Le Connemara dans le comté de Galway.

Irlande

Comté de Galway

© fstopphotography - iStock

Guide du Comté de Galway !

La ville de Galway

L’exubérante ville de Galway, au cœur du comté du même nom, est le seul centre urbain d’importance de la Wild Atlantic Way : les boutiques colorées y côtoient de vénérables pubs où se joue de la musique traditionnelle, et des restaurants servant une cuisine élaborée. Tous ont la faveur d’une clientèle nombreuse et joviale, notamment le week-end.

Autour de Galway

Par-delà la ville s’étendent des paysages parmi les plus beaux d’Irlande, notamment sur la péninsule du Connemara, dont la côte, bordée d’îles et de splendides plages, est sillonnée de routes étroites reliant de jolis villages. L’intérieur de la péninsule est une vaste étendue de tourbières tapissées de bruyère, ponctuée de lacs scintillants, de montagnes et de vallées isolées.

Clonmacnoise

Dominant majestueusement le Shannon, Clonmacnoise est un ancien monastère qui fut l’un des plus importants d’Irlande. Le lieu se trouve dans le comté d’Offaly, mais est aisément accessible depuis Galway.

Lorsque saint Ciarán fonda le monastère en l’an 548, Clonmacnoise était déjà un carrefour important, à l’intersection de l’artère de trafic nord-sud constituée par le Shannon et du grand axe est-ouest, l’Esker Riada (route des rois).

Les débuts du monastère furent chaotiques, et Ciarán mourut sept mois après en avoir fait bâtir la première église. Toutefois, au fil des siècles, Clonmacnoise s’affirma comme un bastion de la religion, de la littérature et de l’art irlandais, attirant moines et laïcs. Entre le VIIe et le XIIe siècle, ce fut un haut lieu de l’enseignement et de la spiritualité dans l’Europe chrétienne, un de ces centres qui valurent à l’Irlande son surnom de “terre des saints et des érudits”.

L’enceinte monastique abrite plusieurs monuments remarquablement conservés : églises primitives (temples), hautes croix (high crosses), tours rondes et dalles funéraires. Les alentours marécageux, appelés Shannon Callows, abritent de nombreuses plantes rares et des oiseaux tel le râle des genêts (un cousin de la foulque, à la robe pastel), menacés d’extinction.

L’essentiel de ce que l’on voit aujourd’hui date des Xe-XIIe siècles. Les moines vivaient alors dans de petites huttes autour du monastère. Le site fut incendié et pillé des dizaines de fois, par les Vikings comme par les Irlandais. Après le XIIe siècle, le monastère amorça son déclin. Au XVe siècle, seul un évêque désargenté y résidait encore, avant que la garnison anglaise d’Athlone n’anéantisse le site en 1552.

A voir

Ne passez pas à côté

#ExperienceLonely