Kanchanaburi : Les Incontournables
Top 10 Kanchanaburi
Pont de la rivière Kwaï (Death Railway Bridge)
Site le plus visité de la ville, ce pont ferroviaire de 300 m symbolise le dur labeur de ceux qui construisirent cette voie ferrée. Évitez les nombreux vendeurs à la sauvette et marchez prudemment le long des lattes en bois et en fer. La partie centrale du pont fut détruite par les Alliés en 1945 et seules les travées extérieures incurvées sont d’origine. De l’autre côté du pont, des cafés et des espaces verts bordent la rivière.
Le premier pont en bois, achevé en 1943, fut ensuite remplacé par un pont métallique.
Cimetière militaire des Alliés
En face du Centre du chemin de fer Thaïlande-Birmanie, ce cimetière parfaitement bien entretenu renferme les sépultures de 6 982 prisonniers de guerre, majoritairement britanniques, australiens et néerlandais. On estime que la construction de cette voie ferrée fit au moins 100 000 morts, pour la plupart des ouvriers des pays voisins enterrés dans l’anonymat. Un petit bureau sur le côté possède la liste des défunts et les emplacements des tombes.
Centre du chemin de fer Thaïlande-Birmanie
Ce musée instructif explique le rôle de Kanchanaburi dans la Seconde Guerre mondiale à l’aide de vidéos, de maquettes et de panneaux détaillés. Neuf galeries retracent l’histoire du chemin de fer, les conditions de vie des prisonniers et les événements après l’achèvement de la ligne. À l’étage, vous découvrirez des objets de l’époque, dont un échiquier miniature d’un prisonnier de guerre, et une excellente collection de livres sur la guerre. Une vidéo poignante de prisonniers survivants rappelle que les décès furent une tragédie, non une simple statistique.
Musée militaire du Jeath
Ce petit musée de la guerre ressemble aux ata en bambou dans lesquels étaient enfermés les prisonniers de guerre. Sur les murs de la longue hutte, des coupures de journaux, des lettres et des œuvres d’art décrivent les punitions cruelles infligées par les troupes japonaises. Les archives concernent principalement le chirurgien Sir Edward “Weary” Dunlop, qui sauva des centaines de soldats blessés et lutta pour améliorer les conditions médicales de base.
Heritage Walking Street
Au cœur de la vieille ville, plus de 20 panneaux jaunes racontent l’histoire et l’architecture de cette rue intéressante. Prévoyez au moins une promenade d’une heure pour admirer la variété des styles, notamment sino-portugais, thaïlandais et chinois. Parmi les anciens résidents figure Boonpong Sirivejabhand, qui aida des prisonniers de guerre à envoyer des messages chez eux en utilisant des codes secrets. De nombreuses boutiques datent du début du XXe siècle et appartiennent toujours à la même famille.
Cimetière militaire des Alliés de Chung Kai
Chung Kai fut le site d’un important camp de prisonniers pendant la Seconde Guerre mondiale, et des prisonniers alliés construisirent à proximité un hôpital et une église. De courtes et touchantes épitaphes ornent la plupart des tombes des 300 soldats danois et des 1 400 combattants du Commonwealth qui y reposent.
Lak Meuang Monument
Le pilier de la cité, au centre de la vieille ville, est réputé abriter des esprits locaux. Un peu plus loin, une statue du roi Rama III se tient près des remparts rénovés, qui s’étendaient autrefois sur plus de 400 m et comptaient 6 forteresses ; 3 des canons d’origine subsistent.
Wat Tham Seua et Wat Tham Khao Noi Temples
L’intérêt de ces temples voisins, perchés sur une colline, réside dans leur style totalement différent. Le Wat Tham Khao Noi (monastère de la Petite Grotte) possède une pagode de style chinois très élaborée. À côté et plus grand, le Wat Tham Seua (monastère de la Grotte du Tigre) comprend des chédi de divers styles et un bouddha haut de 18 m, couvert d’une mosaïque dorée. Devant la statue du Bouddha, un tapis roulant transporte des plateaux d’argent pour les dons, ensuite versés dans une urne centrale. Vous pouvez grimper à pied jusqu’au sommet ou emprunter un téléphérique.
Musée de la Seconde Guerre mondiale
Éclectique et curieux, ce musée présente toutes sortes d’objets, des souvenirs de guerre aux portraits des reines de beauté, répartis dans deux bâtiments.
L’un d’eux renferme des wagons japonais utilisés pour transporter les prisonniers, de vieilles photos et des mannequins de cire représentant des prisonniers de guerre. Des informations sur l’histoire de la région sont inscrites sur les murs ; leur traduction en anglais, plutôt approximative, provoque parfois l’hilarité.
Wat Bahn Tham Temple
Selon le folklore local, le réseau de grottes à flanc de colline qui fait la célébrité de ce temple renfermerait nombre d’anciens secrets. Rejoindre les grottes implique de grimper une volée de marches qui passe par une entrée en “gueule de dragon”.
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