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Publié le 13/03/2023 5 minutes de lecture
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Envie de partir en Suisse sur un coup de tête? Direction la Gare de Lyon où un TGV Lyria part toutes les deux heures en direction de Genève ! Et c’est seulement trois heures et 1,9Kg CO2 émis* plus tard (soit un mois d'utilisation habituelle moyenne d'un four électrique par un foyer français) que vous arriverez en gare de Genève Cornavin, en plein cœur de la métropole suisse. Cosmopolite et fièrement helvétique : prodigieusement riche et foncièrement humaine; sérieuse et détendue; ouverte sur le monde et dans sa bulle, Genève n’a pas fini de vous surprendre.
Le jet d’eau géant du lac Léman
Le panache d’eau culminant à 140 m est à Genève ce que la tour Eiffel est à Paris ou la statue de la liberté à New-York : une icône. Son histoire est, au départ, pratique : à la fin du XIXe siècle, un jet d’eau intermittent de 30 m de hauteur est créé afin de libérer la surpression de l’usine hydraulique qui aliment la ville en eau. Ce n’est qu’au milieu du siècle dernier que les autorités en font une « œuvre » à part entière, située sur le lac.
L’Espace Saint-Pierre
La cour de Saint-Pierre n’est pas seulement le cœur du cœur historique de Genève : c’est également un ensemble muséal qui permet de comprendre deux millénaires d’histoire genevoise depuis son épicentre.
Commencez votre visite par la Cathédrale Saint-Pierre. Une vue panoramique époustouflante vous attend au sommet de la tour nord, qui abrite quelques-unes des plus belles cloches. Poursuivez votre visite par la découverte du site archéologique dans les sous-sols de la cathédrale. Ce voyage dans le temps de 3 000 m2 vous permet de découvrir les vestiges des premières constructions du Ive siècle, un vaste pavement de mosaïques du Ve siècle, la chapelle romane du XIe siècle. Mais la partie la plus bouleversante est peut-être la tombe (et la dépouille) du chef allobroge du Ier siècle.
Terminez votre visite de l’espace Saint-Pierre par le musée de la Réforme afin de comprendre comment et pourquoi Genève est devenue la « Cité de Calvin ».
L’ONU et la place des Nations
Sur l’avenue de la Paix, le palais des Nations est le siège européen des Nations Unies. Ne manquez pas la visite de ses intérieurs pour découvrir la coupole de la salle des Droits de l’Homme et l’immense fresque réalisé par l’artiste Miquel Barceló. A l’extérieur, jetez un œil à la monumentale Chaise cassée de Daniel Berset, érigée pour dénoncée les dégâts des mines antipersonnel et les victimes civiles de conflits dans le monde.
Le quartier des Grottes
Tout, dans le petit quartier des Grottes, situé juste derrière la gare de Cornavin, est attachant. Son ambiance, son histoire, ses habitants. Son nom, d’abord : il n’y :a jamais eu de grottes à cet emplacement à Genève ! En revanche, il y avait un ruisseau qu’on appelait… le « Nan des Grottes », parce qu’il servait de caniveau à ciel ouvert ! Le changement de lettre s’est imposé quand le quartier s’est développé. Sa population était plutôt aisée et c’est d’ailleurs le premier quartier de Genève à avoir eu l’eau courante.
Des noms encore : ceux des rues, pour beaucoup décidés par ses habitants ! Rue des Amie, rue de Sibérie (mal orientée, il y fait plus froid) ou évidemment l’avenue des Grottes… qui n’a rien d’une avenue.
Ravagé par un incendie en 1873, le quartier fut reconstruit dans un style alpin helvétique – aujourd’hui la Maison verte, sur la place des Grottes, en reste l’expression la plus iconique. Plusieurs fois menacé d’être rasé pour agrandir le quartier des Nations Unies ou la gare, ce petit quartier attachant a toujours été défendu bec et ongles par ses habitants – la dernière fois en 2016 !
Le musée international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge
Pour avoir du cœur, il faut l’avoir bien accroché : qui dit œuvre humanitaire, dit côtoyer le pire dont l’humanité est capable et/ou victime. Guerres, massacres, mais aussi catastrophes naturelles : ce sont sur ces théâtres difficiles et poignants que l’association fondée par Henry Dunant il y a 150 ans intervient, et qui sont documentés dans l’exposition permanente « L’Aventure Humanitaire ».
Le parc des Bastions
Ce qu’il y a de remarquable avec ce parc – le plus vieux de la ville – situé en contrebas de la vieille ville, c’est le brassage complet de sa fréquentation : diplomates tirés à quatre épingles (on est dans le quartier des consulats, celui de France est d’ailleurs juste derrière le portail sud), étudiants lettrés et professeurs à lunettes (l’université de lettre se trouve dans le parc lui-même), et joueurs invétérés de dames et d’échecs profitant des plateaux géants. Les familles viennent s’y détendre, et les amoureux s’y embrasser, nonobstant le regard austère des statues du Mur des réformateurs.
Le CERN
C’est ici que chaque année quelques 13 000 scientifiques du monde entier travaillent sur des sujets scientifiques très épineux. Ses accélérateurs de particules sont régulièrement accusés de prendre le risque de créer un trou noir artificiel dans lequel Genève, la planète et la galaxie seraient engloutis ! Grâce à la visite du globe de la Science et de l’Innovation et de ses expositions permanentes « Microcosm » et « Univers de particules », vous deviendrez incollable sur le sujet !
Le quartier de Carouge
Souvent prise pour un quartier de Genève, Carouge est pourtant bien une commune autonome, et ça se voit ! Bâtie par les Sardes au bord de l’Arve pour concurrencer la cité de Calvin, son architecture aussi bien que son atmosphère tranchent avec sa voisine. Si Genève est la ville des horloges et des banquiers, Carouge est celles des artisans et des artistes. Ses rues entières de maisons du XVIIIe siècle, admirablement préservées, et son ambiance de village bon vivant et prospère en font un lien de promenade choyé par les Genevois eux-mêmes, mais aussi par tous les amateurs d’art.
Le MEG
Le musée d’Ethnographie de Genève, ouvert en 2014, est admirable pour deux raisons au moins. D’abord son architecture innovante (de la plaine de Plainpalais, tournez votre regard vers l’ouest et repérez cette mosaïque de losanges entre les bâtiments !) ; ensuite, l’émouvante et impressionnante scénographie de sa collection permanente, « Les archives de la diversité humaine » : dans deux grandes salles à l’éclairage feutré, des objets créées de la main de l’homme aux quatre coins du monde se côtoient, dans une logique de répliques entre les cultures, mais aussi de lecture critique des rapports entre Occident et « peuples premiers ». Mention spéciale au département d’ethnomusicologie qui ouvre de nouveaux horizons via un autre sens.
Les Bains des Pâquis
Certains Genevois ont pour projet de quitter leur boulot et de passer leurs journées aux Bains des Pâquis, à lézarder sur la plage et à boire des coups. Et on les comprend ! Dès que l’atmosphère se réchauffe, la passerelle qui mène à cette petite île su le Léman a tout pour combler : une plage de sable s’enfonçant dans le lac, une partie piscine à ciel ouvert et l’indémodable Buvette des Bains.
Le Conservatoire et jardin botanique de Genève
S’étendant sur 28 h, cette institution bicentenaire constitue un écosystème sans équivalent en Suisse. Outre ses riches collections botaniques, réparties dans trois grandes serres (la tropicale, le jardin d’hiver et la tempérée, la plus impressionnante), le domaine abrite aussi un parc animalier, un jardin zen, un incroyable manège – le carrousel des Fables – un jardin des senteurs, une prairie et un restaurant, le Pyramus.
Pour en savoir plus
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*Sources :ADEME (Base Carbone®)