Guatemala : sécurité

Le Guatemala n’est pas le pays le plus confortable pour les voyageurs handicapés.Bien que de nombreux trottoirs d’Antigua soient dotés de rampes et de jolis carrelages incrustés représentant un fauteuil roulant, les rues sont pavées et les rampes ne valent guère mieux. Beaucoup d’hôtels occupent d’anciennes maisons privées dont les chambres, distribuées autour d’une cour, sont accessibles aux fauteuils roulants, mais pas toujours les sdb.La plupart des hôtels de luxe possèdent des rampes, des ascenseurs, et des toilettes adaptées. Les transports posent plus de problèmes : les bus sont pratiquement inaccessibles aux fauteuils roulants, faute d’espace, et il faut alors louer une voiture avec chauffeur.L’organisme Transitions (www.transitionsfoundation.org), basé à Antigua, vise à faire prendre conscience de la situation des personnes à mobilité réduite au Guatemala et à faciliter leurs déplacements.L’APF France handicap (Tel. 01 40 78 69 00 ; www.apf-francehandicap.org ; 17 bd Auguste-Blanqui, 75013 Paris) peut fournir des informations utiles sur les voyages accessibles. Yanous (www.yanous.com), Hizy (hizy.org), Handicap. fr (www.handicap.fr) et Tourisme et handicaps (www.tourisme-handicaps. org) constituent également de bonnes sources d’information.Désormais, les principales plate-formes d’hébergement que sont Abritel (www.abritel.fr), Airbnb (www.airbnb.fr), Booking (www.booking.com) et Hotels.com (fr.hotels.com) ont intégré des critères d’accessibilité à leur moteur de recherche. Mobee Travel (www.mobeetravel.com) est une start-up qui regroupe des hébergements accessibles et qui propose aussi des séjours sur mesure. Plus modeste, Wilengo (www.wilengo.com) fonctionne sur le modèle d’Airbnb. Les agences de voyages Yoola (www.yoola.fr) et Comptoir des voyages (www.comptoir.fr) organisent des voyages adaptés aux personnes à mobilité réduite.

Femmes seules

Les femmes qui voyagent seules au Guatemala ne devraient pas rencontrer de problèmes particuliers. Pour être traitée avec respect, habillez-vous correctement et décemment, une attitude très appréciée par les Guatémaltèques.Réservez les shorts pour la plage et proscrivez-les dans les villes et dans les Hautes Terres. Portez des jupes qui arrivent au moins au genou et mettez un soutien-gorge pour ne pas être jugée provocante. Beaucoup de femmes guatémaltèques se baignent avec un tee-shirt sur leur maillot de bain ; imitezles pour ne pas attirer les regards.Les hommes cherchent souvent à engager la conversation avec une femme qui voyage seule. Il s’agit le plus souvent de simple curiosité et non d’une manœuvre de séduction. Répondez si vous en avez envie, mais ne vous sentez pas menacée. Évaluez la situation, différente selon que vous soyez dans un bus ou dans un bar, et ne vous laissez pas troubler. Asseyez-vous près de femmes ou d’enfants dans les bus. Les femmes guatémaltèques engagent rarement la conversation, mais, une fois lancées, elles ont souvent bien des choses intéressantes à raconter.Sans sombrer dans la paranoïa, il faut savoir que les risques de viol ou d’agression existent. Prenez les précautions d’usage : évitez de vous retrouver seule dans des endroits déserts, de vous promener en ville la nuit et ne faites pas de stop.

Sécurité

Si le Guatemala est dans l’ensemble une destination sûre pour les voyageurs qui font preuve de bon sens, il convient malgré tout de prendre garde à des dangers récurrents : les accidents de la route, la criminalité (vols et escroqueries) et les catastrophes naturelles liées notamment à l’activité volcanique.Ciudad de Guatemala et Antigua possèdent des bureaux de police touristique. Ailleurs, Proatur (Programa de Asistencia al Turista ; Tel en anglais 1500 ; proatur. visitguatemala.com, site en anglais et en espagnol) propose aux touristes un service d’aide fonctionnant 24h/24 et constitue un bon premier contact lorsque l’on est en difficulté. En cas de besoin, on vous trouvera même un avocat.Les incidents signalés concernent le plus souvent des vols sur les sentiers de randonnée. Au rang des délits visant le plus souvent les touristes, citons les vols à la tire et autres découpes de sacs dans les rues bondées, sur les marchés, dans les gares routières et dans les bus, mais aussi dans les rues sombres et désertes.L’époque où les bus touristiques étaient attaqués sur l’autoroute semble heureusement appartenir au passé, mais des voyageurs en voiture de location ont été victimes de cette pratique.Sous certaines conditions, Proatur peut mettre à votre disposition une escorte policière pour vous permettre de visiter des sites touristiques isolés.Conseils aux voyageursConsultez les avis officiels et inscrivez-vous sur les portails gouvernementaux.Il est préférable de voyager et d’arriver à destination lorsqu’il fait encore jour. Si ce n’est pas possible, voyagez de nuit dans des bus 1re classe et prenez un taxipour rejoindre votre hôtel à l’arrivée.Ne prenez sur vous que l’argent nécessaire. Laissez vos objets de valeur et vos papiers à l’hôtel. Placezles dans une enveloppe cachetée et signée dans le coffre de votre hôtel et exigez un reçu.Un porte-monnaie ou un sac peuvent être arrachés ou ouverts au couteau. Évitez les sacs à dos et ne mettez pas votre portefeuille dans la poche arrière de votre pantalon. Aux guichets des gares routières, gardez votre sac entre vos jambes.Ne portez pas de bijoux voyants, de montre ou d’appareil photo luxueux. Conservez votre Smartphone, votre portefeuille ou votre portemonnaie à l’abri des regards.Dans les grandes villes, étudiez votre itinéraire à l’avance afin de ne pas avoir l’air perdu ou de consulter une carte ostensiblement.Dans les bus, gardez vos objets de valeur avec vous (pas en soute) et tenez-les fermement.Ne vous aventurez pas seul dans les rues ou les quartiers déserts, surtout la nuit.Essayez d’utiliser les DAB dans des environnements sûrs, comme à l’intérieur des banques, dans les boutiques ou les hôtels. Sachez que le Guatemala n’est pas à l’abri des escroqueries sur carte bancaire.La randonnée en groupe important et/ou escorté de policiers réduit le risque d’agression.Résister ou tenter de fuir face à des agresseurs ne fait en général qu’empirer la situation – donnez tout ce qui vous est demandé.La randonnée sur les volcans actifs présente des risques. Renseignezvous avant de vous mettre en route. Durant la saison humide, grimpez le matin afin d’éviter la pluie et les éventuels orages.Faites très attention, surtout dans les zones rurales, lorsque vous parlez à de jeunes enfants, demandez toujours la permission avant de prendre une photo et, en général, essayez de ne pas vous mettre dans une situation qui pourrait être mal interprétée.Escroqueries fréquentesUn scénario courant consiste à éclabousser une personne de ketchup ou de toute autre substance poisseuse ; un complice surgit alors pour aider la victime à nettoyer ses vêtements et la dépouille de ses objets de valeur. D’autres méthodes de diversion consistent à laisser tomber un porte-monnaie ou des pièces ou encore à feindre l’évanouissement, pendant qu’un compère vous fait les poches ou arrache votre sac.Dans les gares routières, des “prêtres” peuvent vous accoster en se rendant compte que vous parlez anglais, et vous dire qu’ils ont besoin d’argent pour leur femme qui est à l’hôpital et a besoin de soins médicaux urgents et qu’ils ne peuvent même pas se payer le billet de bus.Le clonage de cartes aux distributeurs est monnaie courante au Guatemala. Les voleurs placent un lecteur de carte sur le DAB (souvent dans la fente où vous insérez votre carte) et une fois qu’ils disposent de vos coordonnées bancaires, ils peuvent vider votre compte. La seule solution consiste à utiliser des distributeurs qui ne peuvent pas être facilement piratés (dans les supermarchés ou les centres commerciaux). Les distributeurs automatiques les plus visés sont ceux situés devant une banque, dans une petite pièce non verrouillée.Il n’y a jamais besoin de taper son code secret pour accéder à une pièce abritantun distributeur automatique de billets.À Lívingston, des personnes peuvent vous aborder pour vous demander un don afin de financer une école ou un orphelinat qui n’existe pas.

Avec des enfants

Les jeunes enfants ont les faveurs des Guatémaltèques. Ils aident souvent à briser la glace et à ouvrir les portes de l’hospitalité. Il faut savoir cependant que la vie culturelle du Guatemala, avec la part importante qu’elle accorde à l’Histoire et à l’archéologie, est d’une telle densité, que les enfants peuvent parfois être rebutés par les sites archéologiques. Cela dit, les ruines de Tikal devraient intéresser tous les voyageurs, quel que soit leur âge : non seulement, les plus jeunes pourront escalader les temples édifiés par une civilisation ancienne et encore largement mystérieuse ; certains lieux pourront leur rappeler le décor de plusieurs films mythiques, tels Star Wars ; enfin, après les vieilles pierres, autant partir observer les singes hurleurs et les atèles qui évoluent dans la forêt tropicale entourant les temples.Pour les amuser, tâchez d’entrecouper le séjour de visites comme celles du Museo de los Niños et du Museo de Historia Natural à Ciudad de Guatemala, de l’Autosafari Chapín, mais aussi de deux parcs de loisirs proches de Retalhuleu. La plupart des écoles de langue espagnole sont ouvertes aux enfants. Quant aux plus grands, ils apprécieront également les activités du type descente en tyrolienne, kayak et équitation. Enfin, deux encadrés répertorient les activités dédiées aux enfants.Infos pratiquesCertains équipements, comme les sièges auto dans les voitures de location, sont rares, mais presque tous les restaurants trouveront un siège ressemblant à une chaise haute.Si vous êtes attaché à certaines marques de couches ou de crème pour le change, emportez tout ce que vous pouvez avec vous et faites le plein dans les supermarchés.Si votre enfant ne mange que certains aliments conditionnés, emportez des réserves dans vos bagages.Le lait frais est rare et peut ne pas être pasteurisé ; là encore, c’est dans les supermarchés que vous aurez le plus de chances d’en trouver. Les briques de lait et le lait en poudre sont bien plus courants.Dans les villes, les femmes étrangères allaitent rarement en public, et se montrent discrètes lorsqu’elles le font.