Québec : Les Incontournables
Le top des choses à voir au Québec
A voir, à faire au Québec : les meilleurs sites à visiter, les villes, parcs nationaux et toute l'info pour ne rien manquer pendant un voyage au Québec.
De l'espace à l'infini
Entre les milliers de lacs et les forêts à perte de vue, l’aventure ne manque pas dans la Belle Province, comme on surnomme parfois le Québec. On découvre son immense territoire à pied ou à vélo, en kayak ou à motoneige, parfois même en hydravion ou en traîneau à chiens. Dans les parcs nationaux, le visiteur de passage s’offre le bonheur tranquille d’observer ours, orignaux, cerfs de Virginie et castors dans leur environnement naturel, quand il ne tourne pas son regard vers le Saint-Laurent, immense et majestueux fleuve, royaume des bélugas et des rorquals.
Dominée par les espèces résineuses, la forêt boréale est réputée pour l’immansité de ses étendues, limitées par la taïga au nord et la forêt laurentienne au sud. De grandes portions de territoire sont protégées et accessibles à travers le réseau des parcs provinciaux et nationaux, mais aussi dans les réserves fauniques où la chasse et la pêche sont réglementées. On dit que certains lacs de la réserve faunique de Port-Cartier-Sept-Îles, sur la Côte-Nord n’auraient jamais vus d’hommes sur leurs rivages…
L'hiver Québécois
Source infinie de plaisir et de défis, la neige abondante fait oublier le froid par son lot d’opportunités : les glissades effrénées sur les pentes enneigées, les randonnées contemplatives dans les étendues immaculées baignées d’une lumière intense, les joies des bonshommes de neige et du patin à glace, voire de la pêche blanche au milieu d’un lac gelé. Les Québécois le disent si bien : il faut “profiter de l’hiver”, saison flamboyante qui fait oublier un ensoleillement assez court : bien loin de nous la grisaille ! Équipé de vêtements chauds et adaptés, on n’est guère engourdi par le froid, bien au contraire, il tonifie à chaque bouffée, comme en témoignent les joues rouges et les regards heureux des enfants… et des adultes.
Une culture riche et bouillonnante
Le Québec a hérité de la Nouvelle-France, ses valeurs et traditions, dont le catholicisme et une langue française colorée. Les Amérindiens ont légué à la culture québécoise leurs savoirs traditionnels : aliments, plantes médicinales, outils et moyens de transport comme le canoë d’écorce ou le canoë rabaska. Les Anglais, pour leur part, auront eu une forte influence sur la culture politique et sur le développement économique de la métropole, influence qui se ressent fortement dans l’architecture et le tracé des rues montréalaises. Cet heureux métissage de l’Europe-mère et de l’Amérique rêvée est le terreau fertile d’une culture distincte, francophone, audacieuse et créative, qui s’exprime tant par un cinéma réputé et une gastronomie florissante que par une ribambelle de festivals époustouflants où la musique, le théâtre et le cirque sont à l’honneur.
L'été indien
Joe dassin en aura fait rêver plus d’un en vantant les couleurs de l’été indien, saison de redoux automnal qui amène son lot de tons jaunâtres, orangés et cramoisis. Pour s’octroyer un bain de couleurs thérapeutique anti-grisaille, il suffit de s’offrir une escapade dans les Laurentides ou dans le parc de la Mauricie là où l’on trouve les forêts de feuillus bien fournies en érables, aux couleurs des plus éclatantes.
Montréal
Près de la moitié des Québécois vivent à Montréal ou dans une de ses banlieues. Pas étonnant que l’on y trouve toujours une sortie à faire, un musée à explorer ou un quartier “ethnique” à découvrir ! Située sur une île au beau milieu du fleuve, la ville est dominée par le Mont-Royal dont l’immense parc boisé sillonné de sentiers offre une bouffée d’air aux citadins. Dans le quartier des affaires, les gratte-ciel s’entassent tandis que les rues du Vieux-Montréal ont conservé peu ou prou leur tracé historique. Dans le Mile-End et sur le Plateau Mont-Royal, les boutiques, cafés et bistrots tendance affirment au quotidien l’art de vivre montréalais.
- Rue Sherbrooke
À Montréal, les escaliers extérieurs prennent des formes variées et se retrouvent aussi bien à l'avant qu'à l'arrière des habitations. - Musée des Beaux-Arts de Montréal
Le musée des Beaux-Arts, dont le pavillon principal a été conçu par l'architecte Moshe Safdie, abrite de fabuleuses collections. - Centre-ville de Montréal
Le quartier des affaires et le fleuve Saint-Laurent, du haut du belvédère du parc du Mont-Royal.
Québec
Inscrite au patrimoine mondial de l’humanité depuis 1985, la vieille ville de Québec rappelle un peu Saint-Malo, avec ses fortifications et ses constructions en pierre. Le château Frontenac se dresse fièrement au milieu de l’animée terrasse Dufferin, près des falaises du cap Diamant, à la limite est du quartier. Tout près, la citadelle de type Vauban, encore aujourd’hui d’usage militaire, marque le début des célèbres plaines d’Abraham où la colonie française tomba aux mains des Anglais. En contrebas, le quartier du Petit-Champlain impressionne par ses fresques historiques et son dédale de boutiques de souvenirs. On y accède depuis la terrasse par un petit funiculaire.
- Ville de Québec
Vue panoramique sur la ville et son port sur le Saint-Laurent, depuis le restaurant de l'hôtel Concorde. - Place Royale
La place Royale, qui témoigne de quatre siècles d'histoire, occupe l'emplacement où les colons s'établirent à la fondation de Québec, en 1608.
Cuisine québécoise
On peut manger bien, même très bien, au Québec. Si leur cuisine traditionnelle est plutôt rustique et roborative, les Québécois sont devenus très friands des cuisines du monde entier, et les jeunes chefs cuisiniers, mêlant ingrédients locaux et saveurs exotiques, sont audacieux. Les produits du terroir ont la part belle sur les cartes des restaurants et sont présents sur les nombreux marchés de la province. Les petits déjeuners, très copieux – et avantageux en chambres d'hôte –, sont parfois servis toute la journée. Vous trouverez, ici comme ailleurs, des « casse-croûte » offrant frites, sandwichs et autres pâtisseries.
- Sirop d'érable
Le précieux liquide doré est adapté à toutes les sauces, tant sur les pancakes, le yaourt et la glace vanille que sur des plats salés comme le jambon, le saumon et les “fèves au lard”. L’enchantement ne s’arrête pas là : l’érable se décline également sous forme de sucre, de tartinade au beurre, de sucette et de tire, à déguster sur la neige à la cabane à sucre. Les alcools ne sont pas en reste, le whisky à l’érable et la crème d’érable ayant leurs adeptes. -
La poutine
Mais où donc se trouve la meilleure poutine ? le plat national suscite des passions, et, aux quatre coins du Québec, les gens vous diront connaître l’endroit où le mariage des frites, du fromage blanc en grains et de la sauce brune au fond de veau est le mieux réussi. Si la texture des frites et la saveur de la sauce suscitent des débats endiablés et des petites rivalités, tous s’accordent sur la fraîcheur et la texture du fromage, dont on dit qu’il couine sous la dent, avec un caractéristique son de “couic-couic”. Les variations sont multiples : l’italienne à la sauce bolognaise, la slovaque à la salade de chou…
Ottawa
Au beau milieu de la ville et à quelques pas du Parlement, le canal rideau se transforme annuellement l’espace de quelques semaines en une longue patinoire de 7,8 km. En semaine, quelques motivés l’empruntent pour se rendre au travail tandis que les week-ends sont réservés aux festivités hivernales qui attirent les familles et les groupes d’amis. On pourra déguster un cidre chaud ou manger une “queue de castor”, sorte de beignet sucré, attablé aux terrasses installées à même le canal, sur la glace.
Une sortie en traîneau à chiens
Difficile de songer aux hivers enneigés du Québec sans imaginer le musher sur son traîneau, tiré par des chiens huskies ou malamutes, en excursion dans les bois. Ce mode de déplacement original connaît un regain de popularité en raison de la forte demande touristiques, mais aussi parce que c’est un moyen de transport écologique et fort sympathique. Le musher avisé prend farouchement soin de sa meute, dans laquelle le respect de la hiérarchie dicte les comportements de chaque chien.
Les îles de la Madeleine
Après avoir créé le monde, Dieu se serait secoué les mains au milieu du golfe du Saint-Laurent, engendrant ainsi les îles de la Madeleine. Voici un archipel où le temps ralentit vraiment et où l’on retrouve plus de dunes et de plages que de terre, un endroit où faire la fête en musique est un art de vivre et où l’on savoure des fruits de mer dès le petit-déjeuner. l’été y est frais et ensoleillé, et le vent y est idéal pour s’initier au kitesurf ou à la planche à voile.
Gaspésie
L’on compte quatorze phares, ces bienveillants gardiens des côtes en Gaspésie, péninsule montagneuse tournée vers le golfe du Saint-Laurent. la route 132 parcourt ses côtes, le long desquelles s’égrènent de pittoresques villages de pêcheurs. Peu peuplées, ces terres intérieures sont une destination de choix pour pousser plus loin l’aventure : grande randonnée, ski hors piste et canyoning, dans des paysages quasi vierges, spectaculaires.
Provinces maritimes
La saison de la pêche et du tourisme rythme la vie des habitants des provinces maritimes qui affichent une identité mixte, à la fois celtique et acadienne. À Halifax, il n’est pas rare d’entendre jouer de la cornemuse, tandis qu’au Nouveau-Brunswick, on parle fièrement le chiaque, dialecte franglais qui témoigne de la lutte des Acadiens contre l’assimilation. Plus densément peuplée, l’île du Prince Édouard constitue un univers à part, avec ses plages et ses pommes de terre, ses terrains de golf et ses petits ports de pêche.
Observation des baleines
Rares sont les endroits où l’on peut observer d’aussi près une population dense de baleines qu’au confluent du fjord de la rivière Saguenay et du fleuve Saint-Laurent. C’est que la rencontre de leurs eaux de température et de salinité différentes entraîne la prolifération du plancton dont se nourrissent les cétacés. Les bélugas, petites baleines blanches, forment dans cette région une espèce isolée, génétiquement distincte de celles que l’on trouve dans les mers arctiques.
Le grand nord québécois
Peu de routes relient encore le Grand Nord québécois aux régions plus peuplées de la province. Les pourvoiries les plus éloignées ne sont accessible qu’en hydravion pour une expérience de chasse inédite. En bordure des baies d’Hudson et d’Ungava, les communautés inuites du Nunavik peuvent être rejointes depuis Montréal, Québec et Rouyn-Noranda. La route de la Baie-James, la route Transtaïga et la route du Nord compte parmi les itinéraires routiers les plus aventureux.
Parc de la Chute-Montmorency
Plus haute que les chutes du Niagara, la chute Montmorency offre un spectacle imposant été comme hiver. Depuis la passerelle suspendue, la vue est plongeante et le bruit assourdissant. L’hiver, la vapeur d’eau vient se coller à la paroi de chaque côté de la chute, formant des falaises de glace populaires auprès des mordus d’escalade. Aisément accessible en transport en commun, le parc est équipé d’un téléphérique et d’une promenade jalonnée d’escaliers.