical mondialement connu, qui rivalise avec Bali et Borobudur pour le titre de meilleure destination d’Indonésie. La route principale est parcourue d’une foule de vélos et de cidomo ; on y croise aussi des groupes de touristes en tenue légère. Quiconque s’attendait à trouver ici un havre de paix tropical ne manquera pas d’être surpris. L’île tient en effet d’une succession sans fin de bars lounge, de guesthouses branchées, de restaurants huppés, de supérettes et d’écoles de plongée se disputant l’attention des visiteurs, surtout sur la côte est.Pourtant, derrière cette façade de paillettes, un esprit bohème subsiste, entre warung branlants et cahutes tendance reggae tenant bon entre deux nouveaux bars à cocktails , et on trouve toujours des endroits tranquilles sur la côte nord, moins fréquentée. Bien sûr, des chaînes d’hôtels commencent à coloniser la côte ouest, qui s’embourgeoise. Cela dit, en parcourant l’intérieur des terres, vous tomberez sur des villages traversés par des pistes sablonneuses où des poulets vivent en liberté, tandis que des ibu (femmes âgées) vaquent à leurs occupations et des enfants jouent. Ici, c’est l’appel à la prière du muezzin, et non l’happy hour, qui fixe le rythme des journées.
7. Les plages sensationnelles de l'Ouest de Sumba
Les plages de la côte méridionale de l’ouest de Sumba ne sont fréquentées que par quelques surfeurs à la recherche du break parfait, et par la poignée de voyageurs aisés résidant à Nihi Sumba. Le spot de surf de réputation mondiale connu sous le nom d’Occy’s Left, “star” de The Green Iguana (un film de surf mythique de Jack McCoy, 1992), est situé à Pantai Nihiwatu, sur une autre fabuleuse étendue de sable protégée par un promontoire de calcaire, mais seuls les résidents de Nihi Sumba y ont accès, et le nombre maximum de surfeurs est plafonné à 10. Heureusement, les propriétaires de chambres d’hôte savent où trouver les meilleures droites et gauches des breaks qui jalonnent le littoral. Vous parviendrez peut-être à accéder à la gauche d’Occy en logeant chez Petu dans son Sumba Sunset Home Stay.
En partant de Pantai Nihiwatu, la magie débute à Pantai Wanokaka, une baie flanquée de falaises couvertes de palmiers, avec bateaux de pêche se balançant sur les flots et un site de pasola au bord de la plage. Ici, on s’affaire surtout autour de la maison publique des pêcheurs, où ces derniers débarquent les prises du jour le matin et réparent leurs filets en fin d’après-midi. Rua, qui fait partie d’unesérie de plages sublimes, est à 10 km au sud-ouest de la fourche de Padede Weri, Vous pouvez aussi poursuivre votre chemin le long de la route reliant le village de Waeiwuang à la côte. Là encore, attendez-vous à du sable doré, à une eau turquoise et à de superbes vagues (juin-septembre).Plus à l’ouest, la route traverse le village de Lamboya, où des rizières en terrasses occupent les versants intérieurs des montagnes côtières escarpées. Le terrain de pasola aménagé sur des prairies vallonnées attire des milliers de personnes en février. D’ici, prenez la sortie vers le sud pour rejoindre le spot de surf de Pantai Kerewe et les eaux limpides de Pantai Tarakaha. Si vous savez où chercher, vous pourrez explorer le plus beau site de plongée de Sumba, Magic Mountain (“la Montagne magique”), un volcan sous-marin tapissé de coraux. Vous atteindrez ensuite Pantai Watubela (Patiala Bawa, Waikabubak), une plage au sable parfait bordée de grottes calcaires. Plus loin sur la côte, le sable blanc paradisiaque de Pantai Marosi vous attend à 35 km de Waikabubak.