Le catalogue des éditions Lonely Planet
L’évasion commence ici, découvrez nos guides et livres de voyage.
Les plus belles choses à faire à Milan en fonction de vos envies
Milan est précédée par sa réputation de ville élégante, haut lieu du shopping, du design et de l'aperitivo. Elle recèle en fait bien d'autres surprises. Partez à la découverte d'une gastronomie aux saveurs éclectiques, de nuits pleines de musique et de trésors artistiques et architecturaux assez peu visités.
Où faire du shopping à Milan
Milan a commencé à faire tourner les têtes après la Seconde Guerre mondiale, avec l'essor de l'industrie de la mode italienne, sortie des ateliers de Florence pour rejoindre Milan. Aujourd'hui, l'impressionnante liste des stylistes regroupés dans le Quadrilatero d'Oro a de quoi faire perdre la raison à la plus aguerrie des fashionistas. Certes, il existe à Paris, New York ou Londres des créateurs influents, des semaines de la mode et d'excellentes boutiques. Aucune de ces villes, pourtant, ne rivalise avec Milan qui respire véritablement la mode et le design. En raison de l'importance accordée à la bella figura (l'élégance, le besoin de faire « bonne figure »), les Milanais ont tendance à considérer le shopping comme une responsabilité sociale plutôt qu'un plaisir coupable !
Au-delà des collections et des prix inabordables du « Quad », le reste de la ville s'adonne aussi au culte de la mode. Vous trouverez des boutiques de vêtements de créateurs à prix réduits aussi bien dans le centre qu'en banlieue, dans le Piémont ou en Suisse, tout proches. Les couturiers milanais ont désormais leur showroom dans les rues entourant la Piazza San Babila. Les marques plus « jeunes » et branchées sont à chercher du côté de Brera, du Corso Como, du Corso Magenta, de la Porta Ticenese et des Navigli. La Via Torino, le Corso Vercelli et le Corso Buenos Aires regorgent quant à eux de boutiques de prêt-à-porter. Enfin, des vêtements vintage occupent les étals de plusieurs marchés.
Dans le centre, le grand magasin Rinascente propose un excellent choix de vêtements de marque pour femmes, hommes et enfants, des accessoires, des produits de beauté (un étage entier) et des articles d'intérieur. Le dernier étage fait aussi office d'épicerie haut de gamme, avec des produits locaux et artisanaux ; seul le légendaire Peck fait mieux en la matière.
Les magasins ouvrent généralement de 15h à 19h le lundi et de 10h à 19h du mardi au samedi. Nombre de petites boutiques ferment à l'heure du déjeuner, de 12h30 ou 13h à 15h ou 16h. Certains magasins sont aussi ouverts le dimanche, notamment dans les quartiers comme les Navigli et Brera. Les magasins d'alimentation sont souvent ouverts le lundi matin et fermés l'après-midi.
Au top de la mode
- 10 Corso Como
- Antonioli
- Biffi
- Iris
- Antonia Boutique
Pour hommes
- E. Marinella
- Host
- Tom Ford
- Alberto Aspesi
- Nana's Thrift Store
Nulle part ailleurs
- asap
- Mauro Bolognesi
- Cavalli e Nastri
- G. Lorenzi
- La Vetrina di Beryl
Stocks de créateurs
- Stock 10 Corso Como
- Il Salvagente
- DMagazine
- Stock Etro
- Mercato Via Fauche
Où prendre l'Aperitivo
Version sophistiquée de « l'apéro », l'apéritif milanais est servi dans les bars durant 3 heures (généralement de 18h à 21h, mais les Milanais arrivent rarement avant 19h). Il s'agit d'un copieux buffet de plats savoureux, proposé gracieusement aux clients qui prennent une boisson (un cocktail en général). C'est en fait un moment dédié aux plaisirs de bouche.
Le prix des boissons va de 4 € à 8 € environ, et parfois jusqu'à 15 € dans certains hôtels de luxe. En règle générale, plus le prix des boissons est élevé, plus le buffet est appréciable, mais il arrive aussi que l'on paie plus pour la renommée de l'établissement que pour sa cuisine. Toutefois, à partir de 8 €, attendez-vous à du poisson cru, des huîtres, des charcuteries et des viandes froides, des salades de poisson, du houmous, des artichauts et des cardons frits, de la ricotta au four, des salades caprese (mozarella, tomates, basilic) et des pâtes. Les adresses plus simples proposent surtout des pizzas, des crostini et de la bruschetta. Les viandes séchées, les fromages, les aubergines grillées et le saumon fumé se rencontrent fréquemment, de même que la frittata, les arancini, les croquettes de pommes de terre, les poivrons grillés et les olives.
La plupart des bars (mais pas tous) proposent un aperitivo. Si vous ne pouvez appeler à l'avance pour vous en assurer, il suffit de repérer les bars où il y a foule. Quelques quartiers offrent un choix des plus vastes dans un périmètre réduit. C'est le cas du Corso Sempione et du Corso Como (les plus chics), ainsi que du Corso Buenos Aires et des Navigli (pour une ambiance plus décontractée).
Chic et glamour
- Living
- Milano
- Diana Garden (à droite)
- Noon
- Il Marchesino
Tout en simplicité
- Le Biciclette
- Bar Basso
- Café Portnoy
- Obika
- Frida
La cuisine milanaise
La cuisine milanaise n'évoque peut-être pas autant le soleil que celle du sud de l'Italie. Pourtant, ses plats les plus emblématiques affichent une belle couleur dorée, comme le prouvent la cotoletta (la fameuse « escalope à la milanaise ») ou le risotto alla milanese, au safran. Dans les mêmes tons dorés, citons aussi l'osso bucco à la gremolata (persil, ail et zestes de citron), les fleurs de courgette, la polenta qui accompagne les viandes ou les champignons, les raviolis à la citrouille et à la sauge, le panettone (sorte de brioche servie à Noël), la mostarda di frutta (fruits confits à la moutarde de Crémone) et les nombreux fromages de Lombardie.
Les plats génois et piémontais partagent souvent la carte avec les plats locaux, comme les trofie (pâtes torsadées) au pesto, la focaccia aux pommes de terre, haricots verts et oignons, le bollito misto (pot-au-feu de viandes diverses) ou la fonduta (fondue). Outre la cuisine de ces voisins proches, des plats de la plupart des régions italiennes apparaissent régulièrement au menu et il n'est pas difficile de trouver des restaurants servant des spécialités du Latium, de Campanie, de Toscane ou des Pouilles. L'immigration plus récente se reflète aussi dans les habitudes culinaires de la ville. Chose rare en Italie, les restaurants japonais et chinois sont légion ( pour découvrir les sushis alla Milanese) et les cuisines indienne, latino-américaine, moyen-orientale et africaine sont également représentées.
La gastronomie milanaise reste toutefois la mieux représentée, grâce à quelques chefs étoilés au Michelin qui servent une cuisine innovante et sophistiquée. Certains déconstruisent les classiques régionaux tandis que d'autres les revisitent sous diverses influences ; si les facéties culinaires des chefs font l'objet de débats constants, les produits sont souvent sublimes et le résultat grandiose. Il arrive toutefois que le côté expérimental tourne… mal, et que la renommée de certains établissements soit aussi dépassée que la cuisine « fusion » servie dans leurs assiettes.
Parmi les guides de restaurants intéressants (en italien mais aisés à comprendre), citons Vivimilano du Corriere della Sera (www.vivimilano.it), l'exemplaire Gambero Rosso (www.gamberorosso.it), le guide annuel gratuit Zero Milano (milano.zero.eu) et Pappamondo, qui recense plus de 450 restaurants et épiceries « ethniques ».
Nouvelle cuisine
- Cracco
- Sadler
- Trussardi Alla Scala
- Don Carlos
- D'O
Classiques milanais
- Antica Trattoria della Pesa
- Il Marchesino
- Il Baretto al Baglioni
- Trattoria di Giannino
- Maiao
Pâtisseries
- Sissi
- Princi
- Pasticceria Cucchi
- Marchesi
- Giovanni Galli
Glaces
- GROM
- Chocolat
- Riva Reno
- Gelateria Marghera
- Gelateria Le Colonne
Le design à Milan
Le design italien trouve ses origines dans le Milan des années 1930, avec l'ouverture de la Triennale, la création des magazines Domus et Casabella, l'esprit visionnaire de Rinascente et le développement de la Fiera. Milan abrite aujourd'hui les showrooms des plus grands noms du design, organise régulièrement des salons internationaux très influents dans le cercle du design contemporain et demeure un centre important en matière d'édition spécialisée et d'enseignement du design.
Le design italien a pour principe de départ un idéal moderniste : la création d'objets utiles. Cela étant dit, il est beaucoup plus difficile de définir son style. Le design en Italie est pétri d'émotion et de désir. Il est expressif et individuel. Les productions industrielles à grande échelle sont arrivées sur le tard, ce qui a fait qu'un entrain décoratif a persisté en dépit de la rigueur moderniste. Le souvenir de l'animisme de l'Antiquité – les Romains pensaient que des esprits habitaient les objets – n'a pas non plus été sans influence : asseyez-vous sur un fauteuil Zanuso, enfourchez un Piaggio Ciao ou jetez une boulette dans une corbeille à papiers in attesa d' Enzo Mari… ce sont des objets qui vivent !
Le musée du Design installé à la Triennale est un merveilleux moyen de faire plus ample connaissance avec les plus grands designers italiens, parmi lesquels Giò Ponti, Bruno Munari, Piero Fornasetti, Enzo Mari, les frères Castiglioni, Gaetano Pesce, Mario Bellini, Gae Aulenti, Ettore Sottsass et Alessandro Mendini.
Inspiration design
- Triennale di Milano
- Studio Museo Achille Castiglioni
- Design Library
- 10 Corso Como
- Wannenes il XX Secolo
Showrooms au top
- É de Padova (photographie page précédente)
- Spazio Rossana Orlandi
- Danese
- Cassina
- B&B Italia
Les musées et galeries d'art de Milan
Les musées milanais renferment d'inestimables collections allant du début de la Renaissance à l'époque néoclassique. Il est souvent possible de se promener au milieu d'œuvres de Bellini, de Michel-Ange, de Mantegna, du Caravage, du Tintoret ou de Canova sans côtoyer trop d'autres visiteurs, y compris dans le plus célèbre musée milanais, la Pinacoteca di Brera.
La ville ravira également les amateurs d'art italien du XXe siècle. À la Galleria d'Arte Moderna, les divisionnistes (la réponse italienne, plutôt sentimentale, à l'impressionnisme) cèdent le pas aux tenants du futurisme. Réalisés il y a un siècle, les travaux d'Umberto Boccioni et de Giacomo Balla semblent aujourd'hui terriblement annonciateurs des temps tumultueux que les années 1930 et 1940 allaient apporter.
Les murs de la Villa Necchi-Campiglio arborent des œuvres plus douces de Giorgio Morandi et Massimo Campigli. La Casa Museo Boschi-di Stefano renferme des peintures de Giorgio di Chirico et de l'école parisienne des surréalistes italiens, des œuvres expressionnistes des informels, des incisions sur toile du très expérimental Lucio Fontana et des réalisations de Piero Manzoni, pionnier de l'art conceptuel.
Pour les temps présents, le monde artistique milanais attend avec patience un musée d'art contemporain – il est inscrit dans le projet CityLife. En attendant, la scène artistique se maintient grâce aux galeries, aux fondations privées et à de petits musées comme le Palazzo Reale ou les Padiglione d'Arte Contemporanea (PAC). S'il y a peu d'espaces à but non lucratif ou tenus par des artistes, des organisations comme Careof, DOCVA & Viafarini ou Assab One (www.assab-one.org) peuvent servir de tremplin à la nouvelle génération d'artistes milanais.
Collections sans prix
- Pinacoteca di Brera
- Pinacoteca Ambrosiana
- Palazzo Reale
- Galleria d'Arte Moderna
- Casa Museo di Boschi-di Stefano
Nouveaux talents
- Massimo de Carlo
- Galleria Raffaella Cortese
- Galleria Lia Rumma
- Fondazione Prada
- Fondazione Nicola Trussardi
Architecture
Les bâtiments détruits pendant la Seconde Guerre mondiale furent souvent remplacés trop vite. Toutefois, se dressent encore, intacts au-dessus de rares vestiges antiques, des basiliques paléochrétiennes, des cours de la Renaissance et des palazzi du XVIIIe siècle. Le charme architectural de Milan, vitrine de l'héritage italien du XXe siècle, tient à son éclectisme. Les larges rues sont bordées d'élégants immeubles de style Liberty – forme prise par l'Art nouveau en Italie au début du XXe siècle, inspirée par les objets et tissus du Londonien Arthur Liberty : les bâtiments adoptent alors une fantaisie et des couleurs en opposition avec les édifices néoclassiques.
Parmi les édifices des années 1930, la rigueur rationaliste de Piero Portaluppi se mêle à l'architecture fascisante de Giuseppe Terragni. Les années d'après-guerre ont elles aussi apporté leur lot de bonnes surprises (au milieu d'erreurs), dont deux des plus célèbres gratte-ciel des années 1950 (la Torre Velasca de BBPR et la Torre Pirelli de Giò Ponti), ainsi que bon nombre d'intérieurs postmodernes intéressants et de réhabilitations industrielles innovantes. Les Milanais déplorent que leur ville, réputée la plus moderne d'Italie, n'a pas connu de construction significative depuis 50 ans – avec l'extraordinaire site de la Fiera, de Massimiliano Fukas. Cette situation va changer, car le bruit des marteaux-piqueurs se fait entendre un peu partout en ville à mesure que de nouveaux projets de développement urbain prennent forme.
Emblèmes du XXe siècle
- Torre Pirelli
- Triennale di Milano
- Torre Velasca
- Stazione Centrale
- Torre Branca
Intérieurs à voir
- Villa Necchi-Campiglio (photo à droite)
- Studio Museo Achille Castiglioni
- Bulgari Hotel
- Café Trussardi
- Viktor & Rolf
Le Clubbing
Le rythme effréné de la vie milanaise ne ralentit pas après minuit, et les sorties en boîte constituent un rituel aussi ancré que l'aperitivo. Les styles vont du plus commercial au plus élitiste et branché, mais il faut systématiquement faire un effort et s'habiller. Le prix de l'entrée va de 10 € à plus de 20 €, certains clubs exigeant que l'on « achète » une table (avec une bouteille d'alcool « offerte ») pour 100 € à 200 €. Si la popularité des clubs est étonnamment stable (cela fait 24 ans que Plastic fait bouger les Milanais), il n'est pas pour autant facile de se tenir informé sur les soirées.
Les adresses rassemblées sous l'étendard de l'association récréative et culturelle italienne (ARCI) offrent une alternative aux clubs traditionnels. Issue des centri sociali (centres sociaux) antifascistes des années 1950, cette organisation fédère aujourd'hui des clubs qui font partie intégrante des nuits milanaises, attirant une population jeune, avec souvent d'excellents DJ ou groupes locaux. Les clubs des centri sociali ARCI sont recensés dans les guides classiques. Leoncavallo, Casa 139, Bitte, Biko et Magnolia sont particulièrement intéressants. Il faut parfois acheter une carte de membre lors de sa première visite (environ 13 €).
Dans la foule élégante et sexy en diable des nuits milanaises, bien malin sera celui qui distinguera les homos des hétéros. Même dans les établissements gay ou lesbiens comme Nuova Idea, L'Elephante ou G-Lounge, les hétéros sont les bienvenus la plupart du temps. Histoire de semer encore plus le trouble, les soirées « gay » de clubs « hétéros » attirent une clientèle tout aussi diverse.
Plusieurs clubs homos sont rassemblés dans la Via Sammartini, à l'ouest de la Stazione Centrale. C'est là que se trouvent la majorité des lieux de drague. Le Centro d'Iniziativa Gay-ArciGay Milano (02 541 22 225 ; Via Bezzeca 3) renseigne les visiteurs et procure les pass ARCI.
Meilleurs clubs
- Plastic
- Magazzini Generali
- Rocket
- Gasoline Club
- Gattopardo
Soirées gay au top
- Nuova Idea
- Plastic
- G-Lounge
La musique à Milan
La ville de Verdi et de Puccini accueille depuis au moins deux siècles certains des musiciens classiques les plus renommés du monde et l'un des publics les plus difficiles. L'exigence des mélomanes, perceptible dans les salles de concert milanaises, incite les musiciens à donner le meilleur d'eux-mêmes, même lorsque la salle est à moitié vide. Dès le début du concert, les membres de l'orchestre n'ignorent pas à quels quolibets ils s'exposent s'ils ne parviennent pas à des sommets. Ils savent aussi que l'euphorie de leur public sera à nulle autre pareille s'ils sont bons.
La Scala et l'Auditorium di Milano de l'Orchestre Giuseppe Verdi ne sont pas les seules grandes salles. Avec plus de 20 labels indépendants et les principaux éditeurs de musique d'Italie, Milan est aussi célèbre pour sa scène jazz, ses paroliers et chanteurs, ses groupes punk ou power pop. Certes, les jeunes aiment les ballades pop, la dance et le rap… mais Milan n'en reste pas moins résolument alternative et figurent parmi les dates des tournées des meilleurs groupes britanniques, suédois, français ou nord-américains. Guettez notamment les concerts à Rolling Stone, aux Magazzini Generali, à Plastic ou durant les festivals d'été.
La Fiera (salons et foires)
Le centre d'expositions et de congrès de Milan (Fiera Milano) accueille un ballet incessant de foires, allant des réunions sur l'électronique aux célèbres événements bisannuels Moda Donna et Moda Uomo, ou « semaines de la mode ». Brillamment conçu par Massimiliano Fuksas, l'espace d'expositions de la Fiera Milano fut bâti sur la raffinerie de pétrole Agip à Rho-Pero, à une quarantaine de minutes en métro de Milan. Depuis 2006, sa voile de verre et de métal (surnommée la vela en italien) « flotte » sur plus de 1,4 km de salles et d'espaces divers, accueillant jusqu'à un demi-million de visiteurs. Les anciens espaces d'expositions de la ville, au nord-ouest du Parco Sempione, sont désormais utilisés pour le projet de redéveloppement CityLife, mais des manifestations plus modestes ont encore lieu dans les pavillons restants, baptisés « Fiera Milano City ».
Outre les semaines de la mode, la plus importante manifestation est le Salone Internazionale del Mobile (Salon international du meuble), qui a lieu tous les ans en avril ; il attire 300 000 visiteurs et suscite une effervescence qui gagne toute la ville. Le salon investit également la Zona Tortona, au sud de la Porta Genova, ainsi que le légendaire Superstudio Più.
La Fiera se trouve à Rho-Pera. Choisissez votre hôtel à proximité de la ligne de métro M1. Si vous allez à Milan pour une grande manifestation, assurez-vous de réserver très tôt votre hébergement, le restaurant ou même les soins en spa, les navettes depuis/vers l'aéroport ou encore les places à la Scala.