Plages de coraux et histoires de guerre
Biak est l’une des plus grandes îles au large de la Papouasie. Cette destination décontractée et accueillante dispose de bons spots de plongée et de belles plages désertes.
L’île fut le théâtre de batailles décisives entre les États-Unis et le Japon durant la Seconde Guerre mondiale, laissant de nombreux vestiges sur la terre comme sous la mer. Dans les années 1980, les hôtels fleurirent à Pulau Biak pour héberger les voyageurs en transit entre Jakarta et Los Angeles. Depuis la fin des vols transpacifiques au début des années 1990, très peu d’étrangers s’y aventurent encore. Pourtant, l’île est d’une grande beauté avec ses rivières émeraude, ses oiseaux flamboyants et ses sublimes récifs coralliens au large – que l’on retrouve aussi près des îles Padaido voisines. Kota Biak, la ville principale, est propre, ordonnée et le seul point de chute envisageable dans la région. Tout autour, on trouve de petits villages construits au pied d’imposantes églises.
Restez très prudent toutefois lors de votre visite dans la région : le gouvernement français notamment déconseille de s’y rendre, sauf raison impérative, et d’autres autorités également appellent à une grande vigilance.
Pulau Biak et la Seconde Guerre mondiale
Des bombes, des plages et la côte sud Pulau Biak fut témoin de combats acharnés durant la Seconde Guerre mondiale. Plusieurs milliers de Japonais et environ 500 Américains y trouvèrent la mort lors de la bataille de Biak (1944). Goa Jepang, une grotte située à 4 km au nord-est de Kota Biak, servit de base et de cache à des milliers de soldats japonais.
Vous pourrez rejoindre les sites de guerre et les plages près de Bosnik en taksi bleu, mais il est plus simple de réserver un circuit avec Benny Lesomar, le guide expert de PT. Ekowisata Papua Tours & Travel.
Comment s’y rendre et circuler ?
Des vols arrivent à Biak depuis Jayapura, Manokwari et Jakarta (via Makassar), ainsi que depuis l’île voisine de Yapen. Des bateaux ASDP Indonesia Ferry et Pelni partent vers l’est pour Jayapura et vers l’ouest pour Sorong et au-delà – toutes les semaines pour le premier, toutes les deux semaines pour le second. Des taksi publics et quelques bus desservent la plupart des sites. Les jaunes circulent autour de Kota Biak tandis que les bleus s’aventurent jusqu’aux villages au nord et à l’est de la ville ; leur fréquence se réduit l’après-midi. Le plus pratique reste de louer une voiture ou un ojek, ou bien d’effectuer un circuit avec PT. Ekowisata Papua Tours & Travel.