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Publié le 10/11/2020 3 minutes de lecture
Les bougies de Noël scintillent, les chants de Noël retentissent, le Père Noël se prépare pour sa plus grosse nuit de l’année… Mais pour beaucoup l’attente jusqu’au 25 décembre inclus son lot de trajets pour rejoindre les siens. Ou en ce moment ses journées de confinement à occuper pour certains... Et bien sûr, rien n’aide mieux à faire passer le temps qu’un bon vieux film! Alors pendant que vous terminez les préparatifs avant de voyager sur terre, sur mer ou dans les airs, on vous conseille quelques classiques de Noël pour vous pelotonner devant – et vous rappeler pourquoi vous vous donnez tant de mal à cette période de l’année !
«Home Alone: Lost in New York» (Maman j’ai encore raté l’avion)
Voyager en période de Noël est un vrai challenge! Mais au moins vous devriez faire mieux que la famille McCallister pour qui les vacances de Noël à Miami démarrent vraiment mal puisque leur fils de 10 ans, Kevin (Macaulay Culkin), monte dans le mauvais avion direction… New York! Le petit se réserve tout de même le célèbre Plaza Hotel avec vue sur Central Park. Moins mielleux que certains films de Noël, «Maman j’ai encore raté l’avion» montre un Culkin beaucoup plus rusé que deux cambrioleurs pas très dégourdis, incarnés par Joe Pesci et Daniel Stern. Une comédie qui nous rend d’autant plus addicts.
Love actually
Encore plus mielleux que ce que vous attendriez d’une comédie romantique de Richard Curtis. Mais impossible de ne pas craquer devant certaines scènes comme quand Daniel (Liam Neeson) et son beau-fils Sam (Thomas Sangster) filent à travers tout l’aéroport d’Heathrow pour rejoindre la jeune fille dont Sam est amoureux, Joanna (Olivia Olson). Oui c’est à l’eau de rose, mais c’est aussi à ça qu’on reconnaît un film de Noël non? L’idée de Curtis: un aéroport est une vraie source d’émotions! Alors oui ils sont souvent bondés et remplis d’inconnus, mais ils sont aussi le lieu de retrouvailles avec les êtes aimés et d’au revoir, laissant transparaître la sensibilité de chacun et des émotions à vif.

Die Hard
On parle bien de film de Noël? Ou plutôt d’un film d’action qui se passe pendant les fêtes? Peu importe en réalité… Lançons un «Yippee Ki Yay» qui vient du cœur pour l’histoire d’un monsieur tout le monde très motivé (Bruce Willis) qui souhaite simplement passer Noël en famille mais dont les plans vont être un peu contrariés par une bande de terroristes internationaux menés par Alan Rickman. On ne vous cachera pas que ce réveillon de Noël va être un peu décevant pour John McClane (Bruce Willis), qui arrive à l’écran pendant un vol New York – Los Angeles dans le but de se réconcilier avec sa femme. Après une virée rapide en limousine, le couple arrive à la fête de Noël du Nakatomi Plaza, en réalité le Fox Plaza de Century City dans le West Side de Los Angeles. On comprend qu’après un tel périple notre héros ne pense qu’à mettre les pieds sous la table… A la place, nous allons le voir cavaler dans tous l’immeuble en marcel de plus en plus transpirant, éliminant les méchants un à un. Donc quel que soit le programme surchargé de votre 24 décembre, dîtes vous que John McClane a vécu une journée bien pire que la vôtre!

The Polar Express
Tchou….tchou! Le film d’animation réalisé par Robert Zemzckis en 2004 a beau souffrir de quelques fioritures un peu perturbantes (tous les personnages ont par exemple les mêmes yeux vitreux et un peu sans âme), on doit reconnaître que l’excitation du voyage en train prend le dessus pour raconter l’histoire d’un jeune garçon (Daryl Sabara) passager d’un train sans arrêt direction le pays du Père Noël. Ajoutez à cela Tom Hanks sous les traits d’un gentil conducteur et vous obtenez une petite friandise de Noël qui continue de faire son effet.

Holiday Inn («L’amour chante et danse»)
Irving Berlin a écrit la chanson «White Christmas» spécialement pour le duo Bing Crosby-Fred Astaire, réunis en 1942. Et l’un des thèmes disons «cachés» de ce film montre que le voyage nous ouvre d’autres horizons : le personnage joué par Crosby quitte en effet New York pour s’installer dans un hôtel de campagne où l’on ressent Noël – ou n’importe quel jour de vacances – tous les jours de l’année.
Elf
Nous sommes nombreux à nous rendre dans des grandes villes en cette fin d’année. Mais aucun de nous n’entreprendra un voyage tel que celui de Will Ferrell incarnant l’elfe Buddy, parti pour New York à la rencontre de son destin. Un «voyage» qui réchauffe le cœur, situé la plupart du temps dans un énorme magasin – qui n’est pas sans rappeler la chasse aux cadeaux que certains vivent jusqu’au 25 décembre!

Traduit par : Elodie Lécadieu