Etats-Unis

Transport Etats-Unis

Comment s'y rendre

En principe, vous arriverez aux USA par avion dans l'un des 13 aéroports internationaux du pays.

Voie aérienne

Aéroports

Les États-Unis comptent plus de 375 aéroports, dont treize seulement sont internationaux, parmi lesquels :

Billets

Un vol en milieu de semaine et hors saison (en principe, de l’automne au printemps, hors vacances scolaires) est toujours moins cher. Pour dénicher le billet le plus économique, comparez les tarifs proposés par les sites de réservation en ligne et ceux indiqués sur les sites Internet des compagnies aériennes et réservez tôt. Pour organiser un voyage plus compliqué, un agent de voyage est utile.

Prévoyez l’ensemble de votre parcours avant d’acheter votre billet : certaines offres de transport aux États-Unis ne sont disponibles qu’à l’étranger en combinaison avec un vol international. Des promotions sont parfois proposées en réservant billet d’avion et location de voiture en même temps. Certains vols intérieurs coûtent moins cher en les couplant à l’achat d’un vol international.

Vous pouvez consulter des agences en ligne comme Last Minute (www.fr.lastminute.com), Expedia (www.expedia.fr) ou Ebookers (www.ebookers.fr), ou un comparateur de vol, comme Skyscanner (www.skyscanner.fr) ou Kayak (www. kayak.fr).

Depuis la France

De nombreuses compagnies relient relient toute l’année Paris à New York (8 heures 30, A/R à partir de 450/800 € en basse/haute saison), Miami (9 heures 30, A/R à partir de 580/1 000 € en basse/haute saison) ou San Francisco (11 heures, A/R à partir de 550/1 100 € en basse/haute saison), dont Air France, American Airlines ou United.

Depuis la Belgique

Depuis juin 2012, Brussels Airlines dessert quotidiennement New York (8 heures 30, A/R à partir de 450/950 € en basse/ haute saison). Vols A/R pour l’Ouest américain à partir de 700/1 100 € en basse/haute saison, avec escale(s).

Depuis la Suisse

Vols directs pour San Francisco, Washington ou New York au départ de Zurich ; vols quotidiens Genève-New York (8 heures 50, 800/1 200 CHF en basse/haute saison).

Depuis le Canada

Des vols quotidiens relient Montréal, Vancouver, Toronto et nombre de petites villes canadiennes à toutes les grandes agglomérations des États-Unis. Toutefois, il revient moins cher de voyager par la route jusqu’à la première ville américaine, puis de prendre un vol intérieur.

Comment circuler

Avion

Si le temps vous est compté, prenez l’avion. Avec ses dizaines de compagnies aériennes concurrentes, ses centaines d’aéroports et ses milliers de vols quotidiens, le réseau national est étendu. Les principaux aéroports se trouvent dans les villes desservies par les lignes internationales et dans certaines grandes agglomérations. La plupart des moyennes et grandes villes possèdent un aéroport local ou de comté, mais il faut généralement passer par un aéroport national pour y accéder.

Compagnies aériennes

Dans l’ensemble, voyager en avion aux États-Unis est très sûr (bien plus que de conduire sur les autoroutes du pays). Pour avoir des informations complètes par compagnie aérienne, consultez le site Airsafe.com (www.airsafe.com). Voici une liste des principaux transporteurs intérieurs :

  • AirTran Airways (800- 247-8726 ; www.airtran.com) Transporteur basé à Atlanta ; dessert essentiellement le Sud, le Middle West et l’Est.
  • Alaska Airlines/Horizon Air (800-252-7522/547-9308 ; www.alaskaair.com). Dessert l’Alaska et l’Ouest, ainsi que la côte Est et Hawaii.
  • American Airlines (800- 433-7300 ; www.aa.com) Dessert tout le pays.
  • Continental Airlines (800-523-3273 ; www. continental.com) Dessert tout le pays.
  • Delta Air Lines (800-221- 1212 ; www.delta.com) Dessert tout le pays.
  • Frontier Airlines (800- 432-1359 ; www.frontierairlines. com) Transporteur basé à Denver desservant tout le pays, Alaska inclus.
  • Hawaiian Airlines (800- 367-5320 ; www.hawaiianair. com). Dessert les îles Hawaii, la côte Ouest, ainsi que Las Vegas et Phoenix.
  • JetBlue Airways (800- 538-2583 ; www.jetblue.com Liaisons directes entre les villes de l’est et de l’ouest des États- Unis, ainsi que La Nouvelle- Orléans, le Texas et la Floride.
  • Southwest Airlines (800- 435-9792 ; www.southwest.com) Dessert la partie continentale des États-Unis.
  • Spirit Airlines (800- 772-7117 ; www.spiritair.com). Compagnie basée en Floride ; dessert de nombreuses grandes villes américaines.
  • United Airlines (800-864- 8331 ; www.united.com) Dessert tout le pays.
  • US Airways (%800-428- 4322 ; www.usairways.com) Dessert tout le pays.
  • Virgin America (877-359- 8474 ; www.virginamerica.com) Liaisons directes entre les villes de l’est et de l’ouest des États- Unis, ainsi que Las Vegas.

Bus

Le bus est le moyen de transport le plus économique, notamment entre les grandes villes, qui vous permettra de voir du paysage et de rencontrer des voyageurs. Les véhicules sont en général fiables, propres, confortables (climatisation, toilettes…) et non fumeurs.

Greyhound (800-231- 2222 ; www.greyhound.com) est la principale compagnie de bus longue distance possède un vaste réseau à travers les États- Unis, ainsi que vers/depuis le Canada. Dans un souci de rentabilité et d’efficacité, Greyhound a récemment supprimé les dessertes de nombreuses petites villes ; les itinéraires suivent donc généralement les grands axes routiers et s’arrêtent dans les grandes localités. Pour rejoindre les villes modestes situées sur les routes de campagne, vous devrez donc sûrement poursuivre sur les réseaux locaux ou régionaux dont la compagnie Greyhound vous fournira en général les coordonnées.

Parmi les concurrents de Greyhound figure Trailways (703-691-3052 ; www.trailways.com), qui possède plus de 75 franchises. Megabus (877-462-6342 ; www.megabus.com), qui dessert essentiellement le Nord-Est et le Midwest, propose des trajets en bus longue distance aux tarifs parfois moins onéreux.

La fréquence des bus varie considérablement en fonction de l’itinéraire. Malgré la suppression de nombreuses destinations secondaires, les bus Greyhound non express s’arrêtent tous les 80 à 160 km (50 à 100 miles) pour prendre des passagers. Les services longue distance marquent des arrêts pour les repas et les changements de chauffeur. Nombre de gares routières sont propres et sûres, mais certaines sont situées dans des coins douteux ; si vous arrivez de nuit, n’hésitez pas à prendre un taxi.

Certaines localités ne disposent que d’un simple arrêt. Si vous prenez le bus à l’un de ces arrêts, prévoyez d’avoir la somme exacte sur vous pour payer le conducteur.

Tarifs

Pour bénéficier de réductions sur les billets Greyhound, achetez-les au moins 7 jours à l’avance (les acheter 14 jours à l’avance vous coûtera encore moins cher). Les allers-retours sont aussi moins chers.

Réservations

Les billets pour certains bus Trailways ou d’autres compagnies ne peuvent s’acheter qu’au moment du départ. Les billets de bus Greyhound peuvent s’acheter par téléphone ou en ligne. On peut imprimer ses billets où les récupérer à la gare routière grâce au service “Will Call”. Le placement se fait selon le système du premier arrivé, premier servi. Greyhound recommande donc de se présenter une heure avant le départ pour avoir de bonnes chances d’avoir une place.

Train

La compagnie Amtrak (800-872-7245 ; www.amtrak.com) gère un immense réseau ferroviaire à travers tout le pays. Les bus Amtrak Thruway assurent la correspondance entre les gares ferroviaires et les petites localités ou les parcs nationaux. Le train représente rarement la solution la plus rapide, la moins chère ou la plus pratique, mais c’est une manière de voyager pittoresque, confortable et riche en contacts humains.

Amtrak propose plusieurs grandes lignes d’est en ouest, et davantage dans le sens nord-sud. Ces itinéraires relient toutes les grandes villes américaines, et quantité d’agglomérations plus petites. Les services longue distance sont assurés par des trains spécifiques qui circulent tous les jours sur la plupart des lignes, de 3 à 5 fois par semaine seulement sur les autres. Consultez le site d’Amtrak pour des cartes détaillées du réseau.

Les trains de banlieue assurent des liaisons plus rapides et plus fréquentes sur des itinéraires plus courts, en particulier dans le couloir nord-est qui va de Boston (Massachussetts) à Washington. Les Acela Express, trains rapides de la société Amtrak, sont les plus chers et les forfaits n’y sont pas acceptés. Parmi les autres lignes de banlieue, citons celles qui desservent les rives du lac Michigan, près de Chicago, les grandes villes de la côte Ouest et le secteur de Miami.

Classes et tarifs

Les tarifs d’Amtrak varient en fonction des trains et du type de place. Sur les grandes lignes, vous pouvez voyager en 2e classe (coach seats, avec ou sans réservation), en classe affaires ou en 1re classe. Les wagons-lits, tous de 1re classe, disposent de simples couchettes (appelées “roomettes”), de cabines avec sanitaires privés, et de suites pour quatre personnes avec deux salles de bains. Les tarifs en couchette incluent les repas au wagon-restaurant avec service à table (onéreux quand il n’est pas inclus). Quand il existe, le service de restauration sur les lignes secondaires et trains de banlieue se limite à des sandwichs et en-cas vendus au bar. Mieux vaut emporter ses propres provisions dans tous les trains.

Amtrak propose divers tarifs aller simple, aller-retour ou touristiques, avec des réductions de 15% pour les seniors de 62 ans et plus, pour les étudiants détenteurs de la carte “Student Advantage” (20 $) ou d’une Carte d’étudiant internationale (ISIC), et des réductions de 50% pour les enfants de 2 à 15 ans accompagné d’un adulte (qui paie son billet). On trouve des billets “Weekly Specials” à prix très réduits, uniquement en ligne, sur des trajets très peu empruntés. Généralement, plus vous réserverez tôt, moins cher vous paierez. Pour bénéficier d’une des multiples réductions classiques, il faut s’y prendre au moins trois jours à l’avance. Évitez de prendre un Acela Express ou un train Metroliner aux heures de pointe et le week-end.

Amtrak Vacations (800-268-7252 ; www..amtrakvacations.com) propose des forfaits vacances comprenant la location de voiture, l’hôtel, les circuits organisés et les sites à visiter. Les forfaits Air-Rail permettent de faire l’aller en train et de revenir en avion.

Forfaits ferroviaires

Le forfait ferroviaire d’Amtrak USA Rail Pass permet de voyager en classe économique pendant 15 (389 $), 30 (579 $) ou 45 (749 $) jours, les déplacements étant limités respectivement à 8, 12 ou 18 segments. Notez qu’un segment ne correspond pas à un aller simple. Si, pour atteindre votre destination, vous prenez plus d’un train (par exemple, si vous allez de New York à La Nouvelle- Orléans avec un changement à Washington), cet aller simple comptera comme deux segments sur votre forfait. Présentez votre forfait à un guichet Amtrak pour récupérer vos billets pour chaque segment. Les réservations se font par téléphone (appelez le 800-872-7245 ou le 215-856-7953 en dehors des États-Unis) le plus tôt possible.

Dans certaines gares de campagne, les trains ne s’arrêtent que s’il y a des réservations. Les billets ne correspondent pas à un siège particulier mais le contrôleur peut vous attribuer une place. Les 1res classes et les couchettes entraînent un supplément et doivent être réservées séparément.

Tous les trajets doivent être effectués dans les 180 jours suivant l’achat du forfait. Les forfaits ne sont pas valables sur les trains Acela Express, Auto Train, pour les correspondances avec des bus Thruway ou sur la portion canadienne du réseau Amtrak exploitée conjointement avec Via Rail Canada.

Réservations

Les réservations peuvent se faire à partir de 11 mois à l’avance et jusqu’à la date du départ. Le nombre de places étant limité dans la plupart des trains et certaines lignes étant chargées, notamment en été et pendant les périodes de vacances, il est préférable de réserver le plus tôt possible, ce qui permet aussi de profiter des meilleurs tarifs.

Transports urbains

À l’exception des grandes agglomérations, les transports publics sont rarement l’option la plus pratique pour les voyageurs et desservent mal les villes excentrées et les banlieues. Le numéro 511, en service dans plus de la moitié des États, permet également d’obtenir toutes sortes d’informations sur les transports locaux.

Bus

La plupart des villes offrent un bon réseau de bus urbains. Ils sont principalement destinés aux habitants qui se rendent sur leur lieu de travail et le service est restreint en soirée et le week-end. Le coût du trajet varie : gratuit dans certains endroits, jusqu’à 1 ou 3 $ ailleurs.

Desserte des aéroports

Dans la plupart des villes, les navettes – généralement des minibus de 12 places – constituent un moyen de transport commode et bon marché vers/depuis l’aéroport. Certaines respectent des itinéraires et des arrêts précis (incluant les grands hôtels), tandis que d’autres offrent un service de porte à porte. Comptez entre 15 et 30 $ par personne.

Métro et train

New York, Chicago, Boston, Philadelphie, Washington, DC, Chicago, Los Angeles et le secteur de la baie de San Francisco possèdent les plus grands réseaux de métro et train. D’autres villes comptent une ou deux lignes de transport urbain sur rail desservant essentiellement le centre-ville.

Taxi

Les taxis sont équipés d’un compteur. Le montant de la prise en charge est de 2,50 $ environ, auquel s’ajoutent 1,50 à 2 $ par mile (soit 1,6 km). Un supplément pour l’attente et pour les bagages vous sera facturé. Les conducteurs s’attendent à recevoir un pourboire compris entre 10 et 15% du prix de la course. Les taxis parcourent les zones les plus fréquentées des grandes villes ; dans les autres quartiers, il est préférable de téléphoner pour en commander un.

Vélo

Certaines agglomérations favorisent davantage les déplacements à vélo, mais la plupart des villes sont dotées de pistes et de voies cyclables, et les transports publics acceptent les vélos.

Les agences de location de vélos sont nombreuses. Les cyclistes sont soumis au même code de la route que les automobilistes, mais ne vous attendez pas à ce que les voitures vous cèdent facilement la priorité à droite. Pour les longs parcours à travers le pays, l’aide d’un tour opérateur peut se révéler utile. La traversée d’une côte à l’autre nécessite environ deux mois de pédalage assidu.

Si vous venez aux États- Unis avec votre propre vélo, renseignez-vous auprès de l’International Bicycle Fund (www.ibike.org) pour connaître la réglementation des compagnies aériennes en matière de vélo et obtenir des conseils. La plupart des compagnies enregistrent les vélos comme des bagages sur les vols internationaux, sans frais supplémentaires tant qu’ils sont dans une caisse. Sur les vols intérieurs, un supplément peut être facturé. Les trains Amtrak et les bus Greyhound transportent les vélos à travers les États-Unis, moyennant un supplément.

Vous pouvez aussi facilement acheter un vélo sur place et le revendre avant votre retour. Pour cela, vous trouverez des magasins spécialisés dans toutes les villes. Pour acheter un vélo d’occasion bon marché, faites les marchés aux puces locaux et les vide-greniers (garage sales) ou consultez les petites annonces dans les auberges de jeunesse, les universités ou sur le site de Craigslist (www.craigslist.org). Ce sont les meilleurs endroits pour revendre votre engin, avec les magasins proposant des vélos d’occasion. On peut aussi louer sans difficulté des vélos pour de longues durées. Les tarifs démarrent à 100 $ la semaine. Une autorisation de paiement par carte bancaire de plusieurs centaines de dollars est généralement exigée à titre de dépôt de garantie.

Voiture et moto

La voiture est le moyen de locomotion le plus pratique et le plus flexible, surtout si vous prévoyez d’explorer les grands espaces de l’Amérique rurale. Même si les prix du carburant sont élevés, on trouve souvent des tarifs de location très avantageux (sauf à New York), par exemple à 20 $ la journée.

Assurance

Les sociétés de location proposent une assurance responsabilité civile, mais la facturent généralement en sus. Renseignez-vous toujours pour savoir si elle est ou non comprise dans la location. Il est rare que cette assurance de base couvre les dégâts du véhicule en cas d’accident. Vous pourrez souscrire en option une assurance collision sans franchise (Collision Damage Waiver, CDW) ou avec franchise (Loss Damage Waiver, LDW), dont le montant initial oscille habituellement entre 100 et 500 $. Une prime supplémentaire permet en principe de couvrir le montant de la franchise. Acquitter le supplément pour tout ou partie de ces diverses assurances peut grever le tarif de location de 30 $ par jour.

Toutefois, la plupart des cartes de crédit incluent une assurance collision si vous louez un véhicule pendant 15 jours au maximum avec ces cartes. Il s’agit d’un bon moyen d’éviter des dépenses supplémentaires mais, en cas d’accident, vous pouvez être contraint de rembourser l’agence de location avant de demander le remboursement des frais par la société émettrice de votre carte. Il peut y avoir quelques exceptions non couvertes, comme les locations un peu originales (4x4, jeep, décapotables, etc.).

Code de la route

Les Américains conduisent à droite. Sur l’autoroute, utilisez la voie de gauche pour doubler. Le port de la ceinture de sécurité et les sièges pour enfant sont obligatoires dans tous les États. La plupart des agences de location de véhicules louent des sièges pour enfant pour environ 12 $, mais il faut en faire la demande lors de la réservation. Dans certains États, le port du casque est obligatoire en moto.

La vitesse maximale sur la plupart des autoroutes (Interstates) est de 65 miles/h (105 km/h) ou 70 miles/h (110 km/h). En l’absence de signalisation autre, elle est généralement de 55 ou 65 miles/h (90 ou 105 km/h) sur autoroute, de 25 à 35 miles/h (40 à 55 km/h) en ville, et de 15 miles/h (24 km/h) à l’approche des écoles (à respecter scrupuleusement aux heures de sortie de classe). Il est interdit de doubler un bus scolaire dont les feux clignotent.

Sauf si un panneau l’interdit formellement, on peut tourner à droite à un feu rouge après avoir marqué un arrêt, dans la mesure où l’on ne gêne pas les véhicules venant de la gauche, qui restent prioritaires (New York fait exception à cette règle). À un carrefour à quatre stops, la priorité suit l’ordre d’arrivée des véhicules. Si deux voitures arrivent en même temps, il y a alors priorité à droite. En cas de doute, faites poliment un signe de la main à l’autre conducteur. À l’approche d’un véhicule d’urgence (police, pompiers ou ambulances), rabattez-vous prudemment et laissez-le passer.

Dans la plupart des États, des lois interdisent de jeter des déchets depuis son véhicule. Si vous êtes pris sur le fait, vous encourez une forte amende. Dans de plus en plus d’États, il est interdit de téléphoner en conduisant si vous tenez votre portable à la main ; utilisez un kit mains libres ou arrêtez-vous pour répondre à un appel.

Le taux d’alcoolémie maximum autorisé pour un conducteur est de 0,08 %. La conduite en état d’ivresse (ou sous l’influence de drogues) est lourdement sanctionnée. La police peut vous faire descendre de votre véhicule pour vous imposer divers tests visant à vérifier votre sobriété. Si vous échouez, vous devrez vous soumettre à un alcootest, un examen d’urine ou une analyse de sang. Refuser un test est passible des mêmes amendes qu’en cas de résultat positif.

Dans certains États, il est interdit de transporter dans une voiture tout récipient d’alcool ouvert, même vide.

État des routes et sécurité

Les principaux dangers et désagréments sur la route sont les nids-de-poule, les embouteillages quotidiens aux abords des agglomérations, les animaux sauvages et, bien sûr, les personnes qui téléphonent en conduisant et ceux qui sont distraits par leurs enfants. Un peu de prudence, d’anticipation et de courtoisie permettent généralement de bien s’en tirer.

Dans les endroits où conduire en hiver peut poser des problèmes, de nombreuses voitures sont équipées de pneus-neige cloutés ; les chaînes sont parfois obligatoires sur les routes de montagne. Les agences de location interdisent souvent la conduite sur des chemins de terre ou hors des routes, qui peut d’ailleurs se révéler très dangereuses sous la pluie.

Dans le désert et dans les montagnes, vous verrez parfois du bétail paître à côté de routes non clôturées. Ces zones sont indiquées soit par un panneau “Open Range”, soit par un panneau illustré de la silhouette d’un boeuf. Dans les zones où des cerfs et autres animaux sauvages traversent fréquemment les routes, les panneaux sont illustrés d’un cerf en train de bondir. Prenez ces avertissements très au sérieux, en particulier à l’aube et au crépuscule.

Location

La location de voitures est un secteur d’activité très concurrentiel aux États-Unis. La plupart des agences de location exigent une carte de crédit (de type Visa ou Mastercard, par exemple), d’avoir au moins 25 ans et d’être titulaire d’un permis de conduire valide (celui de votre pays fera l’affaire). Certaines agences acceptent de louer des voitures aux conducteurs de 21 à 24 ans moyennant un supplément d’environ 25 $/jour. Les moins de 21 ans n’auront pas accès à la location.

Voici les principales agences nationales de location de voitures :

Le prix des locations peut beaucoup varier. En moyenne, une petite voiture revient de 30 à 75 $ par jour, et de 200 à 500 $ par semaine.

Permis de conduire

Conformément à la loi, les visiteurs peuvent conduire pendant 12 mois aux États-Unis avec le permis délivré dans leur pays d’origine. Un permis international (International Driving Permit, IDP)s’avère cependant utile car il aura plus de poids aux yeux des policiers américains, surtout si votre permis ne comporte pas de photo ou est rédigé dans une langue autre que l’anglais. Votre automobile-club dans votre pays peut vous délivrer un IDP, valable un an, pour une somme modique. Conservez toujours sur vous votre permis de conduire national et votre permis international.

Pour conduire une moto aux États-Unis, il vous faudra soit un permis moto américain valide, soit un permis de conduire moto international.

Auto stop

Le stop peut se révéler très dangereux et nous le déconseillons fortement. Devant la multiplication des faits divers sordides, la plupart des automobilistes sont aujourd’hui aussi effrayés que les auto-stoppeurs. Il est interdit de faire du stop sur les autoroutes. Le stop est plus répandu dans les zones rurales, en Alaska et à Hawaii, mais la sécurité n’en est pas meilleure pour autant. En outre, le passage est peu fréquent et vous risquez d’attendre longtemps. Dans et autour des parcs nationaux, l’auto-stop est très pratiqué, mais il est plus sûr de consulter les propositions de covoiturage affichées dans les auberges de jeunesse et les centres de visiteurs des parcs ou les centres d’information.

Voir aussi

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