Le cimetière de Morne-à-l'eau en Guadeloupe.

Guadeloupe

Nord de la Grande-Terre

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Guide du nord de la Grande-Terre ! 

Région la moins fréquentée de l’île – mais sûrement la plus authentique –, le nord de la Grande-Terre est une zone assez plate de pâturages et de champs de canne à sucre, fortement marquée par l’histoire sucrière et l’esclavage. La beauté sauvage du littoral s’y révèle dans des côtes assez découpées, comme à Anse-Bertrand, refuge des derniers indiens caraïbes de la Guadeloupe.

Que faire dans le nord de la Grande-Terre en Guadeloupe ?

Profitez de la matinée pour randonner sans trop souffrir de la chaleur sur la trace Lavolvaine ou sur la trace des Falaises jusqu’à la Porte d’Enfer ; vous pourrez y pique-niquer sous un carbet face au petit lagon paisible, avant de jeter un œil au trou à Man Coco tout proche. Si vous préférez découvrir le Grand Cul-de-Sac Marin en kayak ou en bateau, rendez-vous à Vieux-Bourg, puis enchaînez avec un salvateur bain de boue sur la plage de Babin.

De nombreuses curiosités architecturales, historiques et culturelles jalonnent le nord de Grande-Terre. À Morne-à-l’Eau vous attendent le plus célèbre cimetière de Guadeloupe et un pitt à coqs réputé. Prenez ensuite la direction de Petit-Canal pour son escalier aux Esclaves avant de vous garer à Port-Louis, fief des indépendantistes guadeloupéens, le temps de découvrir son petit port de pêche et sa superbe plage. Et pourquoi pas y faire une plongée ?

C’est sans aucun doute à la pointe de la Grande Vigie que vous admirerez le coucher du soleil et l’époustouflant panorama de falaises se jetant dans l’océan, avant de vous attabler à l’une des bonnes tables d’Anse-Bertrand, balayée par les alizés et romantique en diable.

Le Grand Cul-de-Sac Marin et ses îlets

Le Grand Cul-de-Sac Marin et ses îlets se découvrent lors d’excursions combinant approche naturaliste et détente au départ de Petit-Canal, de Vieux-Bourg et, sur la Basse-Terre, de Sainte-Rose et de Baie-Mahault. Accompagné d’un guide, vous allez d’un îlet à l’autre, débarquant sur certains pour un pique-nique, et sur d’autres pour une exploration en snorkeling des fonds marins ou de la mangrove :

  • Îlet Fajou : Le plus grand îlet de la baie (100 ha) est presque entièrement recouvert de mangrove et ses plages constituent des sites de ponte pour les tortues imbriquées. On n’y accoste pas, mais ces eaux turquoise et poissonneuses sont idéales pour la plongée. Sur l’îlet s’élèvent encore les ruines d’un four à chaux construit autour de 1850.
     
  • Îlet à Christophe : D’une superficie inférieure à 1 ha, l’îlet est habité depuis les années 1970 par un ermite devenu de fait le gardien de l’île.
     
  • Îlet aux Oiseaux : Apparu après le cyclone Hugo en 1989, non loin du port de pêche de Sainte-Rose, cet îlet au sable blanc sert de lieu de nidification aux sternes de mai à août. Il est alors interdit d’accoster.
     
  • Îlet La Biche : Un magnifique îlot de sable blanc avec une petite cabane de pêcheur dans laquelle on peut déjeuner à l’ombre, sur des tables dont les pieds baignent dans une mer à 28°C.
     
  • Îlet Kahouanne : 20 ha de falaises, plages, mangrove et forêt sèche (gommiers rouges, mancenilliers, sapotilliers…) ; l’îlet est un lieu de ponte des tortues marines et sert de dortoir aux pélicans bruns.
     
  • Îlet Tête à l’Anglais : D’origine volcanique, cet îlet de 1,5 ha est couvert de cactacées et d’arbres ; il accueille sternes, frégates et fous bruns.

À savoir

  • Victimes d’une chasse intensive, les lamantins ont disparu des eaux guadeloupéennes il y a plus d’un siècle, mais le Parc national œuvre depuis plusieurs années à la réintroduction de ce sympathique mammifère herbivore. 
  • La baie et ses fonds se prêtent à merveille à la plongée, qui permet de découvrir hydraires, diodons et anémones, coraux charnus et rascasses volantes.
  • On peut découvrir l’exceptionnel écosystème de la mangrove lors de randonnées pédagogiques familiales.

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