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Les quais, la Daurade et Saint-Pierre

Malgré sa masse imposante, le couvent des Jacobins se fait plutôt discret, à l’écart de la rue Gambetta ou des ruelles marchandes situées entre la place de la Daurade, l’hôtel de Bernuy et l’hôtel d’Assézat. On trouvera plus de quiétude en musardant le long des quais au bord de la Garonne, entre le pont Neuf et le pont Saint-Pierre. Le soir, la place Saint-Pierre est envahie par la frénésie festive des étudiants et de la jeunesse toulousaine.
Votre déambulation dans le quartier sera récompensée par de véritables découvertes, du fameux “palmier” des Jacobins au joyau Renaissance qu’est la cour intérieure de l’hôtel de Bernuy , sans compter les collections de peintures de la Fondation Bemberg ou encore les églises Saint-Pierre-des-Cuisines , des Chartreux ou de la Daurade .
Et pour vous remettre de vos émotions artistiques, rien de mieux qu’un apéritif au soleil face à la Garonne, au café-resto la Belle Vie ou au café-brasserie Le Bazacle , ou un dîner en terrasse aux Beaux-Arts-Brasserie Flo .

Hôtel d’Assézat et Fondation Bemberg

N’hésitez pas à franchir l’imposant portail permettant d’accéder (librement) à la cour de ce qui est sans doute le plus remarquable et le plus surprenant hôtel particulier de la ville. C’est toute la démesure et la mégalomanie de son commanditaire, Pierre d’Assézat, et le génie de l’architecte Nicolas Bachelier (1487-1556) que l’on décèle au premier regard porté sur sa façade ! L’hôtel d’Assézat abrite aujourd’hui les collections du musée privé de la Fondation Bemberg.

Ensemble conventuel des Jacobins

L’ensemble conventuel des Jacobins comprend, en plus de l’église, dont la construction s’est étalée du XIIIe au XIVe siècle, un cloître et un couvent, ils sont l’œuvre des frères prêcheurs ou jacobins, membres de l’ordre créé par saint Dominique, à Toulouse, en 1215, afin de lutter contre “l’hérésie cathare”. À la Révolution, les religieux furent chassés de leur monastère. Acquis par la ville en 1864, il est classé monument historique en 1920.

Mis à jour le : 1 février 2021

À voir à faire à Toulouse

Au XVIe siècle, alors que Toulouse est en plein essor, le projet de construction d’un pont est confié à une équipe de concepteurs menée par Nicolas Bachelier. Charge à elle de bâtir un édifice capable de résister aux crues dévastatrices de la Garonne. Solidement ancrées sur le fond rocheux du fleuve, les piles des arches, plus espacées au centre que sur les extrémités du pont, sont protégées par des étraves triangulaires en pierre chargées de fendre les flots. Au-dessus des piles, entre chaque arche, un large trou (“dégueuloirs”) est percé. Ces aménagements ont pour but de réduire la pression de l’eau sur l’ouvrage. Ils ont prouvé leur efficacité lorsque, durant l’inondation de 1875, l’eau a atteint le sommet des arches. (Esquirol)

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