Nouvelle-Calédonie

Nouvelle-Calédonie : culture et traditions

Premier groupe culturel, les Kanaks sont des Mélanésiens, peuples noirs habitant les îles du Sud-Pacifique. La culture kanake traditionnelle repose sur le clan et sur la coutume, un ensemble de rites, de rituels et de rapports sociaux entre clans. La coutume demeure un élément essentiel de l'identité kanake.. Les Caldoches, Néo-Calédoniens blancs, descendent pour la plupart des prisonniers déportés sur l'île au XIXe siècle. Amateurs de rodéos et de foires, leur culture se rapproche plus de celle des fermiers australiens ou américains que des Français de la métropole. Les "Métros" sont les derniers arrivés de France métropolitaine.

Langue de la Nouvelle-Calédonie

Le français est la langue officielle, mais 27 langues kanakes coexistent par ailleurs. Elles font partie des 1 200 langues mélanésiennes répertoriées, qui appartiennent elles-mêmes au vaste groupe linguistique austronésien. Découragées ou ignorées par les Français dès leur arrivée, aucune des langues kanakes n'a pu s'imposer comme langue unificatrice et beaucoup sont en voie de disparaître. La plus parlée est le drehu, provenant de Lifou, qui se mêle à du polynésien, du français et de l'anglais. A Grande Terre, les Kanaks parlent surtout l'ajië, le yâlayu et le xârâcùù.

Nourriture en Nouvelle-Calédonie

Les éléments de base de la cuisine néo-calédonienne sont le poisson, la noix de coco, la banane, le taro, la patate douce et le yam. Ajoutez-y la langouste, le crabe des cocotiers, la tortue (bien que la chasse soit réglementée) et la roussette. Conserves et produits préparés tendent malheureusement à remplacer les ingrédients traditionnels. Mais vous pourrez encore déguster un bougna délicieux mélange de taro, yam, patate douce, banane, poulet, crabe ou langouste, enveloppé de feuilles de bananier et cuit dans un four en terre. De nombreux restaurants servent des spécialités françaises. Vous mangerez vietnamien, chinois ou indonésien pour peu cher.

Religion de la Nouvelle-Calédonie

Les Kanaks pratiquaient traditionnellement le culte des ancêtres et des esprits. Au XIXe siècle, le prosélytisme chrétien rencontra une forte résistance. Les anciennes croyances kanakes subsistent, mais les jeunes préfèrent aujourd'hui se tourner vers les coutumes traditionnelles.

Art kanak

Pour les Kanaks, la danse revêt une importance spirituelle et artistique. Le pilou est une danse traditionnelle qui raconte les naissances, les mariages, les cyclones et les préparatifs guerriers. Elle fut bannie par les autorités coloniales en raison des états de transe induits chez les danseurs et d'occasionnels actes de cannibalisme. Le dernier pilou eut lieu en 1951. La musique anime toutes les cérémonies traditionnelles. Elle fait appel aux conques (les trompettes du Pacifique), aux flûtes de bambou et aux instruments de percussion. Les sculptures en bois, aux formes symboliques, incarnaient jadis les esprits. La flèche faîtière, sorte de petit totem qui ornait la maison abritant les esprits des ancêtres, en est l'exemple le plus répandu.

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