Brésil

Transport Brésil

Comment s'y rendre

Depuis/vers le Brésil

La plupart des voyageurs commencent leur odyssée brésilienne en atterrissant à Rio de Janeiro, mais ce n’est pas l’unique porte d’entrée. Le Brésil compte plusieurs aéroports internationaux et une frontière commune avec plusieurs pays d’Amérique du Sud.

Aller au Brésil par avion

Les aéroports internationaux les plus fréquentés sont le RIOgaleão-Aeroporto internacional Tom Jobim (21 3004-6050 ; www. riogaleao.com ; hall des arrivées nationales, Av. Vinte de Janeiro) à Rio de Janeiro, et le GRU Airport-Aeroporto Internacional de São Paulo (Aeroporto Guarulhos ; 11 2445-2945 ; www.gru. com.br ; Rodovia Hélio Smidt, s/n, Cumbica, Guarulhos) à São Paulo. Des vols desservant tout le pays partent régulièrement de ces deux aéroports. Salvador et Recife accueillent aussi quelques vols réguliers venus d’Europe.La LATAM (0300- 570-5700 ; www.latam. com), bien que basée au Chili, est le principal transporteur international du Brésil. La Federal Aviation Administration américaine a classé la LATAM en catégorie 1, ce qui signifie qu’elle est en conformité avec les normes de l’aviation internationale.

Forfaits aériens internationaux

Vous envisagez de visiter d’autres pays d’Amérique du Sud ? Plusieurs forfaits aériens sont intéressants si vous parcourez de grandes distances en 30 jours et si un itinéraire fixe ne vous rebute pas. Le forfait aérien Visit South America proposé par les compagnies aériennes de la Oneworld Alliance (www. oneworld.com) permet des étapes dans plus de 60 villes de 10 pays d’Amérique du Sud. Les prix sont calculés sur le nombre de vols et la distance parcourue. Quelques exemples de tarifs : 300 $USde Rio à Lima (Pérou), 310 $US de São Paulo à Buenos Aires (Argentine) et 280 $US de Santiago (Chili) à Lima (Pérou).Le forfait proposé par Gol (0300-115-2121; www. voegol.com.br) est valable sur tout le réseau aérien de la compagnie, notamment entre le Brésil et le Chili, l’Argentine, le Paraguay, l’Uruguay, le Pérou et la Bolivie. Les prix commencent à 680 $US (taxes non comprises) pour 4 vols, et de 840 $US pour 5 vols ; chaque vol supplémentaire coûte 160 $US.

Depuis la France

Pendant la saison la plus touristique, c’est-à-dire de mi-décembre à fin février, les billets coûtent plus cher que le reste de l’année. De mi-juin à mi-août, les tarifs sont assez élevés également. Il est conseillé de réserver tôt, car les sièges les moins chers se vendent très vite. Rio de Janeiro et São Paulo sont les deuxdestinations les plus fréquemment desservies. Comptez respectivement 11 et 12 heures de trajet pour un vol sans escale à l’aller.Les tarifs fluctuent beaucoup selon la période de l’année : de 750 à 1 200 euros environ le vol aller-retour direct pour Rio, au départ de Paris-CDG ; aux alentours de 730-850 euros avec escale – et une durée de trajet raisonnable (moins de 20 heures).La compagnie Aigle Azur propose un vol direct ParisSão Paulo (départ Paris-Orly) à partir de 340 euros aller-retour.Sachez que des vols, moins fréquents, entre Lisbonne et certaines villes du Nordeste sont aussi assurés par la TAP et ses compagnies partenaires (notamment la LATAM). De Lisbonne, on peut ainsi rejoindre Salvador, Recife, Fortaleza et Natal.Quelques compagnies aériennes :

  • Air France

  • Aigle Azur

  • LATAM

  • TAP Portugal

  • Thomas Cook

  • Tui

  • Voyageurs du Monde

Depuis la Belgique

Les vols A/R Bruxelles-Rio (ou Bruxelles-São Paulo) débutent aux alentours de 680 euros, avec escale. Il n’y a pas de vols directs. Les liaisons sont assurées principalement par la TAP, Iberia et KLM. Quelques compagnies aériennes :

  • Airstop

  • Connections

  • Gigatours/Eole

  • TAP Air Portugal

Depuis la Suisse

TAP, KLM et Iberia assurent des vols avec escale au départ de Genève et à destination de Rio et de São Paulo à partir d’environ 1 000 FS. La Swiss opère des vols en partenariat avec la LATAM ou la Lufthansa au départ de Genève et de Zurich. Vols à partir de 1 475-1 500 FS.Quelques comapgnies aériennes :

  • TAP Air Portugal

  • KLM

  • Iberia

  • STA Travel

  • Swiss

Depuis le Canada

Il n’existe pas de vols directs entre Montréal et le Brésil (Seul Air Canada assure des vols directs TorontoSão Paulo). Plusieurs vols sont effectués par des compagnies américaines et impliquent une escale aux États-Unis. Au départ de Montréal, comptez à partir de 800 $CA.Quelques compagnies ariéennes :

  • Air Canada

  • American Airlines

  • Expedia

  • Orbitz

  • Travelcuts

  • Travelocity

  • United Airlines

Depuis l'Amérique du Sud

En plus des vols entre les capitales sud-américaines et les grandes villes du Brésil, des vols entre les villes frontalières permettent de se déplacer depuis/vers le Brésil.

Argentine

Gol, LATAM et Aerolíneas Argentinas (www.aerolineas. com.ar) proposent des vols aller-retour entre Buenos Aires et Rio ou São Paulo. D’autres vols partent de Buenos Aires à destination de Porto Alegre, Curitiba, Florianópolis et Puerto Iguazú en Argentine, non loin de Foz do Iguaçu, au Brésil.

Bolivie

Gol décolle de Santa Cruz pour Campo Grande et São Paulo. La LATAM dessert également São Paulo (avec escale) au départ de Santa Cruz.

Chili

La LATAM assure la liaison entre São Paulo et Santiago (Chili).

Colombie

Avianca, Copa Airlines (www.copaair.com) et LATAM assurent la liaison entre Bogotá et Leticia, d’où l’on peut gagner la ville frontalière de Tabatinga (Brésil) à pied, en taxi ou en combi (minibus). Avianca et LATAM assurent des vols directs entre Bogotá et São Paulo. Les vols pour Rio s’arrêtent généralement à São Paulo également.

Guyane française, guyana et Suriname

La compagnie Surinam Airways (www.flyslm.com/en) assure des vols entre Belém et Cayenne et Belém et Georgetown (Guyana).

Paraguay

LATAM et Gol proposent des vols directs entre São Paulo et Asunción (Paraguay).

Pérou

LATAM et Avianca assurent des vols entre Lima et São Paulo.

Uruguay

Gol et LATAM proposent des vols directs de Montevideo à São Paulo.

Venezuela

Gol assure des vols directs entre Caracas et São Paulo. Avianca (www.avianca.com) et Copa relient Rio à Caracas (avec escale). Gol, Copa, et LATAM proposent des liaisons (avec escale) entre Manaus et Caracas.

Aller au Brésil par voie terrestre

Vous pouvez rejoindre le Brésil depuis neuf pays. Plusieurs villes frontalières sont également accessibles par bateau depuis la Bolivie et le Pérou. Les voyageurs en provenance de la Guyane française, de la Bolivie, de la Colombie, de l’Équateur, du Pérou et/ou du Venezuela n’ont plus à fournir un certificat de vaccination contre la fièvre jaune. Pour connaître les conditions d’entrée au Brésil, reportez-vous à la rubrique Formalités et visas. Pour les conditions d’entrée des pays frontaliers, consultez leurs services consulaires dans votre pays.

Bus

Des bus internationaux voyagent sur des routes correctes entre le Brésil et l’Argentine, le Paraguay et l’Uruguay. Les prix des billets d’un pays à l’autre sont plus élevés que si vous empruntez un bus jusqu’à la frontière, puis traversez à pied et reprenez un bus de l’autre côté, mais le trajet direct fait gagner du temps. Assurezvous que vos papiers sont en règle.

Voiture et moto

Si vous envisagez de venir au Brésil avec votre propre véhicule. On vous demandera à la frontière de remplir un document (termo de responsabilidade) renseignant sur l’identité du propriétaire du véhicule et son adresse, la destination et la description du véhicule (marque, modèle, année, numéro de série, couleur et numéro d’immatriculation). Vous devrez également verser une caution (déterminée par la douane) et signer un document certifiant que si vous restez plus de 90 jours, vous contacterez la douane de la zone où vous êtes entré afin d’obtenir une extension de permis. Vous devrez présenter ce document à la douane en partant. Si vous dépassez la date autorisée sur le permis, votre véhicule peut être saisi et votre caution perdue. Il est illégal de vendre son véhicule au Brésil.Au Brésil, tous les véhicules doivent disposer de papiers d’identification et d’assurance. Pour faire entrer ou sortir un véhicule du Brésil, on vous demandera peut-être un “carnet de passage en douane”, une sorte de passeport pour véhicule, ou une libreta de pasos por aduana, une brochure douanière. Contactez votre assurance pour en savoir plus sur toutes les formalités.

Passer les frontières

Depuis/vers l'Argentine

Le poste-frontière le plus fréquenté par les voyageurs est celui de Puerto Iguazú/ Foz do Iguaçu, à 20 heures en bus de Buenos Aires. Plus au sud, celui de Paso de Los Libres (Argentine)/ Uruguaiana (Brésil) est également desservi par des bus depuis Buenos Aires. Des bus directs circulent entre Buenos Aires et PortoAlegre (335 R$, 21 heures), ainsi que Rio de Janeiro (550 R$, 42 heures). Autres destinations desservies : Florianópolis (458 R$, 25 heures), Curitiba (385 R$, 32 heures) et São Paulo (467 R$, 44 heures).

Depuis/vers la Bolivie

La plus longue frontière brésilienne traverse des terres marécageuses et des forêts reculées. Elle est très empruntée par les contrebandiers. Les principaux points de passage sont Corumbá, Cáceres, Guajará-Mirim et Brasiléia.La frontière la plus fréquentée, entre Quijarro (Bolivie) et Corumbá (Brésil), constitue un bon accès au Pantanal.Au départ de Quijarro, un train dessert quotidiennement Santa Cruz, en Bolivie. Corumbá dispose de liaisons en bus avec Bonito, Campo Grande, São Paulo, Rio de Janeiro et le sud du Brésil. Au départ de Cáceres, dans le Mato Grosso (Brésil), un bus relie quotidiennementSanta Cruz (Bolivie) via la ville frontalière bolivienne de San Matías.La simple traversée d’un fleuve permet de se rendre de Guajará-Mirim (Brésil) à Guayaramerín (Bolivie). Dans les deux villes, on trouve des bus pour d’autres destinations dans chaque pays (des avions partent également de Guayaramerín) ; toutefois, de fin décembre à fin février, les fortes pluies rendent les routes du nord de la Bolivie quasi impraticables.Brasiléia (Brésil), à 4 heures 30 en bus de Rio Branco, se tient en face de Cobija (Bolivie), d’où des bus et des avions partent pour d’autres destinations boliviennes. Les bus boliviens sont confrontés aux mêmes difficultés de circulation à la saison des pluies.

Depuis/vers le Chili

Bien que le Brésil n’ait pas de frontière commune avec le Chili, des bus directs circulent entre Santiago et certaines villes brésiliennes (via l’Argentine) comme Porto Alegre (486 R$, 40 heures), São Paulo (465 R$, 57 heures) et Rio de Janeiro (560 R$, 63 heures).

Depuis/vers la Colombie

Leticia, sur le Rio Amazonas à la limite sud-est de la Colombie, jouxte Tabatinga, au Brésil. On peut traverser la frontière à pied, en Kombi ou en taxi. De l’intérieur de la Colombie, Leticia n’est vraiment accessible que par avion, et Tabatinga reliée par avion à Manaus ou à Tefé (mais à plusieurs jours de voyage en bateau sur l’Amazone).

Depuis/vers la Guyane française

La ville brésilienne d’Oiapoque, à 560 km d’un trajet mouvementé en bus de Macapá, se trouve sur l’autre rive du Rio Oiapoque, en face de Saint-Georges (Guyane française). Une route relie Saint-Georges à la préfecture de la Guyane française, Cayenne. Des minibus l’empruntent et font la navette entre les deux villes (soyez sur place tôt le matin pour en prendre un).

Depuis/vers la Guyana et le Suriname

De Boa Vista, des bus se rendent tous les jours à Bonfim, dans l’État du Roraima (26 R$, 1 heure 30), à la frontière guyanaise,qui se trouve à une courte distance en pirogue à moteur de Lethem, au sud-ouest du Guyana.Se rendre du Suriname au Brésil par voie terrestre nécessite de passer d’abord soit par la Guyane française, soit par le Guyana.

Depuis/vers le Paraguay

Les deux principales frontières sont Ciudad del Este (Paraguay)/Foz do Iguaçu (Brésil) et Pedro Juan Caballero (Paraguay)/ Ponta Porã (Brésil). Des bus directs relient Asunción et des villes brésiliennes comme Florianópolis (340 R$, 22 heures), Curitiba (270 R$, 14 heures), São Paulo (250 R$, 20 heures) et Foz do Iguaçu (80 R$, 6 heures 30).

Depuis/vers le Pérou

Il y a au moins un bus par jour entre Rio Branco (Brésil) et Puerto Maldonado (Pérou) via la frontière Assis (Brésil)/Iñapari (Pérou) sur la route interocéanique sud-américaine. On peut aussi rejoindre Assis grâce aux bus qui partent quotidiennement d’Epitáciolândia (20 R$, 2 heures) et franchissent le Rio Acre en direction d’Iñapari.

Depuis/vers l'Uruguay

Le point de passage le plus fréquenté par les voyageurs est celui de Chuy (Uruguay)/ Chuí (Brésil). La frontière internationale passe au milieu de la rue principale.En longeant la frontière par l’ouest, on trouve d’autres points de passage comme Rio Branco (Uruguay)/Jaguarão (Brésil), Isidoro Noblia (Uruguay)/ Aceguá (Brésil), Rivera (Uruguay)/Santana do Livramento (Brésil), Artigas (Uruguay)/Quaraí (Brésil) et Bella Unión (Uruguay)/Barra do Quaraí (Brésil).Des bus circulent entre Montevideo et des villes brésiliennes comme PortoAlegre (267 R$, 12 heures), Florianópolis (290 R$, 18 heures) et São Paulo (490 R$, 32 heures).

Depuis/vers le venezuela

De Manaus, 5 bus se rendent chaque jour à Boa Vista (170 R$, 12 heures), d’où un bus rejoint Pacaraíma (28 R$, 3 heures 30), sur la frontière vénézuélienne.

Aller au Brésil par voie fluviale

Depuis la Bolivie

De Trinidad en Bolivie, comptez 5 jours de navigation sur le Rio Mamoré pour atteindre Guayaramerín, en face de la ville brésilienne de Guajará-Mirim.

Depuis le Pérou

Des bateaux de passagers rapides font le trajet de 400 km (environ 75 $US, 10 heures) sur le Rio Amazonas entre les villes d’Iquitos au Pérou et de Tabatinga au Brésil. De Tabatinga, on peut descendre le fleuve sur 3 000 km jusqu’à son embouchure.

Aller au Brésil par voie maritime

En dehors de quelques croisières commerciales qui effectuent des escales au Brésil, il n’existe pas de voyages réguliers reliant le pays à d’autres destinations internationales.

Comment circuler

Avion

L'avion s'impose à l'intérieur du Brésil si vous souhaitez rejoindre rapidement des régions éloignées et peut ne pas coûter beaucoup plus cher qu'un long trajet en bus. Un Brazil Airpass est intéressant si vous comptez effectuer plusieurs vols intérieurs. Pensez à réserver aux périodes de pointe – de Noël au carnaval, à Pâques et en juillet-août.Confirmez toujours votre vol et renseignez-vous sur les horaires, qui changent fréquemment.

Compagnies aériennes

Le Brésil possède deux grandes compagnies nationales que sont Gol et TAM, et plusieurs petites compagnies régionales.

Principales compagnies brésiliennes:

  • Azul

  • Gol

  • Avianca

  • LATAM

Forfaits aériens

Un forfait aérien constitue un bon investissement si vous envisagez de beaucoup vous déplacer pendant 30 jours ou moins. Gol Airlines propose un forfait de 4/5 vols intérieurs vers n'importe quelle destination de son vaste réseau moyennant 505/638 $US; chaque vol supplémentaire coûte ensuite 120 $US.Azul propose un forfait comprenant jusqu’à 4 vols dans une période de 21 jours pour 500 $US.Ces forfaits, réservés aux étrangers et aux Brésiliens résidant à l’étranger, doivent être achetés avant d’arriver au Brésil, et il faut réserverl’itinéraire au moment de l’achat – au risque de payer des pénalités si vous décidez de modifier votre parcours sur place. De nombreuses agences de voyages vendent ce forfait aérien, comme le spécialiste du voyage brésilien Brol (www.brol.com).Si, pour une raison ou une autre, vous manquez un vol inscrit sur votre forfait, pensez à bien reconfirmer vos autres trajets, afin de ne pas les perdre.

Bateau

L'Amazonie est l'un des derniers grands bastions du transport fluvial de passagers au monde. Les fleuves y font encore office d'autoroute, et des embarcations de toutes formes et de toutes tailles transportent tant bien que mal des passagers sur tous les cours d'eaux accessibles.

Bus

Les services de bus au Brésil sont en général d'excellente qualité. Les horaires de départ sont souvent respectés, et la plupart des véhicules, des Mercedes, Volvo et Scania bien entretenus, sont propres et confortables.

Les principales villes bénéficient de liaisons fréquentes et régulières. Un bus quitte ainsi Rio toutes les 15 minutes à destination de São Paulo aux heures de pointe, et le nombre de bus longue distance est étonnant. Chaque ville importante, ainsi que la plupart des villes plus modestes, compte au moins une gare routière longue distance (rodoviária).

Les services de bus et l'état des routes varient selon les régions. C'est au sud que les routes sont les plus nombreuses et les plus praticables. Les routes du littoral sont bonnes en général; les routes d'Amazonie et du sertão (arrière-pays du Nordeste) sont en revanche assez mauvaises. Le Quatro RodasAtlas Rodoviário, atlas très utile, indique les pires sections de routes avec de grands X et les qualifie d'estradas precárias.

Le Brésil compte de nombreuses compagnies de bus et dans les plus grandes villes, un grand nombre d'agences rivalisent entre elles. Avant d'acheter un billet à partir de São Paulo ou de Rio de Janeiro, comparez les prix.

Classes

Parmi les trois classes de bus longue distance, la plus courante est la convencional, ou comum, un bus assez confortable et en général pourvu de toilettes. Un executivo se range un cran au-dessus question confort (souvent avec sièges inclinables); ce bus marque moins d'arrêts et coûte environ 25% de plus. Un leito (couchette), qui demande parfois le double du tarif d'un comum, affiche un standing haut de gamme – sièges larges et inclinables, couvertures, oreillers, climatisation – et, bien souvent, on vous propose à bord sandwichs, café, soda et água mineral. Si cela vous est égal de manquer le paysage, un leito vous transporte confortablement et vous fait économiser une nuit d'hôtel.

Qu'ils aient des toilettes ou non, les bus s'arrêtent toutes les 3 ou 4 heures. Par ailleurs, la climatisation étant parfois forte à bord, prenez un pull léger ou une veste.

Billets

En règle générale, il est possible d'acheter son billet à la gare routière juste avant de partir. Mieux vaut cependant acheter son billet au moins la veille du départ.Si vous avez un compte PayPal, vous pouvez acheter vos billets en ligne sur ClickBus (www.clickbus. com.br).

Train

Le transport ferroviaire de passagers au Brésil se réduit à presque rien, mais il existe quelques itinéraires très intéressants à effectuer. L'un d'eux va de Curitiba à Paranaguá, serpente le long de la chaîne de montagnes du littoral et offre des vues inoubliables. Le trajet Belo Horizonte-Vitória, via Santa Bárbara et Sabará, réserve également de beaux paysages.

Les trains à vapeur sont affectueusement surnommés Maria Fumaça (Marie la Fumeuse), et plusieurs sont maintenus en activité pour les touristes. L'un d'eux effectue le trajet de 13 km entre São João del Rei et Tiradentes dans le Minas Gerais. Un autre court voyage en train relie Ouro Preto à Mariana.

Transports urbains

Bus

Les services de bus locaux sont très convenables au Brésil. Comme la plupart des Brésiliens prennent le bus pour aller travailler, les bus municipaux sont fréquents et peu onéreux, et leurs itinéraires nombreux. Les tarifs pour un aller simple s'échelonnent entre 3 R$ et 4.50 R$.

Pour la plupart des bus urbains, l'entrée se fait par l'avant et la sortie par l'arrière, même si l'inverse est possible. Un contrôleur, assis à l'entrée, près d'un tourniquet, délivre le billet.

La délinquance est un vrai problème dans les bus: n'ayez aucun objet de valeur sur vous,et réfléchissez à deux fois avant de prendre un minibus à Rio et dans d’autres zones urbaines, les attaques s’étant multipliées ces derniers temps.

Métro

Les métros de Rio et de São Paulo sont excellents. Celui de Rio a été prolongé pour les Jeux olympiques de 2016. C’est une façon sûre, efficace et peu onéreuse de circuler. Un aller simple à l’unité (bilhete único) coûte 4,30 R$ à Rio et 4 R$ à São Paulo.

Taxi et VTC

Les taxis pratiquent des tarifs assez abordables, et constituent le choix le plus sage pour se déplacer en ville la nuit. Les taxis urbains disposent généralement de compteurs qui commencent à 5,50 R$ et augmentent de 2,50 R$ par kilomètre (plus la nuit et les week-ends).

Dans les petites villes, les taxis n'ont souvent pas de compteur et vous devez convenir d'un prix à l'avance.

Si possible, ayez une idée assez précise de l’itinéraire à parcourir avant de prendre un taxi, et suivez le trajet sur un plan de la ville pour éviter de vous faire embarquer dans des détours superflus.L’appli la plus utilisée par les conducteurs de taxi du pays est 99Taxis (www.99app.com). Il est préférable de l’utiliser plutôt que d’appeler un taxi ou d’en héler un dans la rue. Les services de covoiturage comme Uber (www.uber.com) et Cabify (cabify.com) sont largement répandus.

Vélo

Les cyclotouristes sont rares au Brésil pour diverses raisons: longues distances, chauffeurs peu respectueux, camions innombrables sur les grands axes, routes sans bas-côtés, risque de vol, etc. Le cyclotourisme est de fait peu recommandé au Brésil.

Si vous êtes quand même décidé à arpenter le pays à vélo, passez votre petite reine au peigne fin avant de partir, emportez avec vous des pièces de rechange et procurez-vous de bonnes cartes. Il existe plusieurs bons magasins de cycles à Rio, pour du matériel et de l'équipement, ou pour louer un deux-roues (environ 60 R$/jour).

Voiture et moto

Soyez prudent si vous avez décidé de vous déplacer avec votre propre véhicule car circuler au Brésil, particulièrement à Rio, est difficile.

Essence et pièces détachées

L’essence (combustível ou gasolina) coûte environ 4,60 R$ le litre. Si vous venez avec votre véhicule, renseignez-vous sur le type de pièces détachées disponibles sur place et le type d’essence que vous pourrez trouver.

Location de voiture

Louer une petite voiture revient à environ 100 R$/ jour (130 R$ avec la climatisation), avec kilométrage illimité. Vous devez être âgé d’au moins 25 ans (21 ans avec certaines agences), posséder une carte bancaire à votre nom et un permis de conduire valide de votre pays d’origine (pas seulement un permis international).Le prix de location comprend toujours une assurance minimale, mais il est possible (et sage) de se protéger davantage pour 20 R$ ou 40 R$/jour de plus.Au Brésil, il est difficile de louer un 4x4, et ces véhicules coûtent cher (plus de 200 R$/jour).

Permis de conduire

Le permis délivré en France est valide au Brésil, mais il est bon de posséder aussi un permis de conduire international. Cela donnera moins de grain à moudre aux policiers tentés de décréter que votre permis n’est pas valable. Les permis internationaux sont délivrés par les préfectures ou les clubs automobiles habilités. Les étrangers n’ont pas le droit de conduire une moto au Brésil, sauf s’ils possèdent un permis de conduire brésilien.

Règles de conduite et dangers

Plus de 43 000 personnes périssent chaque année au Brésil dans des accidents de la circulation. Certainesroutes sont particulièrement dangereuses, comme les autoroutes très fréquentées entre Rio et São Paulo. Le culte de la vitesse est sans limite.Par peur des agressions, de nombreux automobilistes ne s’arrêtent pas aux feux rouges la nuit et ne font que ralentir. Cela est particulièrement courant à São Paulo. Dans les grandes villes, gardez vos fenêtres fermées et vos portes verrouillées quand vous êtes à l’arrêt pour éviter le car jacking.La conduite de nuit est particulièrement dangereuse ; les conducteurs sont souvent ivres et, en tout cas dans le Nordeste et dans l’arrière-pays, les routes sont souvent en mauvais état et peu fiables. Les virages mal délimités sont la norme. Pour économiser un peu de carburant, certains automobilistes conduisent la nuit avec leurs seuls feux de position, voire avec les feux éteints.Les ralentisseurs sont assez répandus au Brésil. Ralentissez toujours lorsque vous arrivez dans une ville.Parmi les autres désagréments auxquels doivent faire face les conducteurs, notez aussi la mauvaise signalisation, des sens uniques invraisemblables, les orages tropicaux, les chauffards doublant dans les virages sans visibilité, les crevaisons (heureusement, des borracheiros – réparateurs de pneus – sont installés à intervalle régulier le long de la route), et la police qui vous attend parfois au tournant.Il est judicieux de choisir un hôtel disposant de places de parking, ce qui est le cas de la plupart des établissements de catégories moyenne et supérieure, pour éviter d’avoir à se garer dans la rue

En stop

L'auto-stop n'est recommandé dans aucun pays du monde. Si vous optez pour ce mode de transport, voyagez à deux et signalez à une tierce personne où vous comptez vous rendre.

Il est difficile de pratiquer l'auto-stop au Brésil, sauf peut-être au Pantanal et dans certains endroits où les habitants le pratiquent encore couramment. Demandez «Pode dar carona»' (Pouvez-vous me prendre en stop?). La meilleure méthode, voire la seule, consiste à demander aux automobilistes de vous prendre en stop quand ils ne sont pas dans leur véhicule, par exemple à une station-service. Sans garantie de résultat cependant.

La politesse veut que l'auto-stoppeur paie sa part d'essence pour le trajet.

Voir aussi

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