Passage obligé des touristes débarquant à Pointe-à-Pitre vers les plages du nord de Grande-Terre, Morne-à-l’Eau – prospère au XVIIIe siècle grâce à l’exploitation de la canne – n’offre aujourd’hui que peu d’attraits aux visiteurs. Quelques sites cependant méritent le détour, notamment son stupéfiant cimetière et l’église Saint-André, toute proche, œuvre en béton d’Ali Tur.
Le cimetière
Au croisement de la N5 et de la N6, on tombe sur un cimetière tout à fait remarquable, tant par sa taille que par ses couleurs. Décorés, pour la plupart, de carreaux de faïence blancs et noirs disposés en damier, les caveaux surélevés et les tombeaux sont disposés en terrasses. Ce cimetière est devenu une curiosité touristique majeure et le crépitement des appareils photo remplace parfois le recueillement d’usage. À la Toussaint, il est illuminé de bougies : à ne pas manquer !
Musée du Pitt à coqs de Bélair
Tradition guadeloupéenne vieille de plus de 500 ans, les combats de coqs tendent à disparaître aujourd’hui, mais on peut en découvrir les origines dans le musée de Dolorès Bélair, attenant à son pitt (salle de combats), dans la famille depuis plus de 70 ans. Entre janvier et juillet, elle organise également des combats un vendredi et un samedi par mois. À l’entrée de la ville en arrivant du Moule.
@lonelyplanetfr