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Tokyo : Les Incontournables

Ce qu'il ne faut pas manquer à Tokyo

 

Les Combats de sumos

Fortement ritualisés et plus athlétiques qu'il n'y paraît, les combats de sumos constituent un spectacle étonnant et incontournable si vous séjournez à Tokyo durant la saison. Lié à la religion shinto, le sumo remonte sans doute à quelque 2 000 ans, mais il n'est devenu une discipline sportive à part entière qu'au XVIIe siècle. Son vocabulaire reste imprégné d'idées et de concepts shintoïstes, comme la poignée de gros sel que les lutteurs jettent sur le sol pour le purifier et la décoration du dōyō (ring).
Les règles sont simples : le vainqueur est le rikishi (lutteur) qui réussit à mettre à terre une partie du corps de son adversaire (sauf les pieds) à l'intérieur du dōyō ou le pousse à l'extérieur. Ne vous fiez pas à l'apparence de gros bébé des sumos car ils cachent en réalité des montagnes de muscles !
Les tournois, ou bashō, se déroulent en janvier, mai et septembre sous le toit vert du Ryōgoku Kokugikan. Les meilleures places, près du ring, sont réservées aux privilégiés, mais les loges, qui peuvent accueillir quatre personnes, garantissent aussi un bon point de vue sur les combats. Des serveurs en happi (manteau court) et sandales de corde apportent repas et thé aux spectateurs.
 
 

Harajuku et omote-sandō

Au Japon, le shopping est un passe-temps national – et même un sport de compétition – dans lequel les sacs Gucci et les lunettes de soleil Chanel sont à la fois des accessoires de mode et les trophées que l'on rapporte d'une journée shopping marathon. Malgré leur apparence échevelée, les tenues font l'objet de savants calculs, qu'il s'agisse de la place des épingles de nourrice sur un kilt de collégienne ou du zigzag fuchsia dans une coupe à l'iroquoise. Résultat de cette obsession pour la mode, les boutiques, belles comme des sculptures, sont des monuments érigés aux marques qu'elles abritent. Si des marques bien établies comme Vuitton, Dior et Prada ont choisi Omote-sandō, c'est à Ura-Hara (nom donné aux petites rues de Harajuku) que les petites boutiques et marques représentent l'esprit « indé ». Dans les rues qui partent d'Omote-sandō, sont également installées des boutiques et des friperies. Plus au sud, Aoyama (carte) est l'adresse des grandes marques plus élégantes (et plus chères).
 
 

Le marché de Tsukiji

Avant d'être débités en sashimis, la plupart des poissons de Tokyo transitent par le marché de Tsukiji. Véritable centre névralgique de la gastronomie tokyoïte, l'un des marchés les plus incroyables du monde : tout va ici à un rythme frénétique. L'énergie déployée par tous, hommes et femmes, laisse imaginer le formidable élan collectif qui permit de transformer en moins de deux cents ans un vulgaire terrain marécageux en l'une des métropoles les plus modernes du monde. Le marché devrait emménager à Toyosu en 2016 : profitez-en pendant qu'il est encore temps…
L'ouverture a lieu avant l'aube, pour l'arrivée du poisson et la vente à la criée. L'activité bat encore son plein vers 7h. Prévoyez des chaussures qui ne craignent rien (le sol est mouillé et sale) et prenez garde aux chariots électriques qui circulent dans les allées étroites.
Vous pouvez ensuite rejoindre le marché extérieur où des centaines de petits étals vendent poteries, ustensiles de cuisine, couteaux et produits d'épicerie à des prix nettement inférieurs à ceux des grands magasins. Pour finir, rien de tel qu'un petit-déjeuner de sushis de thon rouge extra-frais qui fondent dans la bouche. Une polémique est engagé à propos du thon rouge, victime de surpêche et menacé d'extinction.
 
 

Golden Gai

Résistant obstinément à l'ombre des gratte-ciel, les étroites ruelles de Golden Gai font figure d'anomalie dans une ville obsédée par la modernité. Elles abritent de minuscules débits de boisson, parfois si exigus qu'ils ne peuvent accueillir qu'une poignée de clients à la fois… Ils s'animent à la nuit tombée, quand Tokyo s'illumine. En flânant dans ce petit quartier de Shinjuku, on dirait vraiment que le temps a suspendu son vol.
Au fur et à mesure que les propriétaires des vieux établissements partent à la retraite, une nouvelle génération imprime son style tout en restant fidèle à l'esprit de Golden Gai. Attention, certains bars n'acceptent que les Japonais, voire les seuls habitués. Ceux qui accueillent les étrangers offrent aussi une atmosphère unique pour prendre un verre.
 
 

Le musée Ghibli

Ceux qui comparent encore Hayao Miyazaki à Walt Disney n'ont de toute évidence jamais vu ses créations. Entre paysages surréalistes, objets anthropomorphiques et personnages surnaturels, Miyazaki compose un monde envoûtant, porté par une narration au service d'une animation d'une stupéfiante fluidité. Si les histoires s'adressent aux enfants, les films ne sont ni mièvres ni condescendants. C'est dans toute sa complexité, mais avec optimisme, qu'est dépeint le monde enfantin.
Hommage à l'univers de Miyazaki, le musée Ghibli recèle, pour le plus grand bonheur des fans, un chat-bus grandeur nature, une succession de petites pièces et de tours, et une salle de cinéma. Quant au studio du maître, rempli de dessins originaux, de peintures, de jouets et de projecteurs anciens, il est d'un réalisme confondant. Chaque billet d'entrée comporte même une image originale provenant d'un dessin animé des studios Ghibli.
 
 

La Tokyo Sky Tree

Une fois encore, Tokyo tente d'ajouter un record à son palmarès. Après la Tokyo Tower, qui a dépassé la tour Eiffel à la fin des années 1950, la capitale nippone met la barre encore plus haut : avec 634 m de hauteur, la Tokyo Sky Tree (www.tokyo-skytree.jp/english/), conçue par Nikken Sekkei, est la plus haute tour du monde (mais pas le plus haut bâtiment, record toujours détenu par la Burj Khalifa de Dubaï). Elle comprendra 2 terrasses d'observation (à 350 m et 450 m) et sa base devrait abriter un centre commercial de plusieurs dizaines de boutiques avec aquarium et planétarium. Cette aventure a surtout pour but de remettre Tokyo dans la course, alors que le développement des autres capitales asiatiques lui fait de l'ombre. Au plan urbain, cette tour modifie l'équilibre de la ville, donnant une nouvelle impulsion aux quartiers de la ville basse (autour d'Asakusa), dont elle dominera les maisons de bois et les temples.
 
 

Le musée Edo-Tōkyō

La façade étrangement moderne mais d'inspiration traditionnelle du musée Edo-Tōkyō reflète parfaitement la vocation du musée : retracer la transformation de la ville, depuis la fondation au bord du fleuve de la modeste Edo (capitale de l'Est) jusqu'à la mégalopole futuriste actuelle.
Le musée renferme une reproduction grandeur nature du pont Nihobashi qui sépare le Tokyo de la période d'Edo (1615-1868) de celui de l'ère Meiji (1868-1912). Des maisons en bois typiques et des ateliers représentant des scènes de la vie quotidienne ont également été reconstituées. Ne manquez pas les maquettes au bord de l'eau, près du Nihobashi, en particulier le marché et la demeure d'un daimyō (seigneur féodal). On découvre aussi les puits en bois et les canalisations qui constituèrent le premier système d'adduction d'eau d'Edo. Quant aux fastueux kimonos portés par les courtisanes, ils illustrent un aspect plus séduisant de la culture urbaine d'alors. Enfin, admirez la réplique animée d'un théâtre de kabuki qui révèle l'ingéniosité des effets spéciaux. La partie consacrée à l'ère Meiji montre à l'aide de photos, de maquettes et d'animations multimédias l'influence de la culture occidentale sur Tokyo. Une section détaillée est consacrée au grand tremblement de terre du Kantō (1923).
Profitez de votre présence dans le quartier pour visiter aussi le Ryōgoku Kokugikan et la beya (école de sumo) locale.
 
 

Ginza

Équivalent tokyoïte de l'avenue Montaigne de Paris, Ginza figure parmi les quartiers les plus chers de la planète. Ses façades abritent les boutiques des grands couturiers comme Chanel, Tiffany, Hermès et, bien sûr, Louis Vuitton, le maroquinier chouchou des Japonaises.
Si les Tokyoïtes qui en ont les moyens portent fièrement les sacs de ces prestigieuses enseignes, le shopping dans Ginza n'est cependant pas réservé aux seuls riches. En effet, de superbes papeteries, les depachika (épiceries fines en sous-sol), des grands magasins ainsi que des boutiques d'artisanat traditionnel se cachent parmi les marques de haute couture. Loin de n'être qu'un temple de la consommation matérielle, Ginza regroupe aussi de nombreuses galeries d'art et des restaurants haut de gamme qui répondent aux exigences de ceux qui fréquentent le quartier.
Le week-end, Chūō-dōri et certaines rues transversales sont fermées à la circulation, permettant ainsi aux jeunes enfants et aux élégantes en kimono de déambuler au milieu du boulevard bondé.
 
 

L'ōedo Onsen Monogatari

Bâti dans le style la période d'Edo, cet onsen prend sa source à 1 400 m sous la baie de Tokyo. C'est une bonne adresse pour faire ses débuts dans le bain thermal japonais. À votre arrivée, on vous laissera choisir entre plusieurs yukata imprimés – n'oubliez pas de vous procurer la brochure expliquant comment porter et nouer votre peignoir. Vous pénétrerez ensuite dans un merveilleux univers boisé hanté par des centaines de clients en kimono où des comédiens, un salon de télévision et un ensemble de restaurants de nouilles vous attendent entre deux bains (non mixtes, naturellement). En soirée, le bain de pied mixte situé à l'extérieur transportera les plus romantiques vers une époque révolue. La disposition des pierres rugueuses au fond de l'eau est étudiée pour procurer le maximum de bienfaits conformément aux principes de la réflexologie.
Bref, c'est un endroit où l'on peut venir en couple, entre amis ou en famille.
 
 

Le Meiji-jingū

Le Meiji-jingū (Shibuya) est sans nul doute le plus beau sanctuaire shinto de Tokyo, voire du pays. Il a été construit en 1920 en l'honneur de l'empereur Meiji et de l'impératrice Shōken, qui mirent fin à la longue période d'isolement du Japon. Comme beaucoup d'édifices à Tokyo, le sanctuaire a malheureusement été détruit par les bombardements de la Seconde Guerre mondiale et a été rebâti en 1958 à côté du Yoyogi-kōen. Contrairement à la plupart des reconstructions de cette époque, il a conservé toutes ses caractéristiques initiales : un bâtiment principal en cyprès japonais et un immense torii (portique) en cyprès de Taiwan.
Au passage de chaque torii majestueux, le visiteur s'enfonce un peu plus dans le domaine symbolique des kami (dieux), en pleine verdure. Au printemps, les cerisiers en fleur teintent le paysage de rose. En juin et en juillet, le Meiji-jingū-gyoen, ancien jardin impérial attenant, paisible et ombragé, foisonne d'iris.
Le week-end, le sanctuaire accueille fréquemment des mariages traditionnels lors desquels les couples revêtent pour l'occasion de somptueux kimonos. À la Saint-Sylvestre et les jours qui suivent, les Tokyoïtes s'y rendent en masse pour des célébrations shintoïstes.
 
 

Shimo-Kitazawa

Tokyo est une ville en permanente évolution : les gratte-ciel, voire des quartiers entiers, semblent disparaître et s'élever à nouveau en un rien de temps.
Hélas, le labyrinthe de ruelles et d'immeubles bas de Shimo-kitazawa pourrait connaître le même sort que d'innombrables quartiers de Tokyo. C'est pour son dédale de boutiques d'occasions, de cafés et de bars que Shimo-kita a la faveur des artistes et de la jeunesse branchée. Épargné par les gratte-ciel, la circulation et le clinquant de la ville, Shimo-kita semble à des années-lumière du centre de Tokyo. Les rues sont respirables et piétonnes, l'ambiance est branchée, et le labyrinthe de ruelles quasiment organique. De part et d'autre de la gare se succèdent des boutiques indépendantes d'où émanent des parfums d'encens et où vous attendent vêtements de créateurs, livres d'art et disques de musique locale. Dans les cafés et les bars, étudiants et artistes côtoient les créateurs et les architectes qui vivent ici depuis des décennies.
Depuis Shibuya, continuez jusqu'à Shimo-kitazawa sur la ligne Keiō Inokashira, ou empruntez la ligne Odakyū depuis Shinjuku : vous verrez si le quartier est toujours là…
 
 

Le parc d'Ueno et le musée national de Tokyo

Lieu de détente et rendez-vous des couples illégitimes, le vaste Ueno-kōen (parc d'Ueno) est aussi le repaire des danseurs de hip-hop. On y vient pour voir les pandas du zoo, pour faire du pédalo au milieu des lotus géants de l'étang Shinobazu et se promener parmi les temples. Il s'agit surtout d'une destination culturelle puisque plusieurs musées se trouvent dans le parc, notamment le musée national d'Art occidental, le musée national des Sciences, le musée métropolitain d'Art de Tokyo et le magnifique musée national de Tokyo.
La colline d'Ueno abrita l'un des derniers retranchements des shoguns Tokugawa, défendu par quelque 2 000 de leurs partisans en 1868. L'armée impériale les mit en déroute, et le nouveau gouvernement Meiji décida de transformer l'endroit en parc, l'un des premiers de la ville. Il s'agit aujourd'hui d'un des lieux les plus prisés pour le hanami, la contemplation des cerisiers en fleurs au printemps.
Situé à l'extrémité nord, le musée national de Tokyo (1872) est le plus intéressant. Parmi ses cinq bâtiments, le Honkan (salle principale), galerie la plus importante, renferme une impressionnante collection d'art allant de la période Jōmon (VIe millénaire av. J.-C. à −300) à la période d'Edo (1615-1868). La galerie des trésors d'Hōryū-ji comprend des masques, des manuscrits et des bouddhas dorés du temple de Hōryū-ji (préfecture de Nara), le premier temple bouddhiste du Japon (fondé en 607). Construit en 1999, ce bâtiment contemporain, dépouillé et élégant, est l'œuvre de Yoshio Taniguchi, qui a également conçu le Museum of Modern Art (MoMA) de New York. Le Heiseikan (galerie Heisei), inauguré en 1993 pour le mariage du prince héritier, accueille des expositions d'archéologie japonaise, ainsi que des expositions temporaires.
Le Hyōkeikan (galerie Hyōkei, 1909) renferme des œuvres d'Asie orientale, d'Asie du Sud et du Moyen-Orient provenant d'un cinquième bâtiment, le Tōyōkan (galerie des antiquités orientales), fermé à la suite du tremblement de terre de 2011 et qui devrait rouvrir en 2012.
 
 

Shibuya

Dominé par un immense carrefour de six artères, Shibuya est le haut lieu de la jeunesse tokyoïte et le quartier idéal pour observer les passants et faire du shopping. Les gyaru (aux coiffures extravagantes, au bronzage artificiel et au fard à paupières) et leurs pendants masculins se déplacent en bandes dans le Center-gai à la recherche d'accessoires tendance.
À la sortie Hachikō de la station de JR, vous verrez les immenses écrans de télévision accrochés aux immeubles qui surplombent le carrefour, en particulier celui sur plusieurs étages du Q-Front Building. N'oubliez pas de saluer la statue de Hachikō avant de vous mêler à la foule.
À droite du Shibuya 109, le secteur entre Bunkamura-dōri et Jingū-dōri regroupe plein de grands magasins spécialisés dans la mode pour les jeunes, où vous pourrez dénicher les bottes roses ou la minijupe en vinyle dont vous rêviez. Pour un autre type de vinyle, poussez jusqu'à Udagawachō dont les boutiques de disques proposent tous les styles de musique, de la Motown au hip-hop japonais. Shibuya vit aussi la nuit, comme en témoignent les nombreux bars, discothèques et love hotels qui bordent les rues entre Bunkamura-dōri et Dōgenzaka.
 
 

La Sumida-gawa

Descendre le fleuve Sumida en suijo-bus (bateau-bus) donne l'occasion de prendre l'air, mais surtout de mieux comprendre le passé fluvial de Tokyo. Au cœur des quartiers de béton et de verre, on oublie vite que le fleuve assure à la capitale une grande partie de ses échanges commerciaux traditionnels, et ce depuis la période d'Edo.
Du bateau, vous apercevrez d'énormes barges chargées de bois et d'autres matériaux, des pêcheurs solitaires et les fameux yakata-bune – ces restaurants flottants sur lesquels, assis sur des tatamis, on dégustait traditionnellement de l'ayu (poisson sucré) en buvant du saké. Malheureusement, ces traditions se perdent. En passant sous la douzaine de ponts colorés qui enjambent le fleuve, on distingue sur les rives le linge qui sèche aux fenêtres des immeubles d'habitation et l'on devine ici ou là les campements de fortune des sans-abri.
Le mieux consiste à visiter à pied les sites d'Asakusa, la vieille ville, puis à prendre le suijo-bus jusqu'à Hama-rikyū-teien, un joli jardin au bord de l'eau près de Ginza. Autrement, il est possible de traverser la baie de Tokyo depuis Asakusa pour rejoindre l'île artificielle d'Odaiba, surnommée l'« île des loisirs ».
 
 

Sensō-Ji et les temples de Shitamachi

Chaque année, le Sensō-ji attire des millions de touristes. Ce vieux temple majestueux n'en demeure pas moins un lieu de culte très fréquenté par les habitants du quartier populaire d'Asakusa. Ses origines sont d'ailleurs étroitement mêlées à celles de la population locale. En 628, deux pêcheurs auraient remonté du fleuve Sumida une statue en or de Kannon, déesse de la Compassion. Un temple fut bâti pour l'abriter et elle n'a plus bougé depuis, donnant à l'édifice son autre nom, Asakusa Kannon-dō. On ignore si l'effigie existe réellement, mais cela ne dissuade pas les fidèles de gravir les marches pour jeter des pièces de monnaie et taper cérémonieusement dans leurs mains avant de s'incliner avec respect.
En arrivant au Sensō-ji par la station de métro Asakusa, entrez par le Kaminarimon (porte du Tonnerre), encadré de deux divinités protectrices à l'air sévère : Fūjin, dieu du Vent, à droite, et Raijin, dieu du Tonnerre, à gauche. Près de la porte, des conducteurs de jinrikisha (rickshaw) en habit traditionnel vous proposeront certainement de vous promener sur leur engin rutilant autour du temple et dans ses environs, offrant au passage quelques commentaires architecturaux et historiques en anglais ou en japonais.
Immédiatement après la porte commence Nakamise-dōri, une rue commerçante piétonnière dans l'enceinte même du temple. On y trouve aussi bien des babioles touristiques que de véritables objets d'artisanat de style Edo, sans oublier les perruques portées avec les kimonos.
Nakamise-dōri conduit au sanctuaire proprement dit, devant lequel de l'encens brûle en permanence. La fumée de ce dernier aurait des propriétés bénéfiques sur la santé. Les visiteurs se placent donc dans les volutes pour profiter de ses effets. Si vous souffrez de maux particuliers… vous savez ce qu'il vous reste à faire !
 
 

Le Tokyo Dome City

Le Dome City est le complexe commercial polyvalent de Tokyo. Domicile des Yomuri Giants, la meilleure équipe de base-ball du Japon, c'est le rendez-vous des fans de sports qui s'y pressent pour saluer leur équipe par des slogans et des chants, tout en s'abreuvant de bière tirée de barils miniatures portés par des serveuses.
Le bâtiment est une merveille d'ingénierie : sa voûte en Teflon n'est portée que par de l'air, la pression atmosphérique intérieure étant supérieure de 0,3% à celle de l'extérieur.
Le Dome City abrite aussi le Kōrakuen, un parc d'attractions à l'ancienne, et le Spa LaQua (www.laqua.jp), qui permet de prendre les eaux en plein Tokyo, dans un cadre spacieux et luxueux, tout en contemplant du béton et des néons à perte de vue. Ne manquez pas les suites de chromothérapie (censées favoriser le rajeunissement) et le salon où l'on peut contempler des méduses.
Le dimanche est idéal pour venir au Tokyo Dome City, s'exciter devant un match de base-ball, faire un tour sur les montagnes russes et se détendre dans un onsen.
 
 

Mis à jour le : 4 juillet 2018

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