Grande-Terre

Saint-François

Restaurants, hôtels, boutiques, agences de location de voitures, navettes à destination des îles, services aux plaisanciers… L’animation, à Saint-François, se concentre principalement autour de la marina. À l’entrée ouest de la ville, le cimetière indien constitue un agréable lieu de promenade. Ce dernier fut construit après le refus de l’Église catholique d’ouvrir le cimetière communal aux travailleurs indiens venus remplacer les esclaves après l’abolition de l’esclavage.

Les plages de Saint-François

À l’orée de Saint-François en arrivant par l’ouest, la plage des Raisins-Clairs se repère facilement depuis la route grâce à ses courts de tennis et aux voitures en stationnement. Les amateurs de vagues apprécieront ses eaux turquoise, un peu moins calmes que celles du lagon de Sainte-Anne. Cette grande étendue de sable blond, bordée de raisiniers et de paillotes, est très agréable lorsqu’elle n’est pas trop fréquentée. Elle est souvent ventée.

De l’autre côté de la ville, sur la route de la pointe des Châteaux, s’étirent les eaux limpides de l’anse du Mancenillier, une longue plage étroite bordée d’arbres… Mais ne vous approchez pas trop des mancenilliers auxquels elle doit son nom.

Le musée des Beaux-Arts de Saint-François

Sur la marina de Saint-François, voici l’unique musée des beaux-arts de Guadeloupe. Une initiative privée, portée par le collectionneur Jérôme Filleau, désireux de transmettre sa passion de l’art au plus grand nombre. Un pari réussi, surtout lorsqu’il anime lui-même la visite ! Les 7 salles vermillon déroulent une petite histoire de l’art, du XVIe siècle à nos jours, ayant trait, de près ou de loin, à la Guadeloupe. 150 œuvres y sont exposées, parmi lesquelles des toiles de Guillaume Lethière et de ses élèves – comme le Guadeloupéen Jean-Baptiste Gibert –, mais aussi d’élèves de Léonard de Vinci, ou encore de modernes comme Ludovic-Rodo Pissarro, et de contemporains comme Michel Rovelas.

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