Dubaï : Les Incontournables
Dubai Museum
Plonger dans le passé de la ville du futur
Le musée de Dubaï est intéressant à plus d'un titre : pour l'architecture du bâtiment dans lequel il est installé, pour la qualité de ses collections et pour l'excellente introduction qu'il constitue à la visite de la ville. Les salles du musée sont l'occasion de comprendre la métamorphose accélérée du petit village vivant de la pêche et de la récolte de perles avant l'ère pétrolière en une métropole hyper moderne. Voilà donc la première étape idéale d'un séjour à Dubaï.
Le plus ancien bâtiment de la région, le majestueux fort Al-Fahidi, héberge le musée. Cet édifice aux murs en roche marine et en gypse fut édifié en 1787 pour défendre Dubai Creek. Il servit de résidence aux dirigeants dubaïotes et de siège pour le gouvernement jusqu'en 1971, date à laquelle il fut transformé en musée.
Dans la cour du fort sont exposées plusieurs petites embarcations en bois ainsi que des habitations traditionnelles en barasti (bois et feuilles de palmier). On peut ainsi voir des modèles de maisons primitives (al Kaimah) comme de résidences d'été (al Areesh) ventilées grâce au système des tours à vent (barajeel).
À l'intérieur, les salles conservent une belle collection d'armes, de costumes traditionnels et d'instruments de musique. On ne manquera pas les très beaux khanjars (poignards à lame incurvée) en argent, incrustés d'os de chameau, ainsi que les épées décorées de gravures calligraphiques. On découvrira aussi les danses et les instruments de musique traditionnels émiratis, parfois surprenants. La shekhlelah, par exemple, est une jupe ornée de sabots de chèvre qui s'entrechoquent en rythme suivant le mouvement des hanches.
La partie la plus intéressante du musée se trouve dans les salles d'exposition situées au sous-sol. Elles abritent des reconstitutions très vivantes, avec projections vidéo et bande-son, de la vie dans les souks, d'une école coranique, de maisons typiques et même d'une oasis. Difficile de résister à la tentation de se faire photographier aux côtés des mannequins (hyper réalistes), des dromadaires et des archéologues en tenue d'explorateurs exposés dans ces mises en scène de la vie quotidienne. D'ailleurs, les surveillants ont cessé de lutter pour interdire les photographies…
Le sous-sol renferme aussi une exposition sur le désert la nuit, qui montre des espèces de faune et de flore locales. Une autre salle est consacrée à des objets évoquant la pêche perlière et aux poissons. Et quelques pièces archéologiques sont présentées près de la boutique.
Bastakiya
Déambuler dans les ruelles de l'ancien quartier des marchands perses
Bastakiya est un petit quartier dense, tout en ruelles sinueuses bordées de maisons avec des tours à vent. C'est ici qu'habitaient autrefois les riches marchands perses, originaires pour la plupart de Bastak, au sud de l'Iran. Ce sont eux qui donnèrent son nom au quartier. Spécialisés dans les perles et le textile, ces négociants furent les premiers attirés par le port franc et par le nœud de transports qu'offrait Dubaï. Dubai Creek permettait en effet d'accéder au centre de la ville, ce qui représenta un atout pour Dubaï bien avant la création du port en eaux profondes et de l'aéroport.
La plupart des maisons avec cour que l'on peut voir aujourd'hui datent du début du XXe siècle et appartenaient à ces riches marchands. Faites de corail, de gypse, de calcaire et de coquillages, elles se distinguent des édifices plus modestes en bois de palmier.
Si l'origine des tours à vent fait débat, on sait néanmoins avec certitude qu'elle étaient un élément d'architecture courant dans les constructions côtières iraniennes. Ces tours expulsent l'air chaud du bâtiment tout en laissant entrer la brise, qu'elles envoient vers le bas.
Aujourd'hui, le quartier de Bastakiya a été en grande partie restauré et beaucoup de galeries d'art s'y sont installées. En déambulant dans les petites rues tranquilles, on peut facilement s'imaginer la vie ici au tournant du XXe siècle. Et puis on peut découvrir de l'intérieur les bâtiments en entrant dans la Majlis Gallery, dans la galerie d'art contemporain XVA, ou en allant prendre un verre au Basta Art Café ou dîner au restaurant Bastakiyah Nights.
Shindagha
Admirer l'architecture des bâtiments historiques bordant l'embouchure de Dubai Creek
Le quartier de Shindaga se trouve à l'embouchure de Dubai Creek. Une balade le long du rivage est l'occasion de découvrir de beaux exemples d'architecture arabe. La fin d'après-midi est le meilleur moment.
Plusieurs demeures ont été restaurées. Elles offrent notamment de splendides exemples des fameuses tours à vent, comme la maison du cheik Juma al-Maktoum ou celle du cheik Obaïd bin Thani. La maison du cheik Saïd al-Maktoum, la plus jolie, abrite désormais un musée. Admirez son architecture, bien sûr, et n'oubliez pas de jeter un œil à la collection de photographies en noir et blanc illustrant l'histoire de Dubaï.
Le village des traditions et le village de la pêche à la perle (Heritage & Diving Villages) se trouvent dans Shindaga. Le premier recrée la vie dans un village bédouin. Des cabanes en barasti, une hadhira, lieu d'échange traditionnel antérieur au majlis (lieu de réunion), un petit souk où sont vendus quelques souvenirs, et une cuisine extérieure où des femmes en burqa préparent la dosa (galette) ont été reconstitués. Le second propose des expositions sur la construction navale et la pêche perlière, principale source de revenus de la ville avant l'introduction de la culture des perles par les Japonais. Durant la saison fraîche et pendant le ramadan, de nombreux résidents et visiteurs assistent aux spectacles de danse et de musique traditionnelles et aux différentes animations culturelles.
Pour terminer la soirée, détendez-vous au Kan Zaman, en admirant la vue magique sur les lumières de Dubai Creek.
Souk de Bur Dubai
Faire le plein de tissus, de T-shirts et de souvenirs
C'est de nuit qu'il faut se promener dans le souk de Bur Dubai, lorsque l'animation bat son plein. Le vendredi est le meilleur jour. Les expatriés profitent alors de leur jour de congé pour négocier quelques cadeaux, aller chez le coiffeur ou grignoter un petit plat indien.
Ce marché couvert au bord de l'eau est très agréable en hiver quand la brise souffle sous les arcades en bois. Au pied de tours à vent restaurées, sous leurs enseignes en russe, les boutiques débordent de tissus colorés, de vêtements bon marché, d'« antiquités » arabes, de babouches et de tout un bric-à-brac. Le quartier indien est la partie la plus pittoresque. « Hindi Lane », une ruelle, relie le temple sikh Gurudaba au temple hindou Shri Nathje Jayate. Là, de minuscules échoppes vendent des bindis, des guirlandes de fleurs et de l'encens. Dans les rues alentour, moins jolies mais intéressantes, il y a des tailleurs, des boutiques de saris et des merceries. Tout près, Al-Fahidi Street est bordée de papeteries, de chausseurs, de magasins d'électronique et de bagageries.
Près de l'arrêt des abras (bateaux-taxis), le premier immeuble de bureaux de Dubaï, le Bait Al Wakeel, abrite désormais un restaurant idéal pour une petite pause.
Croisière en abra
Découvrir Dubai Creek sur un bateau traditionnel
En sautant à bord d'un des nombreux abras (bateaux-taxis) qui sillonnent Dubai Creek (« Khor Dubai » en arabe), vous aurez un aperçu de la vie quotidienne des habitants de la ville et une vue imprenable sur les gratte- ciel de Dubaï. Et il ne vous en coûtera que 1 Dh, soit 0,20 €, pour une traversée de 10 minutes.
C'est là, dans le va-et-vient de ces petites embarcations traditionnelles en bois, au cœur de Dubaï, que l'on découvrira l'un des « vrais visages » de la mégalopole, son multiculturalisme notamment. En effet, des travailleurs de toutes les origines empruntent tous les jours les abras pour se rendre au travail, à des rendez-vous d'affaires, retrouver des amis ou bien faire des emplettes dans les souks.
Si la traversée vous a paru trop courte, il est possible de louer un abra à titre individuel depuis n'importe quel arrêt pour seulement 50 Dh l'heure. Demandez au capitaine de mettre le cap sur les voiles blanches du Dubai Creek Golf & Yacht Club, sur les dômes bleus et blancs de l'hôtel Park Hyatt et sa marina où sont amarrés de luxueux bateaux de croisière, avant de traverser Dubai Creek en direction du verdoyant Creekside Park, beaucoup plus paisible.
Souk aux épices de Deira
Respirer le parfum du zaatar et de l'encens
Dans les vieilles ruelles de ce souk, l'air est chargé du parfum des épices, des herbes, des noix, des légumes et des fruits secs que l'on y vend. Les sacs débordent d'encens, d'oud (bois parfumé), de cardamome, de cumin, de bâtons de cannelle, de clous de girofle et, bien sûr, des deux grands favoris locaux : le sumac (baies rouges en poudre) et le zaatar ou « thym du Liban », un mélange de thym, de sumac et de sésame.
Ce souk fut créé dans les années 1830. Ses arcades en bois et ses tours à vent ont été joliment restaurées mais il a un peu perdu de son charme depuis que des boutiques de jouets et d'ustensiles en plastique s'y sont installées. Baladez-vous donc plutôt entre les étals d'épices en prenant le temps de vous arrêter pour sentir les multiples parfums.
L'achat le plus populaire est l'encens, issu de la résine d'un arbre de la région du Dhofar, à Oman. Les Émiratis en brûlent tous les jours. Après les repas de fête, on le fait circuler afin de parfumer les vêtements des invités. L'encens est traditionnellement vendu au poids, mais on trouve désormais des petits paquets comprenant des cristaux, du charbon et un petit brûle-encens. Faites-vous expliquer comment utiliser le tout.
Souk de l'or de Deira
Marchander tout ce qui brille
Le souk de l'or de Deira est à visiter de préférence en soirée, lorsque bijoux et pierres précieuses brillent de mille feux sous les yeux éblouis des acheteurs qui se pressent dans les allées. Les femmes d'expatriés (« Jumeirah Janes ») y guident leurs amis en visite, munis de longues listes de courses. Les femmes de la région, elles, viennent en famille marchander la dot de leur fille. Dans les pays du Golfe et le sous-continent indien, une belle dot inclut une importante quantité d'or. Le jour du mariage, la future épouse est richement parée de bijoux. La tradition voulant que l'or de la mariée soit neuf, des acheteurs venus d'autres régions affluent en permanence dans ce souk immense, le plus vaste d'Arabie.
On y trouve tous les types d'or et de bijoux imaginables, modernes ou traditionnels, du plus classique au plus contemporain. Et si vous désirez un modèle particulier, vous pouvez aussi le commander.
Quai des dhows
Assister au déchargement et au chargement des bateaux en bois traditionnels
Se promener dans la fraîcheur du soir le long de Dubai Creek et du quai des dhows est absolument merveilleux. Depuis des lustres, ces bateaux en bois traditionnels accostent jour et nuit sur le quai situé entre le bureau des douanes portuaires, près du pont Al-Maktoum, et le souk aux épices de Deira. Chaque jour, des marchandises sont déchargées, d'autres chargées, et les bateaux repartent pour l'Inde, les pays du Golfe et l'Afrique de l'Est.
Les rives de Dubai Creek seraient occupées depuis près de 4 000ans par des communautés de pêcheurs, qui y établirent des villages. Ce n'est que dans les années 1830 que le port se développa vraiment, quand la branche Maktoum de la tribu Bani Yas s'y installa, créant un port franc qui attira les marchands perses.
En déambulant entre les piles de marchandises en attente de transfert (pneus, climatiseurs, lave-linge, éviers, etc.), vous verrez les conditions difficiles dans lesquelles vivent les marins qui travaillent sur les dhows. Voilà une occasion d'avoir un aperçu du travail des petits commerçants du Golfe, pour lesquels Dubai Creek reste un lieu stratégique.
Sheesha Courtyard
Tester la chicha à la fraise ou à la vanille
Fumer la chicha est un des passe-temps favoris des Dubaïotes. Il existe de nombreux endroits à Dubaï où se joindre aux fumeurs, mais le Sheesha Courtyard n'est pas comme les autres… Ici, l'ambiance est magique : on s'allonge confortablement sur des coussins, sous les palmiers et dans un éclairage féérique…
Chicha est le terme utilisé dans la péninsule arabique, en Égypte et au Maroc. En Tunisie et au Proche-Orient, on dit narghilé ; en Inde et au Pakistan, houka. Le mot chicha désigne en fait à la fois l'acte social de fumer (« Si on se faisait une chicha ? ») et l'objet en lui-même, une pipe à long tuyau communiquant avec un flacon d'eau parfumée que la fumée traverse avant d'arriver dans la bouche du consommateur.
La liste des parfums proposés est longue. La fraise est très demandée, mais d'autres saveurs sont à découvrir : fruits exotiques, pomme, anis, raisin, vanille et même café. Tout comme les bons bars à vins, les bons cafés à chicha s'enorgueillissent de la richesse de leur carte.
Il y a beaucoup de cafés à chicha à Dubaï. Donc si vous aimez fumer, vous aurez vraiment l'embarras du choix… La plupart sont ouverts après minuit et même plus tard en hiver quand les Dubaïotes profitent de la fraîcheur de la nuit pour sortir. Le tarif moyen d'une chicha est d'environ 25 Dh.
Mosquée de Jumeirah
Suivre une visite guidée et abandonner ses idées reçues sur l'islam
Les non-musulmans ne sont généralement pas autorisés à pénétrer dans les mosquées à Dubaï, mais il est possible de découvrir la belle mosquée de Jumeirah lors des visites guidées proposées par le Sheikh Mohammed Centre for Cultural Understanding. Organisées quatre fois par semaine, ces visites sont destinées à favoriser la compréhension entre les musulmans et les résidents ou visiteurs d'autres cultures et religions. Les guides répondent volontiers aux questions et sont ouverts aux débats, une démarche bien utile pour lutter contre les idées reçues. Il n'est pas nécessaire de réserver, les inscriptions se font le jour même, à l'extérieur de la mosquée, juste avant le départ de la visite.
Si le véritable intérêt de cette visite réside dans le dialogue sur l'islam, le bâtiment en lui-même mérite aussi le détour. Édifiée entre 1975 et 1978 au milieu des villas standardisées et des centres commerciaux de Jumeirah Beach Road, la mosquée est un bel exemple d'architecture islamique moderne. Notez les belles ornementations sur les deux minarets et, à l'intérieur, la décoration des salles.
Les visiteurs doivent porter une tenue couvrant les bras et les jambes, et il est demandé aux femmes de se coiffer d'un foulard. N'oubliez pas d'enlever vos chaussures avant d'entrer.
Madinat Jumeirah
Passer un après-midi dans un complexe hôtelier et de loisirs des 1 001 Nuits
Ce complexe hôtelier, commercial et de loisirs est gigantesque. Il faut bien un après-midi entier pour en découvrir tous les attraits.
Commencez par admirer la belle architecture de l'Al-Qasr et du Mina A' Salam, deux splendides hôtels de luxe inspirés d'anciennes constructions saoudiennes et yéménites. Ne manquez pas leurs intérieurs décorés dans le style des souks et des maisons de marchands arabes d'autrefois. Puis faites tranquillement vos emplettes, à l'abri de la chaleur, dans les allées du souk Madinat Jumeirah, une belle reconstitution d'un vieux souk. Et surtout, lors de votre balade, n'hésitez pas à grimper les escaliers menant aux étages et à explorer toutes les terrasses : beaucoup offrent de magnifiques vues sur les tours à vent se détachant sur le spectaculaire complexe. Empruntez ensuite l'un des abras qui glissent silencieusement sur les canaux « vénitiens » pour vous rendre à votre hôtel ou au restaurant que vous aurez choisi.
Si vous voulez faire une pause, beaucoup de bars et de restaurants donnent sur l'eau, notamment Agency, Shoo Fee Ma Fee et le Bahri Bar. De nombreux spectacles sont proposés au Madinat Theatre et au JamBase.
Vues Aériennes
Contempler le lever de soleil sur le désert et les gratte-ciel de Dubaï depuis le ciel
Derrière Dubaï, le désert s'étend à perte de vue. Au lever du soleil, le sable doré des dunes se teinte de reflets rougeoyants fantastiques, presque irréels. Un vol en ballon est une façon merveilleuse de profiter du silence et de la tranquillité du désert. On peut voir depuis la nacelle les taches vertes des oasis, les chameaux en liberté et parfois le ruban sombre d'une route serpentant dans le vaste océan des dunes, qui semblent s'étendre à l'infini jusqu'à l'horizon. On réalise alors que, pour se développer, Dubaï a dû se battre contre un environnement rude.
Le contraste entre le désert et la ville même de Dubaï est saisissant. Un survol en avion de la côte est une expérience très différente mais tout aussi spectaculaire qu'un vol en ballon au-dessus du désert.
À 500 m d'altitude, la vue aérienne sur la ville permet de distinguer les bâtiments emblématiques de Dubaï : la tour Burj Al Arab, les 300 îles artificielles de The World, celles en forme de palmiers de Palm Jebel Ali et de Palm Jumeirah, ainsi que la tour la plus haute du monde, le Burj Dubai. Des constructions qui donnent le vertige…
Burj al Arab
Savourer le service « sept-étoiles » de l'hôtel le plus célèbre de Dubaï
Au début des années 1990, l'ambitieux cheik Mohammed, alors prince héritier, avait compris qu'une ville de dimension internationale (ce qu'il comptait bien faire de Dubaï) avait besoin d'un emblème, comme la tour Eiffel pour Paris. Impossible aujourd'hui de trouver meilleur symbole de la ville que l'édifice en forme de voile du Burj Al Arab (la « Tour arabe »).
Cet hôtel, le plus haut du monde, fut à l'époque le plus audacieux de tous les projets entrepris par le cheik. La construction du bâtiment débuta en 1994 sur une île artificielle soutenue par des piliers ancrés à 40 mètres de profondeur dans le sol marin. Sa forme est inspirée des dhows, les bateaux traditionnels de la région. De loin, le Burj Al Arab ressemble en effet à un bateau à la voile gonflée par le vent du large. L'hôtel a ouvert ses portes aux premiers visiteurs émerveillés en 1999.
Si la splendide façade en fibres de verre force l'admiration, il n'en va pas nécessairement de même pour l'intérieur… Mais la décoration impressionnera par son extravagance haute en couleur : ici, tout ce qui brille est vraiment de l'or.
Souvent présenté comme l'unique « sept-étoiles » au monde, le Burj Al Arab est en réalité un cinq-étoiles de luxe, où un personnel attentif assure un service d'une qualité irréprochable. À défaut de loger sur place, un soin à l'Assawan Spa ou un cocktail au Skyview Bar sont l'occasion de goûter au faste des lieux.
Bab al-Shams et Al Maha
Se détendre dans un hôtel de rêve au beau milieu des dunes du désert
La découverte de Dubaï ne saurait être complète sans une expédition dans le désert. La plupart des visiteurs optent pour un safari en 4×4, une expérience certes agréable mais sans commune mesure avec un séjour de quelques jours au milieu des dunes dans une oasis de rêve.
L'Al Maha Desert Resort & Spa est situé dans la Réserve naturelle du désert de Dubai. Cet éco-hôtel est composé de luxueuses suites « bédouines », sous tente, indépendantes et avec piscine privée. On y a une vue superbe sur le sable doré du désert. Des balades motorisées sont organisées pour observer les animaux sauvages (gazelles, oryx et oiseaux) de la réserve. Au coucher du soleil, des promenades à dos de chameau (avec champagne !) sont aussi proposées. L'Al Maha est idéal pour les couples d'amoureux rêvant de dîner aux chandelles les yeux dans les yeux. Les enfants, les visiteurs… et les véhicules privés ne sont pas admis.
Les familles choisiront donc le Bab al-Shams Desert Resort & Spa, une autre adresse sublime, en plein désert. L'hôtel en lui même, conçu comme une médina marocaine, est merveilleux. On peut y faire de vraies balades, qui conduisent d'une cour ornée de fontaines à une terrasse ombragée, de la piscine à un coin détente avec coussins et lanternes. Le soir venu, il est possible de faire une promenade à dromadaire au soleil couchant ou d'assister à un spectacle de fauconnerie, visible depuis le bar Al-Sarab, une chicha à la main. Allez dîner ensuite au restaurant Al-Hadheerah, où un orchestre arabe, une danseuse du ventre et un derviche tourneur animeront votre délicieux repas.
Heritage House et Al-Ahmadiya School
Imaginer la vie Dubaïote au début du XXe siècle à la maison du Patrimoine et à l'école Al-Ahmadiya
Ces deux bâtiments traditionnels, situés près du souk de l'or de Deira, ont été superbement restaurés. Ils offrent un bel aperçu de la vie à Dubaï au début du XXe siècle.
Construite en 1890, la maison du Patrimoine (Heritage House) fut d'abord la résidence d'un riche marchand perse avant de devenir en 1910 celle du cheik Ahmed bin Dalmouk, personnage important de l'industrie perlière à Dubaï. Toutes les pièces entourant la vaste cour ont été soigneusement restaurées et ont retrouvé leur aspect initial.
À côté de la maison du Patrimoine, l'école Al-Ahmadiya (Al-Ahmadiya School) est la plus ancienne de Dubaï. Créée et financée par le cheik Mohammed bin Ahmed Al Dalmouk, fils du cheik Ahmed, sa construction s'acheva en 1912. Dans cet établissement semi-public (l'enseignement public ne fut créé qu'en 1956), on enseignait le Coran, les mathématiques, l'astronomie et la calligraphie. L'actuel dirigeant de Dubaï ainsi que bon nombre de personnages clés de la ville comptent parmi ses anciens élèves. La bâtiment a été restauré avec les matériaux d'origine : plâtre, corail, coquillages, pierre et bois de santal.
Dubai new Camel City
Suivre une course de chameaux, le sport qui passionne les Émiratis
Autrefois, les courses de chameaux n'étaient organisées qu'à l'occasion des mariages ou des fêtes. Ce sport traditionnel est devenu un énorme business et des courses ont désormais lieu à Dubaï presque tous les week-ends. Un championnat se déroule sur 10 jours au mois de février.
Le nouveau champ de courses à la mode se trouve à 40 km de la ville. Il comprend deux luxueuses tribunes et une piste éclairée de nuit pour les courses ayant lieu durant le ramadan. Le spectacle se déroule sur la piste où spectateurs et propriétaires se mélangent, suivant en 4×4 les chameaux qui foncent parfois à près de 60 km/h. Les exclamations, les encouragements et la conduite désordonnée des participants sont parfois aussi divertissants que la course elle-même. Le problème de l'emploi scandaleux d'enfants jockeys a été résolu : ce sont dorénavant des robots téléguidés qui montent les animaux. Le spectacle de ces robots juchés sur des chameaux galopant dans un nuage de poussière et poursuivis par des 4×4 est plus qu'étrange… !