Nouvelle-Zélande

Transport Nouvelle-Zélande

Comment aller en Nouvelle-Zélande ?

En avion

Quantité de compagnies aériennes desservent la Nouvelle-Zélande et proposent une large gamme de tarifs au départ d'Asie, d'Europe et d'Amérique du Nord. En raison de l'engouement pour la Nouvelle-Zélande et de son abondance d'activités proposées toute l'année, ses aéroports fourmillent de touristes en toute saison. Si vous voyagez à une période très prisée (comme à Noël), réservez tôt.

La haute saison correspond à l'été (de décembre à février) et la basse saison à l'hiver (juin à août), même s'il s'agit toujours d'une période chargée pour les compagnies acheminant les fans de ski et de poudreuse. Durant la saison intermédiaire (octobre-novembre et mars-avril), les prix baissent un peu.

Aéroports internationaux

Plusieurs aéroports assurent des liaisons internationales, mais celui d’Auckland est le plus fréquenté : Aéroport international d’Auckland, Aéroport international de Christchurch, Aéroport international de Dunedin, Aéroport de Queenstown, Aéroport de Wellington.

Notez que les aéroports de Hamilton, Rotorua et Palmerston North ont la capacité d’accueillir des vols internationaux directs, mais ne le font pas actuellement.

Compagnies desservant la Nouvelle-Zélande

Air New Zealand, le transporteur national, couvre l’Europe, l’Amérique du Nord, l’Asie de l’Est, l’Australie et le Pacifique, ainsi qu’un vaste réseau de destinations intérieures. Virgin Australia, Qantas, Jetstar et Air New Zealand assurent des vols depuis/vers l’Australie.Air Canada et American Airlines effectuent des liaisons avec l’Amérique du Nord.Les Européens ont un peu plus de choix, avec British Airways, Lufthansa et Virgin Atlantic en compétition, de même que des compagnies faisant escale en Nouvelle-Zélande sur d’autres trajets. Enfin, il existe de nombreux vols directs au départ de l’Asie (Chine, Japon, Singapour, Malaisie, Thaïlande…) et des îles du Pacifique.

Bateau

Bateau de croisière

Si vous venez d’Australie et que voyager lentement vous convient, essayez les croisières P&O et Princess pour la Nouvelle-Zélande.

Cargo

Si le luxe vous est égal, le cargo avec couchette depuis/vers la Nouvelle-Zélande fait un mode de transport original. .

Bateau de plaisance

Il est possible (à défaut d’être simple) de naviguer entre la Nouvelle-Zélande, l’Australie et les îles du Pacifique sur un bateau de plaisance. Renseignez-vous dans les ports, les marinas, les yachtclubs et les clubs de voile. La Bay of Islands et Whangarei (tous deux dans le Northland), Auckland et Wellington figurent parmi les ports populaires pour cette activité. Mars et avril sont les meilleurs mois pour les départs vers l’Australie. Depuis les Fidji, octobre-novembre correspond à la haute saison, avant le début des cyclones.

Comment circuler en Nouvelle-Zélande ?

Avion

Ceux qui sont pressés par le temps pourront profiter d’un réseau étendu, fiable et sûr, reliant les villes de tout le pays.

Compagnies aériennes en Nouvelle-Zélande

Principale compagnie du pays, Air New Zealand couvre la majeure partie du territoire. Elle assure les trajets moins fréquentés via Air New Zealand Link, sous-branche du groupe. Basée en Australie, Jetstar relie les principales agglomérations. Les îles les plus éloignées, comme Great Barrier Island dans le golfe de Hauraki Gulf, Stewart Island et les Chathams, sont desservies par plusieurs petits transporteurs régionaux. Il existe aussi de nombreuses compagnies, non listées ici, effectuant des survols panoramiques ou louant des appareils.

  • Air Chathams dessert les Chathams depuis Wellington, Christchurch et Auckland, ainsi que la ligne Auckland-Whakatane.
  • Air New Zealand propose plus de 20 destinations domestiques et beaucoup plus vers l’international.
  • Air2there.com  relie de part et d’autre du détroit de Cook des destinations comme Paraparaumu, Wellington, Nelson et Blenheim.
  • Barrier Air sillonne le ciel jusqu’à Great Barrier Island, Auckland et Kaitaia (et selon la saison, Tauranga et Whitianga).
  • FlyMySky assure au moins 3 vols par jour entre Auckland et Great Barrier Island.
  • Golden Bay Air a des vols réguliers vers Takaka dans Golden Bay, depuis Wellington et Nelson. Il permet aussi aux randonneurs de la Heaphy Track de rallier Karamea.
  • Jetstar  relie entre eux les principaux centres touristiques : Auckland, Wellington, Christchurch, Dunedin, Queenstown, Nelson, Napier, New Plymouth et Palmerston North.
  • Sounds Air a des vols quotidiens fréquents entre Picton et Wellington. Relie aussi Wellington à Blenheim, Nelson, Westport et Taupo, Blenheim à Christchurch, Kaikoura, Paraparaumu et Napier, Nelson à Paraparaumu.
  • Stewart Island Flights opère entre Invercargill et Stewart Island, trois fois par jour.
  • Sunair  a des vols pour Whitianga depuis Ardmore (près d’Auckland), Great Barrier Island et Tauranga, et de nombreuses connexions dans l’île du Nord entre Hamilton, Rotorua, Gisborne et Whakatane.

Forfaits aériens

Star Alliance propose le South Pacific Airpass, restreint au Pacifique Sud, valide pour des trajets précis en Nouvelle-Zélande, ou entre la Nouvelle-Zélande, l’Australie et diverses îles du Pacifique comme les îles Fidji, la Nouvelle-Calédonie, les îles Tonga, Cook et Samoa. Destinés aux non-résidents de ces pays, ces forfaits valables 3 mois ne sont vendus qu’en dehors de la Nouvelle-Zélande et à condition d’acheter un vol international Star Alliance. Un forfait typique Sydney-Christchurch-Wellington-Auckland-Nadi coûtait 1050$ lors de nos recherches. Accessible aux passagers canadiens ou américains qui ont voyagé avec Air New Zealand depuis le Canada, les États-Unis, l’Australie ou les îles du Pacifique, le New Zealand Explorer Pass de la compagnie nationale présente un bon rapport qualité/prix. Il couvre 27 destinations en Nouvelle-Zélande, en Australie et dans le Pacifique Sud (notamment Norfolk Island, les îles Tonga, la Nouvelle-Calédonie, les îles Samoa, le Vanuatu, Tahiti, les Fidji, Niué et les îles Cook). Quatre fourchettes tarifaires s’appliquent selon la distance : pour la zone1 (ex: Auckland-Christchurch), le prix d’entrée est de 99$US; pour la zone 2 (ex: Auckland-Queenstown), de 129 $US; pour la zone3 (ex: Wellington-Sydney), de 214$ US; et pour la zone4 (ex: Tahiti-Auckland), de 295$US. Vous pouvez acquérir le pass avant votre voyage ou à votre arrivée.

Bateau

Malgré son caractère insulaire, le pays compte peu de liaisons maritimes longue distance. Parmi les exceptions : les liaisons entre Auckland et plusieurs îles du golfe de Hauraki, celles inter-îles via le détroit de Cook entre Wellington et Picton, et le ferry de passagers traversant le détroit de Foveaux entre Bluff et Oban sur Stewart Island. Si vous en avez les moyens, des paquebots longent les côtes de la Nouvelle-Zélande dans le cadre de croisières dans le Pacifique Sud. P&O Cruises figure parmi les principales compagnies.

Bus

Simples et bien organisés, les services de bus permettent d’atteindre les sites les plus éloignés (tels les points de départ de sentiers de randonnée), mais les trajets peuvent s’avérer chers, longs et fastidieux. InterCity, la principale compagnie, rejoint presque tous les coins des deux îles, avec des tarifs à partir de 1$ (!). InterCity possède dans l’île du Sud une filiale appelée Newmans Coach Lines, qui opère entre Queenstown, Christchurch et les glaciers de la côte ouest. Des bus-navettes privés peuvent conduire les voyageurs aux points de départ des randonnées, ou les récupérer à la sortie d’un trek. Réservation indispensable.

Classes/Tabac

Pas de classe économique ou affaires à bord des bus. Fumer y est formellement interdit. Des couchettes de 1,80m sont en option dans les bus InterCity qui relient Auckland et Wellington de nuit (avec des arrêts à Hamilton et Palmerston North). Prévoyez sac de couchage, taie d’oreiller et éventuellement bouchons d’oreilles. Voir www.intercity.co.nz/intercity-sleeper-bus pour plus d’informations.

Réservations

Durant l’été (de décembre à février), les vacances scolaires et les jours fériés, réservez si possible une ou deux semaines à l’avance sur les lignes fréquentées. Le reste du temps, il suffit de s’y prendre un ou deux jours avant. Les tarifs les plus avantageux s’obtiennent généralement en ligne à quelques semaines du départ.

Forfaits de bus

Si vous comptez beaucoup vous déplacer, InterCity propose des forfaits (valables pour un certain nombre d’heures ou sur des trajets prédéfinis). Parfois plus avantageux que d’acheter ses billets au coup par coup, mais faites le calcul avant d’acheter, et notez que cela implique de n’utiliser que leur réseau. Les forfaits sont valables 12mois. Sinon, InterCity accorde une réduction d’environ10% aux détenteurs des cartes YHA, ISIC, HI, Nomads, BBH et VIP Backpacker. Les réductions pour les seniors ne s’appliquent qu’aux citoyens néo-zélandais.

Forfaits nationaux

Flexipass Grâce à ce pass permettant d’emprunter librement les InterCity, vous pourrez aller n’importe où – même l’Interislander traversant le détroit de Cook est inclus. Le tarif varie en fonction du nombre d’heures de voyage, avec des tranches allant de 15heures (125$) à60 (459$). Plus long est le pass, moins cher coûte le voyage. Le pass peut être rechargé.

  • InterCity Aotearoa Explorer, Tiki Tour & Island Loop : Ces pass offrent un service avec montée/descente libres sur des itinéraires fixes reliant des hauts lieux touristiques. Des pass plus ciblés (par exemple pour la côte ouest ou les Alpes du Sud) sont aussi disponibles. Voir www.intercity.co.nz/bus-pass/travelpass.
  • InterCity FlexiPass :  Forfaits d’InterCity rechargeables à loisir.

Forfaits île du Nord

InterCity propose aussi 6forfaits avec montée/descente libres sur des itinéraires fixes dans l’île du Nord, du court trajet entre Auckland et Paihia (125$) au voyage d’Auckland à Wellington (405$) via les principaux sites touristiques.

Forfaits île du Sud

Sur l’île du Sud, InterCity offre 6 forfaits avec montée/descente libres, du trajet entre Picton et Queenstown le long de la côte ouest (119$) au tour complet de l’île via Christchurch, Queenstown et les glaciers de la West Coast (549$).

Navettes

D’autres compagnies qu’InterCity relient les petites villes entre elles. Les tour-opérateurs ci-après (liste complète sur le site de l'office du tourisme) assurent des services réguliers et/ou des circuits touristiques et locations de bus:

  • Abel Tasman Travel. Parcourt les routes entre Nelson, Motueka, Golden Bay et l’Abel Tasman National Park.
  • Atomic Shuttles. Couvre l’île du Sud, notamment Christchurch, Dunedin, Invercargill, Picton, Nelson, Greymouth/Hokitika et Queenstown/Wanaka.
  • Catch-a-Bus South. D’Invercargill et Bluff à Dunedin et Queenstown.
  • Cook Connection. Circule entre Mt Cook, Twizel et Lake Tekapo.
  • East West Coaches. Relie Christchurch à Westport via Lewis Pass.
  • Go Kiwi Shuttles. Service quotidien Auckland-Whitianga, dans la péninsule de Coromandel.
  • Headfirst Travel. Effectue une boucle entre Rotorua et Waitomo (avec possibilité d’arriver à Auckland).
  • Hanmer Connection. Liaisons quotidiennes entre Hanmer Springs et Christchurch.
  • Tracknet. Conduit l’été aux sentiers de randonnée (Milford, Hollyford, Routeburn, Kepler) entre Queenstown, Te Anau et Invercargill.
  • Trek Express. Navette tout-terrain desservant tous les sentiers dans la moitié supérieure de l’île du Sud (par exemple Heaphy, Abel Tasman, Old Ghost Road).
  • West Coast Shuttle. Bus quotidien rattachant Greymouth à Christchurch.

Transports en commun

Bus, train et tram

Le réseau de bus des villes principales est assez développé mais, à quelques exceptions près, il se limite à des services en semaine et de jour. Le week-end, les liaisons sont rares, voire inexistantes, hormis des bus de nuit pour les vendredis et samedis soir arrosés.

Les bus Link et le City Circuit (gratuit) facilitent les déplacements dans le centre-ville d’Auckland. Le centre-ville de Hamilton se parcourt aussi en bus, tout comme il existe à Christchurch des bus et un tramway d’époque. Ne comptez pas sur la présence d’un réseau de bus locaux dans les endroits plus isolés. Seules Auckland et Wellington bénéficient d’une desserte ferroviaire acceptable, soit respectivement 4 et 5 lignes de trains de banlieue.

Taxi

Pourvus d’un compteur et généralement dignes de confiance, les taxis abondent dans les grandes villes et il existe souvent un service local dans celles de moindre importance.

Train

En Nouvelle-Zélande, voyager en train est un plaisir en soi, et on ne se préoccupe pas d’arriver vite. Great Journeys of New Zealand gère 4 lignes, détaillées plus bas. Mieux vaut réserver sur Internet ou par téléphone, mais vous pouvez le faire directement auprès de Great Journeys of New Zealand (supervisé par KiwiRail), ou dans la plupart des gares ferroviaires, des agences de voyages et des centres d’information des visiteurs. En ligne, les tarifs sont plus bas si vous réservez depuis la Nouvelle-Zélande. Aucune liaison avec couchettes.

  • Capital Connection Service de banlieue entre Palmerston North et Wellington en semaine.
  • Coastal Pacific Les dégâts des séismes de2016 sur les voies ont mis la pittoresque ligne Christchurch-Picton hors service, mais à l’heure où nous écrivons, sa remise en circulation est prévue pour le 1er décembre 2018.
  • Northern Explorer Auckland-Wellington: départs vers le sud les lundis, jeudis et samedis, vers le nord les mardis, vendredis et dimanches.
  • TranzAlpine À travers les Alpes du Sud, entre Christchurch et Greymouth –l’un des itinéraires ferroviaires les plus célèbres du monde.
Forfaits de train

Le Scenic Journey Rail Pass donne un accès illimité à tout le réseau, y compris au ferry Interislander reliant Wellington à Picton. Il existe deux forfaits, à réserver au moins 24heures à l’avance. Les deux ont des réductions pour les enfants.

  • Fixed Pass Voyages limités dans le temps; forfait 1/2/3 semaines 629/729/829$ par adulte.
  • Freedom Pass Valable 1an, il vous permet de voyager un nombre de jours limité.

Vélo

Les cyclotouristes abondent, surtout en été. Le pays est verdoyant et riche en cours d’eau, il n’y a pas trop de monde et les hébergements bon marché (dont les campings) ne manquent pas. Il possède des routes plutôt bien entretenues et un climat adapté. La circulation constitue le danger majeur : les camions vous frôlent en doublant. Vélo et accessoires sont faciles à louer et à acheter dans les grandes villes, et les boutiques d’entretien et de réparation ne sont pas rares. Le port d’un casque homologué est obligatoire (les contrevenants encourent une amende) et il importe d’avoir des équipements réfléchissants. Pour les cyclistes utilisant les transports publics, les principales lignes de bus et de train n’acceptent les vélos que s’il reste de la place (dans les villes, en général en dehors des heures pleines) et peuvent facturer jusqu’à 10$. En revanche, certaines petites compagnies de bus disposent d’un espace prévu et les transportent moyennant supplément. Si vous venez de l’étranger en avion ou prenez un vol intérieur avec votre vélo, renseignez-vous auprès de la compagnie sur le tarif, le niveau de démontage et l’empaquetage requis. Voir www.nzta.govt.nz/walking-cycling-andpublic-transport pour plus d’informations sur la sécurité et les réglementations à vélo, et sur le New Zealand Cycle Trail (Nga Haerenga), un réseau de 22itinéraires “Great Rides” qui s’étend sur tout le pays.

Location

Le prix de location d’un vélo de route ou d’un VTT s’élève à 20$ environ de l’heure ou 60$/jour. Des locations longue durée peuvent parfois être négociées. Les hébergements proposent souvent des bicyclettes, mais les boutiques spécialisées des grandes villes offrent le meilleur choix.

Voiture et moto

Pour explorer la Nouvelle-Zélande en profondeur, mieux vaut être véhiculé. Il est facile de louer une voiture ou un camping-car. Autrement, si votre séjour dure quelques mois, vous pourrez envisager d’acquérir votre propre véhicule.

Assurance

Pour éviter de devoir payer des sommes élevées en cas d’accident, souscrivez une police d’assurance complète à votre nom ou, option la plus courante, payez un supplément journalier à l’agence de location permettant de ne régler que 10% de la franchise, à savoir environ200 à 300$ plutôt que 1500 à 2000$. Les petites agences appliquent souvent une franchise obligatoire, bloquée sur carte bancaire, de 900$ environ. Beaucoup de polices d’assurance ne couvrent pas le bris de glace (parebrise compris) ou les dommages aux pneus, ni la conduite sur la plage ou certaines routes en mauvais état non goudronnées (réservées aux 4x4). 

Carburant

À moins que vous ne conduisiez un vieux véhicule, vous ferez le plein de “unleaded” (sans plomb) ou de GPL. On trouve de l’essence partout, mais les stations isolées ne vendent pas toujours de GPL ; optez pour une voiture à moteur mixte. En dehors de lieux retirés comme Milford Sound et Mt Cook, le prix à la pompe ne varie guère. Il s’élevait à un peu plus de 2$ le litre au moment de la rédaction de ce guide.

Code de la route
  • Les Néo-Zélandais roulent à gauche dans des véhicules avec le volant à droite, et la priorité est donnée à droite aux intersections.
  • Faute de ceinture de sécurité, il vous sera dressé une amende, conducteur comme passagers. Les enfants en bas âge doivent disposer d’un siège auto homologué.
  • La loi impose le port du permis et réprime durement l’ivresse au volant – fléau majeur, en dépit de vastes campagnes de prévention et de sanctions sévères.
  • Le taux d’alcoolémie ne doit pas dépasser 0,05% pour les plus de 20ans, et 0% pour les moins de 20ans.
  • Sur les ponts à une seule voie (qui sont étonnamment nombreux à travers le pays), la flèche rouge pointée vers vous indique que vous devez céder le passage.
  • La vitesse est en principe limitée à 100km/h sur route et à 50km/h en agglomération. Détecteurs de vitesse et radars sont monnaie courante.
  • Notez que tous les passages à niveau ne disposent pas de barrières ou de signal sonore. Ralentissez et regardez des 2côtés avant de traverser.
  • Un marquage central jaune indique une interdiction de doubler.
  • L’usage du téléphone portable est interdit au volant.
Dangers de la route

En Nouvelle-Zélande, quelque 30% des accidents impliquent des conducteurs étrangers. Le trafic est plutôt fluide, mais il faut savoir rester patient derrière un camion ou un camping-car. Routes sinueuses, ponts à sens unique et chaussées en graviers incitent à la prudence. Et attention aux moutons! Pour connaître l’état des routes, appelez le 0800 444 449 ou consultez www.nzta.govt.nz/traffic.

Location

Camping-car

En Nouvelle-Zélande, pas de route reculée où l’on ne croise un camping-car d’un blanc étincelant, chargé de voyageurs, de VTT et d’un barbecue portatif. Toute ville possède son terrain de camping ou son holiday park où, moyennant 35$ la nuit, vous bénéficierez d’un branchement électrique. Il existe aussi plus de 250campings du Department of Conservation (DOC ; www.doc.govt.nz) accessibles aux véhicules, dont le prix ne dépasse pas 21$/adulte. Pour les camping-cars de location, les forfaits camping à la semaine permettent d’économiser jusqu’à 50% du tarif des campings du DOC (voir le site Internet). Des dizaines de prestataires louent des camping-cars. Les prix varient selon la saison, la taille du véhicule et la durée de la location, et il est avantageux de réserver plusieurs mois à l’avance.L’été, les tarifs des principales sociétés de location pour un van 2/4/6couchettes, réservé 3mois à l’avance et loué au minimum 2semaines commencent à 120/150/230$/jour environ (mais peuvent être bien plus élevés selon le modèle). Ces tarifs descendent à 60/75/100$/jour en hiver.

Moto

Motards dans l’âme, sachez qu’en dépit du climat capricieux de certaines régions, la Nouvelle-Zélande est une excellente destination de mototourisme. Les magasins de location de motos sont surtout réunis à Auckland et à Christchurch. Les véhicules proposés vont du petit cyclomoteur 50cm3 (alias nifty-fifty) à la moto de tourisme ronflantede 750cm3 et plus. Les prestataires suggérés pratiquent des tarifs autour de 100$/jour (et proposent aussi des circuits guidés) .

Location de voiture

Les compagnies de location se livrent une concurrence farouche, en particulier dans les grandes villes et à Picton. Une règle d’or : pour voyager loin, optez pour un kilométrage illimité! Certaines agences ne louent qu’à des conducteurs âgés de 21ans ou plus. La plupart des agences de location recommandent de ne pas faire traverser le véhicule de location par le ferry du détroit de Cook. Mieux vaut le laisser au terminal de Wellington ou de Picton et en récupérer un de l’autre côté. Vous économiserez ainsi le prix de la traversée pour la voiture. Cependant, certaines sociétés de location automobile locales (comme Apex) tolèrent très bien que vous preniez le ferry avec leurs véhicules, et réserveront même le billet pour vous.

Loueurs internationaux

Présentes dans la plupart des villes et aéroports, les agences de location internationales ont l’avantage de pratiquer des locations sans retour (location d’un véhicule à Auckland, remis au loueur à Wellington), moyennant certaines conditions et une surtaxe. Les principales sociétés proposent soit le kilométrage illimité, soit un forfait journalier d’environ 100km et facturation en sus au-delà. Dans les grandes villes, comptez au moins 40$/jour pour un ancien modèle compact de marque japonaise et à partir de 70$/jour pour un modèle intermédiaire (taxe GST, kilométrage illimité et assurance compris).

Loueurs locaux

La multitude d’agences locales affiche presque toujours des tarifs plus bas que les poids lourds du secteur, parfois jusqu’à50% moins chers. Par contre, leurs véhicules sont souvent plus anciens, les conditions d’assurances moins intéressantes et les dépôts plus loin des aéroports/centres-villes. Les petits modèles coûtent à partir de 30-40$/jour environ, moins sur la durée, ainsi qu’en basse saison et le week-end. Voici quelques agences indépendantes dotées d’un réseau national.

Permis de conduire

Les étrangers ont le droit de conduire en Nouvelle-Zélande avec leur permis national. Si celui-ci n’est pas libellé en anglais, il peut être judicieux d’en apporter une traduction certifiée (effectuée par Le Service de traduction de Nouvelle-Zélande ou un représentant diplomatique d’une haute commission, d’une ambassade ou d’un consulat). Mieux vaut prévoir un permis de conduire international, dont vous ferez la demande avant votre départ, auprès de l’autorité qui a émis votre permis. Attention, ce document ne sera valable à l’étranger qu’accompagné de votre permis de conduire national: n’oubliez pas ce dernier dans vos bagages. Renseignez-vous bien en amont sur les démarches.

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