Cuba : Sécurité
Désagréments et dangers à Cuba
Désagréments et dangers
Comparée à de nombreux pays, Cuba est plutôt sûre et les agressions sont rares. Les petits larcins (dans les bagages des chambres d’hôtel, sur la plage, etc.) sont courants, mais faciles à éviter. De même, dans les endroits bondés, tenez votre sac devant vous pour ne pas tenter les pickpockets, et n’emportez pas une grosse somme d’argent quand vous allez en discothèque, par exemple.
La mendicité pose, en revanche, un réel problème, d’autant qu’elle est encouragée par des touristes distribuant dans la rue argent, savons, stylos ou friandises. Si vous voulez aider efficacement, sachez que les pharmacies et les hôpitaux acceptent les médicaments, les écoles prennent volontiers les fournitures scolaires, et les bibliothèques les livres. Sinon, remettez-les au propriétaire de votre casa particular ou laisse-les dans une église locale.
Les rabatteurs, les jineteros/as (littéralement, des cavaliers/ères), sont parfois très insistants.
Femmes seules
Du strict point de vue de la sécurité, Cuba est une destination sûre pour les voyageuses. Même si la plupart des rues ne présentent aucun danger, il faut faire attention la nuit. Si le côté protecteur des hommes peut sembler rassurant, leur attitude insistante frise parfois le harcèlement. Il faudra notamment vous accoutumer aux piropos, ces compliments et autres sifflements que les femmes s’attirent sur leur passage. Les Cubaines y sont habituées et les plus hardies n’hésitent pas à répondre. Ignorer les piropos est un bon début. Apprenez quelques expressions espagnoles pour repousser les avances les plus insistantes. “No me moleste” (Ne m’ennuyez pas), “está bueno ya” (ça suffit) ou “que falta de respeto” (quel manque de respect) devraient suffire, surtout si vous les accompagnez d’un regard glacial, l’arme maîtresse des Cubaines ! Portez de préférence des vêtements simples qui n’attireront pas l’attention et proscrivez le monokini. Dans une discothèque, posez clairement les limites d’emblée car les Cubains considèrent volontiers la danse comme un préambule à d’autres plaisirs.