Libye

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Libye : Les Incontournables

Tripoli

  • Le labyrinthe de ruelles de la médina
  • Une belle leçon d'histoire libyenne au musée Jamahiriya
  • Le magnifique intérieur de la mosquée Gurgi
  • Le passé romain de Tripoli, avec l'arc de Marc-Aurèle
  • Les splendides façades italianisantes à l'est de Green Square
  • Des emplettes en toute sérénité dans les souks de la médina
  • Un déjeuner au Mat'am Obaya dans la médina et un dîner au marché aux poissons

La côte tripolitaine

Leptis Magna et Sabratha incarnent à elles seules le littoral de la Tripolitaine.
La première est sans conteste l'une des cités romaines les mieux préservées au monde et, de l'avis des voyageurs, le site archéologique phare de Libye. Cette immense étendue, couverte des ruines d'édifices somptueux, vient porter témoignage de la grandeur passée de l'Empire.
Souvent considérée à tort comme le parent pauvre de Leptis Magna, Sabratha est également un fleuron de l'architecture romaine. Étirée sur le littoral, cette ville grandiose est notamment célèbre pour son monumental théâtre.
La villa Silin, ornée de mosaïques et de fresques raffinées, constitue un remarquable exemple de ces résidences de bord de mer où les riches patriciens venaient fuir l'agitation urbaine.
Avec Oea (enfouie sous l'actuelle Tripoli), Sabratha et Leptis Magna donnèrent son nom à la province romaine de Tripolitaine (« territoire des trois villes »). Depuis, le littoral a vu naître de nombreuses autres villes, comme Zliten et Misourata, mais celles-ci présentent un intérêt secondaire et valent surtout pour leur proximité avec les vestiges impériaux.

À ne pas manquer

  • L'arc de Septime Sévère de la sublime Leptis Magna
  • La vue sur la Méditerranée et les vestiges antiques du haut du théâtre de Leptis Magna
  • La baignade dans la mer qui borde les ruines évocatrices de Sabratha
  • Le magnifique théâtre romain de Sabratha
  • Les fresques et mosaïques romaines de la villa Silin
  • Les très anciens monuments autochtones de Ghirza

La Cyrénaïque

S'il s'y trouve bien quelques éléments annonciateurs du désert dans l'extrême Sud-Est, là où Tobrouk donne accès à l'oasis peu fréquentée d'Al-Jaghbub et à la lointaine Mer de sable, la Cyrénaïque reste avant tout la région fertile du pays. Le Djebel al-Akhdar (montagne Verte) qui enserre étroitement la côte dessine des paysages spectaculaires, en particulier autour de Ras al-Hillal.
Mais la Cyrénaïque des voyageurs se distingue avant tout par sa culture, plus fortement marquée par la civilisation grecque que par la présence romaine. Trois fabuleuses cités hellènes – Cyrène, Apollonia et Ptolémaïs (Tolmeita) – se dressent sur la côte, sans oublier les sites byzantins de Qasr Libya et d'Al-Athrun.
Après la conquête musulmane, cette zone frontalière fut souvent gouvernée depuis l'Égypte. Ses habitants refusant de se soumettre à l'autorité, des milliers de familles de la tribu arabe des Bani Salim furent implantées dans la région où leurs descendants vivent toujours. Cette présence fait dire souvent qu'il s'agit, sur le plan culturel et linguistique, de la contrée la plus arabe au monde hors péninsule Arabique, et que le Moyen-Orient commence à Ras Lanuf.
La Cyrénaïque diffère aussi par sa cuisine, ses traditions communautaires, ses conteurs et ses poètes. À l'image de Benghazi, ses villes bruyantes évoquent d'ailleurs davantage l'Égypte que la Libye.

À ne pas manquer

  • La splendeur des cités grecques de Cyrène et de Ptolémaïs
  • Les magnifiques mosaïques byzantines de Qasr Libya
  • Le charme désuet de la place de la Liberté et l'animation du souk al-Jreed à Benghazi
  • Le panorama du Djebel al-Akhdar rencontrant la Méditerranée à Ras al-Hillal
  • Les reliques de la Deuxième Guerre mondiale à Tobrouk
  • Le lac saharien cerné de dunes de Buhairat al-Fredgha, près d'Al-Jaghbub
  • La route du désert de Tobrouk à Ajdabiya

Le Djebel Nefoussa et Ghadamès

Fief des Berbères libyens, les landes du Djebel Nefoussa (montagnes de l'ouest) ont quelque chose à part. L'architecture fortifiée berbère, dont maints villages ponctuent les crêtes rocheuses de la région, témoigne d'une adaptation à des conditions extrêmes. Ici, les hivers sont terriblement froids – les chutes de neige sont rares, mais elles surviennent occasionnellement – mais cèdent la place à des étés moins torrides que dans le reste de la Libye, même si la frontière sud du Djebel Nefoussa empiète sur la fournaise saharienne.
Au VIIe siècle, nombre de Berbères, fuyant l'invasion arabe, trouvèrent refuge dans le Djebel Nefoussa. De nos jours, cette contrée est demeurée la région de Libye où cette culture est la plus présente, ce qui participe largement de la fascination qu'elle exerce.
Le Djebel Nefoussa mérite qu'on lui consacre autant de temps que possible. Des maisons souterraines de Gharyan à l'est en passant par les vestiges de qasr (greniers à céréales fortifiés) et la vieille ville de Nalut à l'ouest, le mariage de l'imagination et du sens pratique ont abouti à des résultats étonnants. Ailleurs, le village de pierre abandonné de Tarmeisa semble surveiller la plaine côtière depuis le sommet d'une falaise, tandis que Yefren constitue une base agréable pour arpenter la région.
Au-delà de la frontière ouest du Djebel Nefoussa se niche l'une des villes d'oasis les mieux préservées au monde. Ghadamès est un lieu enchanteur, une ville caravanière où l'on se perd dans un labyrinthe de passages couverts, et dont les maisons finement décorées et les splendides jardins de palmiers ont fait la réputation. Mieux encore, le rythme paisible de cet endroit, dont vous aurez compris qu'il figure en bonne place parmi nos préférés, a tout pour plaire aux amoureux du désert.

À ne pas manquer

  • La vieille ville de Ghadamès : une atmosphère mystérieuse et un dédale de ruelles
  • La perfection du grenier à céréales berbère de Qasr al-Haj
  • Une balade dans la vieille ville de Nalut, la mieux préservée du Djebel Nefoussa
  • Un pique-nique parmi les charmants qasr troglodyques de Kabaw
  • Un défi au vertige au bord du précipice de Tarmeisa, village de pierre abandonné
  • Un coucher de soleil depuis la terrasse ou les balcons du Yefren Hotel

Le Fezzan et le Sahara

La Libye compte des paysages sahariens parmi les plus mémorables, les plus variés et les plus aisément accessibles que cet immense désert puisse offrir.
À l'extrême sud-ouest, le Djebel Akakus, exceptionnel exemple d'art rupestre, livre à ciel ouvert son obsédante beauté. Non loin de là (toute proportion gardée : il s'agit, après tout, du Sahara), les formations rocheuses du Wadi Meggedet ont quelque chose d'irréel. Plus à l'est, les mers de sable de Wan Caza, Mourzouk et Oubari nous évoquent les premiers comme les derniers jours du monde. Au détour d'une dune, on entre de plain-pied dans l'atmosphère onirique des lacs d'Oubari. Enfin, restent à découvrir les sables volcaniques noirs du Waw al-Namus ou, dans leur splendide isolement à la frontière sud-est du pays, les oueds du Djebel al-Uweinat.
Le Sud libyen ne se résume toutefois pas à ses seules splendeurs naturelles, et porte témoignage d'exceptionnelles prouesses humaines. Ainsi, les routes commerciales du Sahara libyen constituaient-elles de solides liens avec les grands empires d'Afrique centrale et occidentale, tandis que les oasis de l'intérieur – petits îlots de fertilité dans cette immensité aride – ont donné naissance à des villes comme Ghat, qui perdurent comme autant de bastions plantés dans le vaste Sahara. Contre toute attente, c'est dans le Fezzan, à proximité de l'actuelle Djerma, que l'antique civilisation des Garamantes a trouvé à se développer, avant que de faire prospérer le désert pendant près de 1 400 ans.
Or cette contrée est aussi celle des Touareg, anciens nomades du Sahara central. Ces hommes fiers et courageux, jadis protecteurs et pillards de caravanes craints de tous, continuent de vivre dans des zones isolées, tirant de modestes revenus de l'élevage, de maigres récoltes et, pour part croissante, du tourisme.

À ne pas manquer

  • Un coucher de soleil sur la rive sud de l'Umm al-Maa, l'un des plus beaux lacs d'Oubari
  • Les splendides monolithes et l'art rupestre ancestral du Djebel Akakus
  • Le côté obscur du Sahara, l'inoubliable Waw al-Namus
  • Les étranges formations rocheuses du Wadi Meggedet, loin de toute civilisation
  • Une impression de bout du monde et d'isolement total, dans le Djebel al-Uweinat
  • Les dunes de sable aux contours parfaits de l'Idehan Mourzouk
  • Un feu de camp, des étoiles filantes, le silence des Touareg à proximité du Wadi Methkandoush
Mis à jour le : 8 avril 2014

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