Tel Aviv : Les Incontournables
À voir à Tel Aviv
Les plages de la ville
Dès qu’il fait beau, les habitants de Tel-Aviv sont nombreux à profiter des plages dorées de la ville qui se succèdent le long de la côte, chacune ayant son caractère propre. Jeunes et vieux lézardent au soleil, font trempette ou disputent des parties de matkot (une sorte de ping-pong sans table) acharnées.
Propres et sûres, les plages de Tel-Aviv sont toutes équipées de vestiaires et de douches. Tenez bien compte des indications données par les maîtres nageurs : le drapeau noir signifie qu’il est interdit de se baigner, le rouge qu’il y a des risques, le blanc que tout va bien. Parmi nos préférées : Alma Beach et Banana Beach.
Le parc HaYarkon
Les amateurs de jogging, vélo, roller, foot, Frisbee et barbecue apprécient les vastes pelouses du principal espace vert de Tel-Aviv, au bord de la rivière Yarkon. Plus on s’aventure loin des berges, en direction de Ramat Gan, plus le parc offre de larges étendues ouvertes ponctuées de mares aux canards, et même une petite ferme.
Idéal pour pique-niquer, HaYarkon abrite en outre le Sportek, qui comprend des terrains de basket, un skate park et des trampolines, et le mur d’escalade Olympus où l’on peut prendre des cours. À l’est du Sportek, de l’autre côté de la rue de Namir, jeunes et moins jeunes viennent jouer au golf miniature.
De la rue Dizengoff, n’importe quel bus à destination de Ramat Aviv vous conduira au Sportek. La course en taxi tourne autour de 30 NIS si la circulation est fluide.
Musée d’art de Tel-Aviv
L’ouverture du bâtiment ultramoderne imaginé par l’architecte américain Preston Scott Cohen offre une raison supplémentaire de visiter ce musée, qui présente une magnifique collection de tableaux impressionnistes et post-impressionnistes, ainsi que quelques belles œuvres d’avant-garde du XXe siècle.
Si Picasso, Matisse, Gauguin, Degas et Pollock sont à l’honneur, on peut aussi admirer des toiles de Chagall et de Soutine, ainsi que Les Bergères (1889), de Van Gogh, pièce maîtresse du musée. Des films et des expositions temporaires d’artistes israéliens sont régulièrement programmés – consultez le site Internet. Pour vous y rendre, prenez le bus n°9 depuis la rue Ben Yehuda ou le n°70 dans le boulevard Rothschild. On peut aussi marcher depuis Kikar Dizengoff.
Le vieux port
Inauguré en 1936, ce port qui devait permettre à Tel-Aviv de gagner son indépendance vis-à-vis de Jaffa en matière de trafic maritime, ne tarda pas à décliner face à la concurrence de celui d’Ashdod, plus profond et mieux conçu. Au début des années 2000, la municipalité a réhabilité l’endroit, aménageant une large promenade et transformant les entrepôts désaffectés en centre commercial.
En journée, une foule familiale déambule sur le front de mer bordé de boutiques, de restaurants et de cafés, tandis que les avions sur le point d’atterrir à l’aéroport Sde Dov voisin survolent le secteur à basse altitude. Le soir, et en particulier le week-end, des hordes de jeunes fêtards prennent d’assaut la rangée de bars et de discothèques. Un marché couvert permanent occupe le Hangar 12.
La rue Sheinken
Haut lieu de la communauté gay, l’étroite rue Sheinken dégage une atmosphère joyeusement branchée. Sur le point de devenir piétonnière, elle regorge de boutiques de lunettes de soleil de marque, de bikinis brésiliens et de vêtements à la mode pour adultes et enfants. Arrivez tôt le vendredi matin, installez-vous à la terrasse d’un café et profitez du spectacle offert par les passants.
Le Bauhaus sur l'avenue Rothschild
Un chapelet de restaurants, de bar chics et de bâtiments de style Bauhaus jalonnent l'avenue Rothschild cet agréable boulevard planté d’arbres, qui porte le nom de la célèbre famille de banquiers juifs. Le soir, des groupes de musiciens et d’artistes de rue investissent son terre-plein central ombragé.
Neve Tzedek
Lorsque l’on quitte le centre-ville pour Neve Tzedek (“oasis de justice”), le bruit et l’agitation laissent place à un environnement paisible. Les rues étroites de ce quartier (fondé en 1887) forment la partie la plus ancienne de Tel-Aviv et méritent amplement la visite. Ses vieilles maisons de style européen atteignent aujourd’hui les prix les plus élevés de la ville. De jolis cafés, bars à vins et restaurants se succèdent dans la rue Shabazi (du nom d’un poète yéménite du XVIIe?siècle) et l’imposante silhouette de la tour de Neve Tzedek, aussi moderne que controversée (ce gratte-ciel d’appartements de standing a été édifié en dépit de la crainte des habitants qu’il ne défigure le quartier), domine les environs.
Jaffa
Avec ses antiques murailles blanches, ses hauts palmiers et sa vue sur la mer, le vieux Jaffa (Yafo) attire l’été des flots de touristes. Pendant près de 4 000 ans, alors que Tel-Aviv n’était encore qu’un champ de dunes, ce fut l’un des ports les plus importants de Méditerranée. Aujourd’hui, le trafic maritime s’est considérablement réduit et les hangars du port ont été transformés en cafés, boutiques et galeries d’art. Majoritairement arabe, la ville est un lieu vivant où se côtoient musulmans, juifs et chrétiens. Elle paraît certes un peu négligée par rapport à la modernité de sa voisine – on y voit çà et là des tas de ruines et des bâtiments inachevés –, mais cela contribue à son charme sans prétention qui invite à flâner, goûter la cuisine arabe et fumer le narguilé.