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Publié le 28/09/2012 2 minutes de lecture
Randonner en kayak le long des côtes était encore une activité confidentielle il y a peu mais cette façon de voyager au fil de l’eau, entre mer et terre, séduit de plus en plus de visiteurs en Corse.
Le kayak, un sport nature
"En kayak, on avance à l’huile de coude, mais on ne pollue pas" et le kayak possède bien d’autres attraits. Explications de Louis Azara, directeur du groupement sportif Objectif Nature.
"C’est un moyen privilégié pour découvrir en famille ce site naturel exceptionnel, et protégé, qu’est la côte du désert des Agriates. Vous glissez au ras de l’eau, sans bruit, sans déranger la faune aquatique ou terrestre, sur une eau turquoise, le long de criques secrètes et sous l’oeil de ces sentinelles que sont les tours génoises. Au printemps, des bouffées de senteurs extraordinaires vous parviennent du maquis tout proche. Dès 7-8 ans, les enfants sont en âge de s’intéresser à l’expédition et de pouvoir accompagner leurs parents.
L'observation des fonds sous-marins
La Corse a le bonheur d’avoir des eaux d’une extrême limpidité, et sans mettre de masque, vous pouvez voir les fonds sous-marins jusqu’à une profondeur de 15 m, entre fonds rocheux, bancs de sable et prairies de posidonies. On peut poursuivre cette exploration avec un masque et un tuba lors d’une halte pique-nique. À la différence d’un bateau, vous pouvez tirer le kayak au sec, au gré de votre désir, dans les petites criques qui jalonnent la côte, plus attrayantes encore que les grandes plages. Côté pratique, des caissons étanches vous permettent de transporter votre casse-croûte, votre portable et votre appareil photo en toute sécurité.
Une rando pour finir en beauté
Vous pouvez aussi y glisser une paire de baskets pour faire uneincursion pédestre dans le maquis des Agriates et prendre un peu de hauteur pour découvrir un beau point de vue. Ou embarquer des provisions pour effectuer une randonnée plus longue en autonomie, comme la traversée des Agriates, par exemple, de Saint-Florent à la plage de Lozari, sur 3 jours. Le bivouac s’effectue selon la règle de tolérance, du coucher du soleil au lever du jour, en respectant strictement l’environnement. Cette expédition dans des lieux isolés et magnifiques, où l’on se sent l’âme d’un Robinson Crusoé, acquiert alors un vrai parfum d’aventure. Les mois de mai, juin et septembre sont préférables au plein été, car la côte est alors très fréquentée par les plaisanciers et les jet-skis."