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Publié le 22/01/2020 2 minutes de lecture
Accueillante et prospère, célèbre pour ses spécialités gastronomiques et appréciée pour son ambiance festive, la capitale de l’Émilie-Romagne semble vouée aux plaisirs terrestres. On en oublierait que son centre historique, hérissé de tours médiévales et parcouru par un vaste réseau de portiques, est un ravissement pour les yeux. Riche de 2 500 ans d’histoire, Bologne que l'on surnomme "la ville rouge" possède une longue tradition artistique à admirer dans ses nombreux musées et vibre d’une énergie communicative qui incitent à découvrir ses nombreuses facettes. Voici une sélection des incontournables de la ville à visiter lors d'un week-end.
La Piazza Maggiore
Au croisement de deux axes majeurs du centre historique, la Piazza Maggiore est la place emblématique de Bologne. Ce vaste espace fut aménagé à partir du XIIIe siècle pour accueillir les centres du pouvoir politique et économique de la cité, ainsi qu’une imposante basilique dédiée au saint patron de la ville. Dans son prolongement se dresse la célèbre fontaine de Neptune, point de rencontre favori des habitants.

Les deux tours
Aimant irrésistible que ces deux grandes dames de Bologne qui penchent de façon troublante. Rivales ou alliées selon les aléas de l’histoire, elles sont liées par un destin commun : leur statut de symbole de Bologne. Encadrées par la Piazza di Porta Ravegnana et ses boutiques, la Chiesa dei Santi Bartolomeo e Gaetano et les rues anciennes, elles sont gardées par la statue de saint Pétrone (1670) de Gabriele Brunelli.

La PiazzaSanto Stefano
Certains la tiennent pour la place la plus coquette de la ville avec ses palais Renaissance ; d’autres apprécient l’atmosphère bohème que lui donnent les étudiants venant s’y retrouver la nuit tombée ; d’autres encore sont attirés par sa basilique aux lointaines origines paléochrétiennes. Une chose est sûre : il est difficile de résister au cachet de cette place historique.
La déploration du Christ
À l’extérieur, le brouhaha du vieux marché, à l’intérieur le temps suspendu dans un instant terrible. On a presque l’impression d’entendre les cris déchirants, les pleurs désespérés et l’angoisse irrépressible face à la mort, modelés dans les sept statues de terre cuite grandeur nature du Santuario di Santa Maria della Vita. L’ensemble sculptural créé par Niccolò dell’Arca, compte parmi les représentations de la douleur les plus puissantes et universelles.

Le Santuario di San Luca
En haut du Colle della Guardia, le sanctuaire veille sur la ville, à l’instar de la précieuse icône de la Vierge bienheureuse qu’il abrite. Les visiteurs les plus fervents et entraînés ne se dispenseront pas de rejoindre l’église à pied, en parcourant les 4 km des célèbres arcades. Mais tous peuvent admirer l’incroyable panorama sur la ville et les collines, et, pourquoi pas, demander une faveur – pratique “obligatoire” pour les étudiants en attente de leur diplôme.

La Certosa di Bologna
Nécropole étrusque puis monastère de chartreux (1334-1796), ou encore étape touristique pour Dickens, Byron et Freud (qui en conservait trois photos dans son cabinet), la Certosa fut le premier cimetière moderne fondé en Europe. Vaste de 25 ha, cette cité des défunts est un lieu de mémoire collective, ainsi qu’un extraordinaire fonds de sculpture et d’architecture allant du néoclassicisme au rationalisme du XXe siècle.