Roumanie

Roumanie : culture et traditions

Coutumes

Les Roumains sont ouverts et accueillants à l’égard des visiteurs. Gentillesse et chaleur humaine sont les maîtres mots… avec ou sans ţuică (eau-de-vie de prune) !

Langue

Le roumain est la seule langue d’origine latine parlée en Europe orientale. Elle est d'ailleurs beaucoup plus proche du latin classique que le français, l'italien, l'espagnol ou le portugais par exemple. Elle a aussi été influencée au fil des siècles par les langues slaves voisines (polonais, bulgare et serbe, notamment). Le roumain écrit est assez cohérent du point de vue phonétique, et proche de la prononciation du français.

Quelques mots et expressions utiles:

  • Bonjour: Bună ziua/Bună. br/> Bonsoir: Bunǎ seara.
  • Au revoir: La reveder/Pa.
  • S'il vous plaît: Vă rog.
  • Merci: Mulţumesc/Merci.
  • Pardon/excusez-moi : Iertaţi-mă.
  • Oui/non: Da/Nu
  • Parlez-vous français/anglais ?: Vorbiţi franceză/engleza ?
  • Combien cela coûte-t-il?: Cât costă ?

Nourriture

La cuisine roumaine est composée de mets simples (et peu variés), roboratifs et savoureux. La viande de porc (qui figure dans la composition d’une grande partie des recettes traditionnelles), la pomme de terre et le chou sont les aliments de base, auxquels viennent s’ajouter des produits empruntés aux cultures qui ont occupé ou traversé le pays (turque, allemande, romaine, hongroise, rom). La grande spécialité nationale est la mămăligă, sorte de version roumaine de la polenta italienne que l’on peut manger bouillie, cuite au four ou frite. Autre pilier de la cuisine roumaine: la ciorbă (soupe), souvent relevée, aux légumes et aux boulettes de viande (ciorbă de perişoare). Les desserts typiques, plăcintă (chaussons), clătite (crêpe), cozonac (brioche) ou saraillie (délicieux gâteau aux amandes nappé de sirop), devraient satisfaire les amateurs de douceurs.

Le vin roumain a un avenir prometteur. La ţuica est une eau-de-vie filtrée une seule fois et fabriquée à partir de marc de fruits (la plus parfumée et la plus connue est la ţuica de prune). Appelée aussi palinca dans certaines régions de Transylvanie, elle titre habituellement à 30°. Le cafea naturala, un "vrai" café préparé à la turque, est servi avec une bonne couche de marc au fond de la tasse et une généreuse cuillerée de sucre.

Religion

La majorité de la population roumaine (86,8%) est de confession orthodoxe. Le reste de la population se répartit essentiellement entre protestants (7,5%), catholiques (4,7%), musulmans (0,4%) et juifs (14 000).

Arts

La peinture sur verre et sur bois demeure un art populaire très répandu. D’origine byzantine, cet art rural traditionnel est apparu dans le pays au XVIIe siècle. La superstition et de fortes croyances religieuses entouraient ces icônes, peintes pour protéger le foyer des esprits malins.

Sculpteur roumain le plus connu, Constantin Brancusi (1876-1957) a créé des œuvres en pierre, en bois et en bronze dont le style épuré dissimule la passion et la profondeur de réflexion de l’artiste. Arrivé à Paris en 1905, il y passera le reste de sa vie et y réalisera ses sculptures les plus célèbres.

La littérature roumaine s'inspire à la fois d'un folklore foisonnant et d'une histoire tumultueuse, celle d'une terre occupée et d'un peuple persécuté. Un folklore oral épique, riche en contes et légendes ancrés dans la vie pastorale, a fait son apparition au XVe siècle, tandis que les premiers écrits en roumain, d'abord religieux, ont vu le jour vers 1420. Sur la scène dramatique, l’auteur le plus connu est Eugène Ionesco (1912-1994), qui s’installa en France à partir de 1938. Avec La Cantatrice chauve (1950), La Leçon (1951), Les Chaises (1952), Rhinocéros (1960) ou Le Roi se meurt (1962), ce fervent apôtre du “théâtre de l’absurde” tourne en dérision les conventions de la société et du monde de l’après-guerre. À partir de 1947, la littérature devint l'instrument du Parti communiste. Depuis 1990, de nombreux ouvrages témoignent des horreurs de la période totalitaire.

La musique et la danse folkloriques ont toujours occupé une place privilégiée en Roumanie. La musique tsigane (rom) moderne s'est nourrie de nombreuses influences, et des musiciens tsiganes professionnels parcourent les campagnes, égayant les manifestations villageoises.

Au cinéma, la “Nouvelle Vague roumaine” s’est épanouie dans les années 1990, et continue de prospérer. Elle connaît un intérêt accru dans les festivals internationaux, comme celui de Cannes.

Voir aussi

Le catalogue des éditions Lonely Planet

L’évasion commence ici, découvrez nos guides et livres de voyage.

Nos partenaires

#ExperienceLonely