Ueno à Tokyo.

Tokyo

Ueno

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Guide du quartier d'Ueno !

Ueno est le cœur culturel de Tokyo et, de longue date, le quartier le plus fréquenté par les visiteurs. En son centre, le vaste parc Ueno-kōen abrite de nombreux musées, dont le plus grandiose du Japon : le Musée national de Tokyo. Les temples et sanctuaires, les restaurants séculaires et le marché en plein air contribuent enfin à l’atmosphère traditionnelle d’Ueno.

Que faire dans le quartier d'Ueno à Tokyo ?

Commencez par consacrer au moins 2 heures aux pièces maîtresses de la vaste collection d’antiquités et d’art japonais du Musée national de Tokyo. Après une pause thé chez Torindō, cap sur le verdoyant Ueno-kōen et ses temples, dont le Kiyōmizu Kannon-dō et l’Ueno Tōshō-gū. Déjeunez au restaurant Izu-ei, spécialiste historique de l’anguille grillée.

’après-midi, choisissez l’un des excellents petits musées suivants : le musée de Shitamachi pour un aperçu du Tokyo d’avant guerre, le musée national des Sciences pour découvrir la faune et la flore locales, le Kyū Iwasaki-teien, qui témoigne du cadre de vie de l’élite à la fin du XIXe siècle, ou le Yokoyama Taikan Memorial Hall, maison d’un célèbre peintre du début du XXe siècle. Allez flâner ensuite dans l’Ameya-yokochō, un marché en plein air comme autrefois.

Remontez ensuite Shinobazu-dōri jusqu’à Nezu, un quartier résidentiel paisible où se cachent des boutiques, restaurants et cafés absolument charmants. Pour finir, dînez au Hantei, qui occupe une maison historique.

La visite du Musée national de Tokyo

Art japonais ancien

Le Honkan est une première étape incontournable. Au 2e niveau, les collections sont présentées chronologiquement, depuis l’Antiquité. Vous verrez des poteries antérieures à l’ascension de la cour impériale et à l’arrivée du bouddhisme – événements qui ont changé à jamais l’esthétique japonaise.

Galerie des Trésors nationaux

Une seule œuvre exceptionnelle issue de la collection des 88 trésors nationaux du musée – paravent peint, sutra doré rédigé à la main ou autre – est présentée ici dans un décor paisible et contemplatif.

Art de la cour impériale

Les manuscrits de poésie et les objets richement décorés (miroirs dorés, boîtes en laque…) exposés ici évoquent la vie d’élégance et de plaisirs que menaient les courtisanes il y a 1 000 ans.

Art de la cérémonie du thé

Contemplez l’esthétique du wabi-sabi – un concept prônant la simplicité et la beauté brute et imparfaite – à travers les récipients et ustensiles de la cérémonie traditionnelle du thé.

Armures et sabres de samouraï

Sabres étincelants, armures à mailles fines et casques imposants font revivre les samouraïs, guerriers emblématiques du Japon médiéval.

Estampes et kimonos

De beaux kimonos en soie côtoient ici des ukiyo-e (estampes) richement colorées. Ces deux éléments sont emblématiques de la période d’Edo (1603-1868), époque de l’ukiyo (monde flottant) – mode de vie axé sur la beauté et le plaisir, incarné par les acteurs de kabuki, les courtisanes et les marchands qui lançaient les modes du moment.

Sculptures religieuses japonaises

Au 1er niveau, les pièces sont classées par technique (laque ou céramique, par exemple) et non par époque. Ne manquez pas les sculptures religieuses. Il s’agit d’une occasion rare d’en voir de près – beaucoup des statues célèbres sont enfermées dans les reliquaires des temples au Japon.

Art populaire des minorités

Les œuvres de la culture dominante du Japon contrastent avec les objets artisanaux des minorités historiques – les Aïnous de Hokkaido, les kirishitan (chrétiens persécutés au Moyen Âge) et l’ancien royaume de Ryūkyū (aujourd’hui Okinawa).

Jardin et maison de thé

Pendant quelques semaines au printemps et à l’automne, le jardin derrière le Honkan, où se dressent cinq maisons de thé anciennes, est ouvert au public. Si vous visitez le musée à l’une de ces périodes, prenez le temps d’y faire un tour. Sinon, vous pourrez l’apercevoir depuis les fenêtres entre les salles 15 et 16 du Honkan.

Galerie des trésors de Hōryū-ji

 Incontournable, elle contient des masques, des peintures sur rouleau et des bouddhas dorés de Hōryū-ji, un temple bouddhique situé dans la préfecture de Nara qui serait le premier du Japon (fondation en 607). Elle occupe un élégant bâtiment aux lignes épurées de Yoshio Taniguchi, qui a également réalisé la rénovation du MoMA de New York.

Kuro-mon

La “porte noire”, à l’ouest de la porte principale et près de la galerie des trésors de Hōryū-ji, provient de la résidence d’un seigneur féodal datant de la période d’Edo. Elle est ouverte le week-end.

Sculptures bouddhiques de Chine et d’Inde

Le Tōyōkan présente une superbe collection d’œuvres et d’objets d’art asiatiques. Comparez les bouddhas du Japon à ceux, antérieurs, d’Inde, de Chine et d’Asie centrale.

Arts décoratifs chinois

Le 3e niveau offre un beau survol des céramiques chinoises sur un millénaire, des œuvres en céladon de la dynastie Song (960-1279) aux porcelaines délicatement peintes des Ming (1368-1649).

Divination en Asie

Cette petite exposition interactive bien conçue et très appréciée des enfants permet de tester trois modes de divination traditionnelle, dont le shagai, technique mongole utilisant des osselets. Explications en anglais.

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