Kyoto : Les Incontournables
Le meilleur de Kyoto
Ginkaku-ji
Lové au pied des monts Higashiyama, le célèbre et paradisiaque pavillon d'Argent répond à toutes les caractéristiques d'un temple bouddhique. Le pavillon donne sur un paisible plan d'eau et le vaste jardin de promenade est sublime. Après avoir dépassé le Ginshadan, un monticule de sable unique en son genre (qui servait à refléter la lune dans le hall principal lors des cérémonies d’observation de la lune), gravissez le chemin jusqu'au point de vue panoramique sur toute la ville. Les couleurs des feuilles d'automne y sont parmi les plus belles de Kyōto.
Quartier de Gion
Gion, le quartier des divertissements traditionnels de Kyōto, est le meilleur endroit en ville pour entrevoir le Japon d'antan. Il compte pas moins de trois mini-quartiers de geishas, si bien que vous en apercevrez probablement en route pour un rendez-vous. Loin de se résumer à ses geishas, Gion possède des ruelles parmi les plus pittoresques de Kyōto, à l'image de Shimbashi, peut-être la plus belle rue de toute l'Asie. Ne manquez pas non plus le Minami-za, le théâtre traditionnel de kabuki de Kyōto.
Bambouseraie d'Arashiyama
L'ouest de Kyōto accueille l'un des lieux les plus magiques du Japon : la bambouseraie d'Arashiyama. Aucune autre forêt ne procure l'effet visuel de ces tiges de bambou qui semblent se dresser à l'infini : il y a là quelque chose de palpable qu'aucune photo ne peut saisir, mais que cela ne vous empêche pas d'essayer ! Si vous avez vu Tigre et dragon, vous aurez déjà une idée des lieux.
Parc du palais impérial de Kyōto
Ce vaste espace vert en plein centre-ville constitue un véritable havre de paix. Souvent négligé par les touristes pressés d'admirer les temples et les sanctuaires de la ville, le parc du Kyōto Gosho (palais impérial) est tout indiqué pour un après-midi de farniente à bouquiner, faire la sieste, pique-niquer et jouer avec les enfants. Il se caractérise par une grande variété d'arbres et des floraisons quasi permanentes. Au printemps, les merveilleux cerisiers “pleureurs” (shidare-zakura) à l'extrémité nord du parc méritent le détour.
Kinkaku-ji
Régal pour les yeux, le pavillon principal doré de ce temple très apprécié au nord-ouest de Kyōto est probablement le monument qui vous impressionnera le plus en ville, surtout si vous aimez ce qui est grandiose et voyant. Le reflet du hall principal sur l'eau a tout d'une vision surréelle. Quand le soleil brille, il faut presque des lunettes pour le regarder. Allez-y tôt en semaine, afin d'éviter la foule visitant le temple chaque jour.
Fushimi-Inari-Taisha
Le spectacle qu'offre cet immense sanctuaire shintoïste est l'un des plus fascinants du Japon. Des milliers de torii (portiques de sanctuaires shintoïstes) rouges encadrent des sentiers serpentant à flanc de colline, au sud-est de Kyōto. Admirez le pavillon principal puis montez en haut de la colline pour profiter de ce lieu qui ne ressemble à aucun autre. Si vous n'êtes pas pressé, empruntez le chemin de pèlerinage qui fait le tour du sommet de la montagne et n'ayez pas peur de vous perdre : cela fait partie du jeu à Fushimi.
Chion-in
Parfois surnommé le “Vatican du bouddhisme”, cet ensemble de temples à l'intense activité religieuse se dresse dans le sud de Higashiyama. Son pavillon principal est l'un des plus vastes temples du Japon. Retirez vos chaussures pour entrer, asseyez-vous sur le sol et laissez-vous transporter dans un royaume divin par le chant des moines. Gravissez ensuite la colline pour admirer l'immense cloche du temple pesant 70 tonnes. Il n’y a pas de meilleur endroit à Kyōto pour découvrir le bouddhisme japonais.
Fleurs et feuillages
Les vrais Kyōtoïtes n'utilisent pas de calendrier pour connaître la saison. Ils se contentent de regarder par la fenêtre les arbres et arbustes en fleurs, à commencer par les lauriers des bois et les pruniers en février pour finir par les érables cramoisis en décembre. L'année à Kyōto est ainsi rythmée par de magnifiques fleurs et feuillages colorés (ce qui explique peut-être pourquoi l'ancien calendrier comportait 24 saisons). Bien sûr, tout le monde veut voir les cerisiers en fleurs début avril, mais faute de pouvoir être là à cette période, sachez que certains arbres et arbustes fleurissent même l'hiver et qu'en termes de variété, rien ne vaut le parc du palais impérial.
Marché de Nishiki
Il y a quelque chose de curieusement amusant à arpenter un marché alimentaire où plus de la moitié des denrées sont tout bonnement déconcertantes (nourriture ? épices ? décoration de Noël ?). Même après plusieurs années au Japon, difficile de mettre un nom sur certains des produits vendus ici, ce qui ne nous empêche pas d'adorer flâner sur ce marché. Il y flotte l'atmosphère du “Japon d'antan” et on se prend à imaginer à quoi Nishiki ressemblait avant que quelqu'un n'accole le mot “super” au mot “marché”.
Kurama-dera
Ce temple dans les collines au nord de la ville (à tout juste 30 minutes en train direct) arrive largement en tête des plus belles excursions d'une demi-journée à faire en dehors de la ville. Les habitants New Age prétendent que des ovnis y atterrissent régulièrement. Une chose est sûre, promenez-vous sous les hauts cédrats jusqu’au pavillon principal et vous comprendrez aisément l'engouement des visiteurs, qu'ils viennent de près ou de loin, pour ce temple. Si vous avez du temps devant vous, une randonnée à partir du sommet mène au village de Kibune.


Lonely Planet : un guide de référence, à la fois pratique et culturel, pour découvrir le Japon