Chili : Culture

Culture et traditions au Chili

Langue

Parallèlement à la langue espagnole officielle, une poignée de langues autochtones continuent d'être pratiquées au Chili. Dans le Nord, on dénombre plus de 20 000 locuteurs de l'aymara, et dans le Sud près d'un demi-million de personnes parlent encore le mapuche. Plus curieux, citons le rapa nui, l'idiome polynésien des habitants de l'île de Pâques.

Salut : Hola !
Au-revoir : Adios !
S'il vous plaît : Por favor
Merci : Gracias
De rien : De nada
Je (ne) comprends (pas) : (No) entiendo
Je voudrais un billet aller-retour : Quisiera un billete de ida y vuelta
Je veux aller à... : Quiero ir a...
Je cherche... : Estoy buscando...
Mon hôtel : mi hotel
Le château : el castillo
La cathédrale : la catedral
L'église : la iglesia
La place principale : la plaza mayor
Je voudrais le menu du jour : Quisiera el menu del dia

Population

Si la majorité de la population a pour ancêtres des Amérindiens ou des Espagnols métissés, le Chili a aussi connu plusieurs petites vagues d’immigration, notamment britannique, irlandaise, française, italienne, croate (région de Magallanes et Terre de Feu, en particulier) et palestinienne. Des émigrés allemands sont aussi venus s’installer à partir de 1848, laissant une empreinte perceptible dans la région des lacs. Aujourd’hui, la population immigrée est en hausse au Chili, Péruviens et Argentins en tête – mais les Européens, Asiatiques et Nord-Américains sont également de plus en plus nombreux. Le nord des Andes est peuplé de quelque 69 200 Aymaras et Atacameños. Les Mapuches, presque dix fois plus nombreux (près de 620 000 personnes), considèrent le sud du pays (l’Araucanie) comme leur territoire. Leur nom provient des mots mapu (terre) et che (peuple). Les Mapuches sont souvent, encore aujourd’hui, confrontés aux préjugés et à l’exclusion. Enfin, quelque 3 800 Pascuans, d’origine polynésienne, vivent sur Rapa Nui, l’île de Pâques. Près de 75% de la population occupe à peine 20% de la superficie totale du pays, principalement dans la région agricole du Centre. Celle-ci comprend le Gran Santiago (la capitale et sa banlieue), où réside plus d’un tiers de la population totale estimée à 18 millions de personnes. Plus de 85% des Chiliens vivent en ville. En Patagonie, la densité dans la province d’Aysén est tout juste d’un habitant par kilomètre carré, tandis qu’elle atteint 400 habitants dans la Región Metropolitana de Santiago.



Nourriture

La cuisine chilienne utilise les produits de la mer, le bœuf, les fruits et les légumes, reflétant dans sa composition la variété géographique du pays. Vous aurez de multiples occasions de goûter aux empanadas, de gros chaussons farcis à toutes sortes de choses, et aux humitas, viande hachée et piments rouges cuits à la vapeur dans une enveloppe de maïs. Le lomo a lo pobre, une tranche de bœuf surmontée de deux œufs frits et noyée sous les frites, fait office de plat national. La parillada, cauchemar des végétariens et des cardiologues, est un assortiment de grillades qui peut comprendre de l'intestin, de la mamelle et du boudin. Vous apprécierez sans doute davantage le curanto, un copieux ragoût à base de poisson, de coquillages, de poulet, de porc, d'agneau, de bœuf et de pommes de terre. Les vins chiliens ont la réputation d'être les meilleurs d'Amérique du Sud. En guise d'apéritif, ne manquez pas le pisco sour, un cocktail d'eau de vie de raisin, de jus de citron, de blanc d'œuf et de sucre en poudre.

Religion

en % de la population
Catholiques 67
Protestants 16
Chrétiens d'autres confessions 1
Autres religions 4
Athées 12

Arts

La poésie et le roman ont longtemps été les joyaux de la création chilienne. Le Chili a donné, au XXe siècle, quelques-uns des plus célèbres écrivains latino-américains. Deux sortent du lot : les poètes Pablo Neruda et Gabriela Mistral, tous deux lauréats du prix Nobel et véritables géants de la littérature mondiale.
Le cinéma est aujourd’hui de plus en plus reconnu au plan international. Si les artistes de la génération précédente ont subi la censure et l’exil durant la dictature militaire, un vent de nouveauté, voire d’audace, souffle depuis sur les lettres et le 7e art chiliens. On relève parmi les tendances actuelles le thème brûlant du conflit de classe, ainsi qu’une présence plus forte des personnages féminins. Primé au Festival de Sundance, La Nana (La Bonne ; 2009), de Sebastián Silva, évoque le parcours d’une employée de maison qui ne vit que pour son travail. À sa suite, Gloria (2013), de Sebastián Lelio, a rencontré un franc succès dans les festivals internationaux. L’audacieux Une femme fantastique (2017), du même réalisateur, brosse le portrait puissant d’une femme transgenre à Santiago.

Mis à jour le : 20 février 2019
Vizeat

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