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Publié le 04/06/2025 4 minutes de lecture
Avec ses plages paradisiaques et ses criques secrètes, la Sardaigne attire chaque été les voyageurs en quête de farniente. Mais cette île, la deuxième plus grande d’Italie, ne se résume pas à ses plaisirs balnéaires. Entre montagnes accidentées, villages suspendus et traditions millénaires, elle dévoile une identité unique, bien au-delà des clichés de carte postale.
Que vous rêviez de randonner dans le Supramonte, de flâner dans les ruelles d’Alghero ou de plonger dans des eaux cristallines du golfe d'Orosei, voici huit conseils pratiques pour bien organiser votre séjour en Sardaigne.
1. Prévoyez au moins une semaine pour visiter l'île
Longue de près de 270 kilomètres du nord au sud, la Sardaigne peut sembler petite sur une carte. Mais ne vous fiez pas aux apparences ! Explorer ses multiples visages prend du temps, parfois plusieurs semaines ! D’autant que les routes sinueuses, le relief accidenté et les tentations en chemin peuvent vite rallonger les temps de trajets.
Pour profiter pleinement de la diversité de l’île, comptez au moins une semaine. Deux semaines, si vous aimez voyager sans courir. Et si vous partez en haute saison, entre juin et septembre, pensez à réserver en avance : hébergements, voitures et ferries affichent vite complet.

2. Voyagez en intersaison pour éviter la foule et les prix élevés
Juillet-août en Sardaigne ? Soleil, plages... et bouchons. Comme partout en Italie, l’été correspond aux vacances nationales, avec une forte affluence sur la côte, des tarifs en hausse et une chaleur parfois difficile à supporter.
Envisagez plutôt un départ en mai-juin ou septembre-octobre : la météo reste idéale, la mer est chaude, les sites sont plus calmes et les prix souvent plus doux. Moins de stress, plus de spontanéité.
3. Ne sous-estimez pas la chaleur
Le soleil sarde peut être impitoyable, surtout en plein été. Avec le réchauffement climatique, les épisodes de canicule se multiplient, et les températures dépassent régulièrement les 40 °C, notamment à l’intérieur des terres. Fin juillet 2023, la côte est a même franchi le seuil des 48 °C, un record.
Ajoutez à cela un risque élevé d’incendies, surtout dans les zones arides de l’arrière-pays, et vous comprendrez pourquoi il vaut mieux éviter les randonnées ou activités physiques aux heures les plus chaudes. Prévoyez des sorties tôt le matin ou en fin de journée, buvez beaucoup d’eau, couvrez-vous la tête, et n’oubliez pas votre crème solaire !

4. Il est possible d’aller en Sardaigne en ferry
Facilement reliée à l’Italie et au reste de l’Europe, la Sardaigne dispose de trois aéroports principaux, chacun bien positionné pour explorer une partie de l’île :
- Cagliari, au sud, est le principal hub et la porte d’entrée la plus fréquentée.
- Olbia, au nord-est, offre un accès direct à la Costa Smeralda et ses plages glamour.
- Alghero, au nord-ouest, est desservi toute l’année par des compagnies low cost comme Ryanair.
Vous préférez prendre votre temps ? Optez pour le ferry, une alternative plus lente mais plus écologique. Des liaisons régulières partent des ports de Livourne, Piombino, Civitavecchia, Naples et Palerme, avec traversée de jour ou de nuit selon la compagnie.
Les principaux opérateurs sont Moby, Tirrenia, Grandi Navi Veloci et Grimaldi Lines.
Et pour les voyageurs au long cours, sachez qu’il est aussi possible de relier Porto Torres à Barcelone, ou de continuer vers la Corse, pour un itinéraire 100 % méditerranéen.
5. Louer une voiture : indispensable, à condition d’anticiper
Trains et bus existent en Sardaigne, mais restent peu fréquents et rarement adaptés pour explorer les coins reculés. Pour sortir des sentiers battus, la voiture est essentielle.
Si vous arrivez par ferry depuis le continent, embarquer votre propre véhicule peut être une bonne option. Comparez soigneusement les tarifs de traversée avec ceux des locations sur place. En haute saison, les prix grimpent vite… et les véhicules se font rares.
La demande est telle que l’île connaît depuis plusieurs années une pénurie chronique de voitures de location. Si vous voyagez en juillet ou août, réservez longtemps à l’avance !

6. Soyez prêt à parler (et entendre) plusieurs langues
La Sardaigne ne se distingue pas seulement par la diversité de ses paysages, mais aussi par sa richesse linguistique. Si l’italien est la langue officielle et comprise partout, la langue historique de l’île est le sarde, un idiome néo-latin unique, reconnu comme langue minoritaire protégée en Italie… mais classé en danger par l’UNESCO.
Le sarde n’est toutefois pas la seule langue que vous entendrez. Dans le nord-ouest, autour d’Alghero, une partie de la population parle un catalan local, hérité de la domination espagnole aux XVIᵉ et XVIIᵉ siècles.
7. Nature sauvage ou luxe ostentatoire ? À vous de choisir
À la fin des années 1950, un groupe d’investisseurs étrangers lance un ambitieux projet touristique dans la région de Gallura, au nord-est de la Sardaigne. Résultat : la naissance de la Costa Smeralda, aujourd’hui l’une des destinations les plus exclusives d’Italie.
Sur cette bande côtière de 50 km, on trouve des hôtels de luxe à plusieurs milliers d’euros la nuit, des restaurants étoilés, des clubs privés, un yacht-club, des terrains de golf, et des villas de rêve où séjournent célébrités, chefs d’entreprise ou têtes couronnées.
Mais ce décor de carte postale ne doit pas faire oublier l’autre visage de l’île : celui d’une Sardaigne brute et minérale que l’on découvre à pied, sac sur le dos et tente dans le sac.
Les amateurs de trekking pourront s’élancer sur le Selvaggio Blu, considéré comme l’un des itinéraires les plus exigeants de Méditerranée, ou sur la Grande Traversata del Supramonte, qui serpente à travers les montagnes sauvages du Supramonte oriental.

8. Vous pouvez explorer la Sardaigne à vélo
Avec ses routes panoramiques, son trafic limité et ses paysages à couper le souffle, la Sardaigne séduit depuis longtemps les amateurs de cyclotourisme. Ces dernières années, l’île a mis les bouchées doubles : amélioration des pistes existantes, création de nouveaux itinéraires, développement de services pour les voyageurs à deux roues.
Dans la plupart des villes, il est désormais facile de louer un vélo, voire un VAE.. Et le réseau de voies cyclables sécurisées s’étend chaque année, facilitant les déplacements aussi bien pour les visiteurs que pour les habitants.
Cet article d'Angelo Zinna publié sur Lonelyplanet.com, a été traduit avec l’aide d’outils d’intelligence artificielle, sous la supervision de nos auteurs, puis édité par la rédaction.